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Pourquoi les étudiants africains boudent la Russie

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  • #16
    Ce qui s'est vu lorsque Grozny a été considérée comme la ville la plus détruite depuis la Seconde Guerre Mondiale.
    Les russes ne font pas dans la dentelle c'est vrai. Mais les américains n'ont pas fait mieux à Falloudjah ou plus récemment à Raqqa et à Mossoul. Et aujourd'hui les tchetchenes sont bien contents être russes et du départ de ces tarés de terroristes d'Al Qaeda qui leurs pourrissaient la vie.

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    • #17
      Mais les américains n'ont pas fait mieux à Falloudjah ou plus récemment à Raqqa et à Mossoul.
      A la différence des Américains, la ville rasée par Poutine est la capitale d'une république Russe.

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      • #18
        L'extrême droite existe dans tous les pays.

        Pour un étudiant africain, la question c'est surtout quel pays va accepter son dossier, Chine ou Russie ou tout autre pays...

        Vu de loin, y a toujours des clichés. Il faut être sur place pour juger, comme par exemple, en Chine. C'est comme les clichés sur la France, sur les banlieues, vu de loin sans y habiter.

        Pour "étudiants africains" c'est y compris les algériens. Les algériens sont des africains. Pour évoquer le racisme, il faut préciser "étudiants noirs" surtout.

        Les "mercenaires" russes ne boudent pas l'Afrique.

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        • #19
          Ce qui s'est vu lorsque Grozny a été considérée comme la ville la plus détruite depuis la Seconde Guerre Mondiale.
          Fallujah, The Hidden Massacre est un film documentaire de Sigfrido Ranucci et Maurizio Torrealta qui a été diffusé pour la première fois sur la chaîne de télévision italienne RAI le 8 novembre 2005. Le film documente l'utilisation d'armes qui, selon le documentaire, sont des armes chimiques, en particulier l'utilisation d'armes incendiaires bombes et allègue l’utilisation aveugle de la violence contre des civils et des enfants par les forces militaires des États-Unis d’Amérique dans la ville de Falloujah en Iraq lors de l’offensive de Falloujah en novembre 2004.


          Établissement d'un dossier pour crimes de guerre contre des civils commis par les États-Unis.
          Documenter les preuves de l'utilisation de dispositifs chimiques par l'armée américaine.
          Documenter d'autres violations des droits de l'homme par les forces américaines et leurs homologues irakiens.
          Les homologues irakiens. sont des Chiite.

          IRAKPourquoi nous détestent-ils autant? »Eh bien pour ça, 4 millions de morts environ - bien plus que pour 10 lignes dans un livre même saint…

          1ere Guerre du golfe (1991): 200000 morts en Irak
          Sanctions brutales contre l’Irak (1993-2001): 1 700 000 morts en Irak
          «Guerre contre le terrorisme» (2001-2014): 1 300 000 morts: 1 000 000 de morts en Irak, 220 000 en Afghanistan (estimation basse, d’autres sont bien plus importants), 80 000 au Pakistan; Yémen et autres pays non étudiés.
          Dernière modification par El_Hour1, 05 février 2021, 18h12.
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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          • #20
            Comme je suis de bonne humeur, je vous en parle de ce que je sais. Dans un échange, si vous ne pensez pas par vous-même, si vous êtes nationalistes ou non objectifs, allez voir ailleurs car votre éducation ou vos connaissances sont perverties.
            J'ai eu la chance de visiter les USA et j'ai beaucoup d'amis et autant en Russie.
            En virginie, j'étais reçu avec amabilité et gentillesse. J'ai visiter Norfolk (la plus grande base naval du monde), en plus on m'a offert un pass pour ne rien payer (pensez à Lafayette, Latouche, Rochambeau ... et les 2112 français morts pour l'indépendance de ce pays).
            En Russie, on m'a parlé du régiment de chasse Normandie-Niemen....
            Certes, les russes diffèrent des étasuniens comme les algériens diffèrent des marocains. Ils n'ont pas la même histoire, ni les mêmes valeurs, ni les mêmes codes de comportement.
            Je vous avoue que je comprends mieux les étasuniens. Je pense que je n'ai as assez vécu en Russie, dans ce pays immense avec une histoire à couper le souffle.
            D'ailleurs le peuple russe est plus proche du peuple français que vous ne pouvez l'imaginez.
            Saint Petersbourg, pour moi est la ville européenne par excellence et l'une des plus belles villes.
            La Tchétchénie ! Demandez des explications à vos amis les wahabites et consorts. De même pour les pays d'Asie centrale!
            L'Algérie et les algériens en savent de quoi est le nom du terrorisme.

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            • #21
              De moins en moins d'Africains optent pour des établissements d'enseignement supérieur russes.
              Il y a de plus en plus d'Africains ici aux universités canadiennes, surtout ceux de l'Afrique francophone.

              J'ai failli faire mes études en URSS. Je ne le regrette pas du tout.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #22
                "C'est extrêmement difficile de vivre ici" : le calvaire des Africains devenus la cible des ultranationalistes russes
                Les Chefs d'Etat africains qui se retrouvent à Sotchi autour de Vladimir Poutine ces 23 et 24 octobre pour le premier sommet Russie-Afrique devraient s'enquérir du sort réservé à leurs ressortissants, victimes de "racisme anti-noir qui gangrène la société russe".



                Martin Mateso
                France Télévisions Rédaction Afrique
                Publié le 23/10/2019 17:12

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                • #23
                  C’est avec une inquiétante régularité que les agressions racistes et les homicides visant les étrangers et les minorités ethniques se produisent en Russie. Le bilan disponible – et qui fait donc uniquement état des agressions qui ont pu être recensées – pour 2008 s’élève à 87 morts et 378 blessés, selon des organisations russes de défense des droits humains. Les chiffres de 2009, publiés par Sova – ONG russe spécialisée dans l’étude des phénomènes de nationalisme et de xénophobie –, confirment cette tendance.
                  Les victimes dont les cas ont été portés à la connaissance d’Amnesty International sont des étudiants, des demandeurs d’asile et des réfugiés principalement originaires d’Afrique et d’Asie. Mais les citoyens de la Fédération de Russie ne sont pas nécessairement à l’abri de ce genre d’agressions, notamment lorsqu’ils ne répondent pas aux critères physiques des Russes dits « de souche » traditionnellement admis. Les membres des groupes ethniques du Caucase du Nord, stigmatisés par l’appellation de « culs noirs », en particulier ceux d’origine tchétchène, ainsi que les membres des communautés juives, les Roms et les enfants nés de mariages mixtes sont particulièrement exposés. Par ailleurs, les Russes dits « de souche » qui sympathisent avec des personnes d’une autre origine, ainsi que les défenseurs des droits humains qui militent contre le racisme, sont régulièrement dénoncés comme « traîtres » pour leur manque de « patriotisme » et sont la cible d’attaques.
                  Les auteurs de ce genre d’agressions sont généralement désignés comme des skinheads, terme qui regroupe tout autant des ensembles très bien organisés, professant une idéologie raciste, néofasciste et violente, que des bandes moins structurées, mais qui se livrent ponctuellement à des agressions par haine raciale…

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                  • #24
                    Ce racisme qui ronge la Russie
                    Vendredi 7 avril, Samba Lamsar, jeune étudiant en télécommunications originaire du Sénégal a été sauvagement assassiné en pleine rue à Saint-Pétersbourg sous les yeux de ses amis. Le mobile du crime ne fait guère de mystère : le tireur, qui agissait depuis une voiture, n'a pas jugé utile de cacher la croix gammée ornant le canon de son fusil. Cette « négligence » en dit long sur le sentiment d'impunité des auteurs de crimes racistes en Russie. Et pour cause, alors que les actes et les groupuscules fascisants se multiplient dans plusieurs grandes villes du pays, les autorités demeurent étrangement passives, quand elles ne nient pas tout simplement le phénomène, à l'instar du gouverneur de St-Pétersbourg après le meurtre de vendredi. Comme le rapporte {Courrier International}, pour le seul mois de mars, pas moins d'onze agressions racistes ont été perpétrés dans le pays. Les victimes semblent choisies de manière indifférenciée : de tous âges et origines, leur seul tort étant pour leurs bourreaux de ne pas être slaves, mais ces derniers sont toujours des jeunes au crâne râsé opérant en bandes, et sont sans doute reliés aux groupes d'extrême-droite qui pullulent à travers le pays. Ces groupes n'ont donc aucun scrupule à s'en prendre aux vieillards et aux fillettes, comme la petite Liliane Sissoko, neuf ans, poignardée à trois reprises le 25 mars dernier à St-Pétersbourg. Il faut dire que les meurtriers ont peu à craindre de la justice : rarement retrouvés, certains sont également parfois acquités par les jurés populaires. Il faut dire qu'aux yeux de nombreux observateurs, ces actes sont la traduction funeste d'un racisme populaire qui contamine une bonne part de la population. Et comme partout ailleurs, ce racisme résulte lui-même de la crise économique. Une crise qui touche la Russie depuis la fin du régime communiste en 1991 et qui ne cesse de s'agraver au fil du temps. Mais c'est qu'ils paraissent bien rares, trop rares, ceux qui souhaitent réellement sortir la société russe désarticulée de son marasme profond. Et pendant ce temps-là, les oligarques et leurs alliés à l'étranger continuent à s'enrichir sur le dos du peuple russe, exploitant sans vergogne les richesses exceptionnelles de leur sous-sol...

                    l humanite.fr

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                    • #25
                      SCAN SPORT - L’international congolais Yannick Bolasie a laissé entendre sur son compte Twitter qu’il avait refusé une offre du CSKA Moscou par peur de subir le même «traitement» que Malcom, accueilli par des banderoles racistes à Saint-Pétersbourg.

                      09.08.2019

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                      • #26
                        Comment la Russie va t-elle gérer le racisme de certains supporters dans ce mondial ?

                        L’équipe de football de Russie lance sa Coupe du monde contre l’Arabie saoudite. Il y a moins de trois mois, des cris de singe étaient entendus à l’encontre de joueurs noirs de l’équipe de France à Saint-Petersbourg. Et ce n’était pas la première fois…

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                        • #27
                          eur « Kampf » … Le mot Kampf est en allemand dans le titre qui fait la une du bi-hebdomadaire russe d’opposition Novaïa Gazeta, dont quatre journalistes déjà ont été assassinés (1). Ce « Kampf » (combat), c’est celui des « nazis » dont le journal publie, pour édifier ses lecteurs, les réactions (sur des sites internet) au double meurtre, survenu le 19 janvier 2009, de l’avocat de 35 ans Stanislav Markelov, et de la journaliste stagiaire de 25 ans Anastasia Babourova.

                          Le Kampf en question, qui se réclame à plusieurs reprises d’Adolf Hitler, est un déferlement de joie mauvaise, de haine, d’appels au meurtre – invitant par exemple à tuer « dix russophobes par jour ». Une littérature qui fait froid dans le dos. Et qui n’est pas que littérature. En deux mois (décembre 2008, janvier 2009), les xénophobes ont tué, selon Novaïa Gazeta, 24 personnes, et deux fois plus en janvier qu’en décembre. Le bilan des agressions pour 2008 se monte à 87 morts et 378 blessés. Ne sont comptés ici que les actes à connotation raciste : il faudrait y ajouter le cortège, plus ordinaire, des assassinats relevant des « affaires » et de la politique.

                          La plupart de ces crimes racistes se déroulent à Moscou et à Saint-Petersbourg, très peu hors de ces deux capitales historiques de la Russie. Les victimes se recrutent presque toutes parmi les « nouveaux étrangers »
                          (et, le plus souvent, récents travailleurs immigrés) des ex-républiques musulmanes de l’Union soviétique : principalement des citoyens du Tadjikistan, d’Azerbaïdjan, d’Ouzbékistan et du Kirgizstan. D’autres sont originaires de Géorgie, de Chine, du Vietnam. On compte aussi des étudiants africains.


                          Les brutalités et les meurtres visant des étrangers ont commencé vers le milieu des années 1990, lorsque la première guerre de Tchétchénie entraîna, à Moscou, des rafles policières en milieu caucasien et des contrôles au faciès (2). Ceux-ci se poursuivent actuellement, dans les transports et à la porte des clubs de nuit. Un racisme sans précédent gangrène la capitale de la Russie – ses lieux publics, ses polices, les mentalités de ses habitants.

                          Selon feu l’avocat Stanislav Markelov – qui défendait précisément les victimes de ce type d’agressions et de la répression et des tortures en Tchétchénie –, « nous nous trouvons dans une situation où, déjà, la guerre se déchaîne. La confrontation entre fascistes et antifascistes est un conflit politique réel, qui passe graduellement au stade de guerre ». Al’entendre, les forces de l’ordre légal ont laissé se former une « énorme force nazie souterraine », qui a commencé à « commander dans les villes et dans les rues » (3).

                          A noter que le journal qui publie ces commentaires appartient, pour 49 % des parts de capital, à l’ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et à l’homme d’affaires Alexandre Lebedev. Cette observation ne signifie pas nécessairement que les deux personnalités interviennent dans la ligne éditoriale. Le 29 janvier, l’un et l’autre propriétaires ont été reçus, avec le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov, par le président Dmitri Medvedev, qui aurait évoqué avec eux les problèmes de la liberté de presse et des mouvements néo-nazis, preuve que le plus haut dignitaire de l’Etat n’y serait pas insensible (4).

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