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L'Algérie bloque le Maghreb en alimentant une guerre contre le Maroc (Ahmed Ounaies)

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  • #76
    En réponse à
    @MiddleEastEyeFr
    La meilleure réponse au récit révisionniste d’Ahmed Ounaies sur le contentieux frontalier, c'est ce témoignage limpide du général de Gaulle qui révèle les tentatives de #Bourguiba d'obtenir de la France une rectification de frontière avant même l'indépendance de l'#Algérie

    https://twitter.com/i/status/1340505919587758081
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #77
      Liberté-Algérie

      La klima de Bourguiba

      À l’époque, l’anecdote faisait sourire les Algériens. Il y avait même un sentiment de condescendance à vouloir humilier les voisins tunisiens. C’était du temps de Habib Bourguiba, heureux propriétaire d’un pays qui s’appelle la Tunisie. Bourguiba se piquait de quelques velléités territoriales à propos de l’Algérie.

      Si Hassan II revendiquait Tindouf, et Kadhafi quelques millions de mètres carrés du Sud algérien, pourquoi se gênerait-il, lui, à réclamer Tébessa et même à pousser plus loin jusqu’à Constantine ? Et Bourguiba ne s’en est pas gêné. Dans un discours adressé à la nation, l’autocrate de Tunis n’a pas manqué de faire allusion à une prétendue souveraineté tunisienne sur les terres algériennes. Mal lui en a pris. La nouvelle finit inévitablement par arriver aux oreilles de Boumediene. Fallait-il convoquer l’ambassadeur tunisien en Algérie pour des explications ? Fallait-il dépêcher un émissaire au Palais de Carthage pour refroidir les ardeurs de Bourguiba ? Fallait-il lever l’armée pour envahir Tunis en deux heures ? Tout cela coûterait du temps et de l’argent.

      Il a juste fallu que Boumediene menace de couper le courant à partir d’Alger aux Tunisiens pour que ces derniers plongent dans le noir. Car, en ces temps là, l’Algérie alimentait en électricité la Tunisie. En ces temps reculés, nous exportions la lumière chez nos voisins. La simple menace était donc suffisante. Dans une réplique devenue célèbre, Habib Bourguiba a dû ravaler ses appétits en déclarant : “Ahdarna klima, aâchina fi dhlima” (ce qui, sommairement, pourrait se traduire par : nous avons dit un petit mot, on s’est retrouvé dans le noir).


      F. A.

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