Le Maroc prépare l’après Smaïl Chergui aux commandes de la Commission Paix et Sécurité de l'Union africaine. Le royaume souhaite une réforme de cette instance, selon le discours du ministre des Affaires étrangères prononcé ce samedi 6 février à l'occasion de la 34ème session ordinaire du sommet de l’UA.
Toute en se félicitant des progrès réalisés dans la mise en place des organes et structures de l’Union, Nasser Bourita a relevé que cet effort «aura un goût inachevé tant que l’un des organes principaux de l'UA, en l’occurrence le Conseil de Paix et de Sécurité, n’a pas fait l’objet d’un examen lucide et d’une réforme profonde, comme l’a recommandé le rapport du président Paul Kagamé».
Pour mémoire le chef d’Etat rwandais avait été mandaté en juillet 2016 par ses pairs pour conduire le chantier de la réforme institutionnelle de l’UA. Dans son rapport, il a noté que l’action du CPS n’est pas à la hauteur des attentes. Il a proposé de renforcer son rôle dans la prévention et la gestion des crises en modifiant son tour de table, composé de 15 membres dont cinq élus pour un mandat de 3 ans et le reste pour 2 ans.
Reprenant à son compte les recommandations de Paul Kagamé, le chef de la diplomatie marocaine a appelé les Africains à s’atteler, sans retard, à réformer le Conseil de Paix et Sécurité «si nous tenons à nous donner les outils de raffermir la paix et la stabilité de notre continent».
Depuis sa création en 2004, le CPS est éclipsé par l'omniprésence du Commissaire à la paix et sécurité de l’UA. Un poste dominé par des Algériens : Said Djinnit (2004-2008), Ramtane Lamamra (2008-2013) et enfin Smail Chergui (2013-2021). Un long règne sous l’influence d’Alger qui a permis l'adoption de nombreuses résolutions en faveur du Polisario. Le Maroc est cependant parvenu à écarter cette instance de l’examen du dossier du Sahara occidental lors du sommet de Nouakchott, en juillet 2018, en le confiant à une troïka présidentielle de l’UA.
La 34e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats de l’Union africaine devra élire un nouveau commissaire à la tête de la commission paix et sécurité. Pour la première fois, l’heureux (se) élu(e) ne sera pas Algérien(ne).
..ya biladi
Toute en se félicitant des progrès réalisés dans la mise en place des organes et structures de l’Union, Nasser Bourita a relevé que cet effort «aura un goût inachevé tant que l’un des organes principaux de l'UA, en l’occurrence le Conseil de Paix et de Sécurité, n’a pas fait l’objet d’un examen lucide et d’une réforme profonde, comme l’a recommandé le rapport du président Paul Kagamé».
Pour mémoire le chef d’Etat rwandais avait été mandaté en juillet 2016 par ses pairs pour conduire le chantier de la réforme institutionnelle de l’UA. Dans son rapport, il a noté que l’action du CPS n’est pas à la hauteur des attentes. Il a proposé de renforcer son rôle dans la prévention et la gestion des crises en modifiant son tour de table, composé de 15 membres dont cinq élus pour un mandat de 3 ans et le reste pour 2 ans.
Reprenant à son compte les recommandations de Paul Kagamé, le chef de la diplomatie marocaine a appelé les Africains à s’atteler, sans retard, à réformer le Conseil de Paix et Sécurité «si nous tenons à nous donner les outils de raffermir la paix et la stabilité de notre continent».
Depuis sa création en 2004, le CPS est éclipsé par l'omniprésence du Commissaire à la paix et sécurité de l’UA. Un poste dominé par des Algériens : Said Djinnit (2004-2008), Ramtane Lamamra (2008-2013) et enfin Smail Chergui (2013-2021). Un long règne sous l’influence d’Alger qui a permis l'adoption de nombreuses résolutions en faveur du Polisario. Le Maroc est cependant parvenu à écarter cette instance de l’examen du dossier du Sahara occidental lors du sommet de Nouakchott, en juillet 2018, en le confiant à une troïka présidentielle de l’UA.
La 34e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats de l’Union africaine devra élire un nouveau commissaire à la tête de la commission paix et sécurité. Pour la première fois, l’heureux (se) élu(e) ne sera pas Algérien(ne).
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