Le Soudan signe la normalisation avec Israël, aide financière des Etats-Unis
L'accord de normalisation doit être ratifié par le pouvoir législatif avant d'entrer en application. Or Khartoum ne dispose toujours pas d'un Parlement de transition.
Le Soudan a signé mercredi un accord de normalisation avec Israël et obtenu simultanément une aide financière des Etats-Unis, quelques semaines après le retrait de Khartoum de la liste américaine des Etats accusés de financer le terrorisme.
Lors d'une visite inédite à Khartoum, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a conclu un accord donnant accès au Soudan à plus d'un milliard de dollars pour l'aider à rembourser sa dette envers la Banque mondiale (BM). La ministre soudanaise des Finances par intérim Hiba Ahmed et M. Mnuchin "ont signé un protocole d'accord pour fournir une facilité de financement (...), afin de couvrir les arriérés du Soudan envers la BM". "Cette initiative va permettre au Soudan d'avoir de nouveau accès à plus d'un milliard de dollars de financements annuels de la part de la Banque mondiale pour la première fois en 27 ans", selon un communiqué du ministère soudanais.
M. Mnuchin a rencontré le président du Conseil de souveraineté Abdel Fattah al-Burhane et le Premier ministre Abdallah Hamdok, qui dirigent la transition au Soudan après la chute du régime autoritaire du général Omar al-Bachir en 2019, sous la pression de la rue. M. Hamdok a salué dans un tweet la visite du secrétaire américain au Trésor, une "étape concrète" en vue du renforcement des relations entre les deux pays.
Parallèlement, le Soudan a signé les accords dits d'Abraham sur la normalisation des relations avec Israël, selon l'ambassade des Etats-Unis à Khartoum. "Nous félicitons le gouvernement de transition (au Soudan) pour la signature de la Déclaration des accords d'Abraham, qui aidera davantage le Soudan sur la voie de la stabilité, la sécurité et l'opportunité économique", a déclaré l'ambassade sur Twitter. "L'accord permet au Soudan, à Israël et aux autres signataires des Accords d'Abraham d'établir une confiance mutuelle et d'accroître la coopération dans la région", a-t-elle ajouté.
L'accord de normalisation doit être ratifié par le pouvoir législatif avant d'entrer en application. Or Khartoum ne dispose toujours pas d'un Parlement de transition.
Le Soudan a signé mercredi un accord de normalisation avec Israël et obtenu simultanément une aide financière des Etats-Unis, quelques semaines après le retrait de Khartoum de la liste américaine des Etats accusés de financer le terrorisme.
Lors d'une visite inédite à Khartoum, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a conclu un accord donnant accès au Soudan à plus d'un milliard de dollars pour l'aider à rembourser sa dette envers la Banque mondiale (BM). La ministre soudanaise des Finances par intérim Hiba Ahmed et M. Mnuchin "ont signé un protocole d'accord pour fournir une facilité de financement (...), afin de couvrir les arriérés du Soudan envers la BM". "Cette initiative va permettre au Soudan d'avoir de nouveau accès à plus d'un milliard de dollars de financements annuels de la part de la Banque mondiale pour la première fois en 27 ans", selon un communiqué du ministère soudanais.
M. Mnuchin a rencontré le président du Conseil de souveraineté Abdel Fattah al-Burhane et le Premier ministre Abdallah Hamdok, qui dirigent la transition au Soudan après la chute du régime autoritaire du général Omar al-Bachir en 2019, sous la pression de la rue. M. Hamdok a salué dans un tweet la visite du secrétaire américain au Trésor, une "étape concrète" en vue du renforcement des relations entre les deux pays.
Parallèlement, le Soudan a signé les accords dits d'Abraham sur la normalisation des relations avec Israël, selon l'ambassade des Etats-Unis à Khartoum. "Nous félicitons le gouvernement de transition (au Soudan) pour la signature de la Déclaration des accords d'Abraham, qui aidera davantage le Soudan sur la voie de la stabilité, la sécurité et l'opportunité économique", a déclaré l'ambassade sur Twitter. "L'accord permet au Soudan, à Israël et aux autres signataires des Accords d'Abraham d'établir une confiance mutuelle et d'accroître la coopération dans la région", a-t-elle ajouté.
Commentaire