A. Z. 16 DÉCEMBRE 2020
Le ministère sahraoui de la Défense a annoncé avoir enregistré, en un mois de guerre de libération, 185 tirs d’artillerie ayant ciblé 10 secteurs militaires de l’occupant tout le long du mur de la honte, soulignant que l’armée sahraouie se trouve dans une bonne position de combat pour poursuivre le bombardement des concentrations de l’armée marocaine.
Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue lundi, le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Documentation, Sidi Ould Oukal, a présenté un exposé sur le bilan d’un mois d’action armée menée par l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) contre les retranchements de l’armée marocaine, lui causant des pertes considérables. Selon le bilan présenté, la partie sahraouie a mené, «en un mois, 185 tirs d’artillerie contre 10 secteurs militaires marocains sur un total de 12 secteurs, tout le long du mur marocain de la honte».
L’armée sahraouie se trouve également «en bonne position de combat et est prête à poursuivre le bombardement des concentrations de l’armée de l’occupation marocaine», affirme le même responsable. Selon l’agence de presse sahraouie (SPS) qui rapporte le bilan présenté, il est fait état de 35 tirs d’artillerie contre le secteur de Mehbes, de 32 autres sur des sites militaires de l’armée de l’occupation à Forsiya, tandis que 37 bombardements ont ciblé le secteur Houza et 9 autres ont visé le secteur Smara.
L’armée sahraouie a également bombardé 37 positions des soldats de l’occupant à Amkala, 11 à Oum Drika, 17 à Bakari, 18 à Ousserd, 9 à Techla et 1 bombardement à Bir Gandouz. Lors de la conférence, le responsable sahraoui a présenté un aperçu à travers une illustration imagée des ceintures de défense érigées par les forces marocaines dans les sites de retranchement. Le bilan d’un mois de guerre de libération suite à la violation du cessez-le-feu «a démontré que l’armée sahraouie est en constante attaque, alors que les forces marocaines sont en état de défense derrière les ceintures érigées, au moment où le régime marocain fait le black-out sur l’ampleur des pertes enregistrées au quotidien».
Il a également rappelé que la partie sahraouie avait repris les hostilités après que le Polisario s’est désengagé du cessez-le-feu violé le 13 novembre dernier par l’occupant marocain.
Sur le front diplomatique, la représentation du Front Polisario auprès des Nations unies a appelé l’ONU à «appliquer ses propres résolutions» concernant la décolonisation du Sahara occidental, déplorant de nouveau les obstacles dressés devant les efforts internationaux visant à parvenir à une solution pacifique et durable au conflit dans la dernière colonie de l’Afrique. «Le peuple sahraoui, qui a repris sa lutte de légitime défense contre l’occupation marocaine de certaines parties de son territoire, compte toujours sur l’ONU pour appliquer ses propres résolutions concernant la décolonisation du Sahara occidental», souligne la représentation du Front Polisario dans un communiqué rendu public à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations unies portant sur la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. «De nombreuses résolutions de l’ONU ont été adoptées depuis pour demander au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, mais la décolonisation du Sahara occidental est toujours en cours», déplore-t-elle.
En outre, regrette encore le Front Polisario dans son communiqué, «tous les efforts déployés par les Nations unies et l’Organisation de l’unité africaine (OUA, actuellement l’Union africaine) en vue de parvenir à une solution pacifique et durable à la décolonisation attendue du Sahara occidental se sont heurtés à l’obstructionnisme et au rejet du Maroc», qui continue de dresser les obstacles dans ce sens, à travers notamment son agression militaire lancée le 13 novembre dernier contre des Sahraouis pacifiques dans la zone tampon de Guerguerat, qui a conduit à la rupture du cessez-le-feu en place depuis 1991 et la reprise de l’affrontement militaire.
Face à ce blocage persistant, l’ONU, poursuit la même source, «doit donc assumer sa responsabilité sacrée envers le peuple sahraoui et créer les conditions nécessaires pour permettre à notre peuple d’exercer librement et démocratiquement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, conduisant ainsi à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique».
EL WATAN
Le ministère sahraoui de la Défense a annoncé avoir enregistré, en un mois de guerre de libération, 185 tirs d’artillerie ayant ciblé 10 secteurs militaires de l’occupant tout le long du mur de la honte, soulignant que l’armée sahraouie se trouve dans une bonne position de combat pour poursuivre le bombardement des concentrations de l’armée marocaine.
Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue lundi, le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Documentation, Sidi Ould Oukal, a présenté un exposé sur le bilan d’un mois d’action armée menée par l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) contre les retranchements de l’armée marocaine, lui causant des pertes considérables. Selon le bilan présenté, la partie sahraouie a mené, «en un mois, 185 tirs d’artillerie contre 10 secteurs militaires marocains sur un total de 12 secteurs, tout le long du mur marocain de la honte».
L’armée sahraouie se trouve également «en bonne position de combat et est prête à poursuivre le bombardement des concentrations de l’armée de l’occupation marocaine», affirme le même responsable. Selon l’agence de presse sahraouie (SPS) qui rapporte le bilan présenté, il est fait état de 35 tirs d’artillerie contre le secteur de Mehbes, de 32 autres sur des sites militaires de l’armée de l’occupation à Forsiya, tandis que 37 bombardements ont ciblé le secteur Houza et 9 autres ont visé le secteur Smara.
L’armée sahraouie a également bombardé 37 positions des soldats de l’occupant à Amkala, 11 à Oum Drika, 17 à Bakari, 18 à Ousserd, 9 à Techla et 1 bombardement à Bir Gandouz. Lors de la conférence, le responsable sahraoui a présenté un aperçu à travers une illustration imagée des ceintures de défense érigées par les forces marocaines dans les sites de retranchement. Le bilan d’un mois de guerre de libération suite à la violation du cessez-le-feu «a démontré que l’armée sahraouie est en constante attaque, alors que les forces marocaines sont en état de défense derrière les ceintures érigées, au moment où le régime marocain fait le black-out sur l’ampleur des pertes enregistrées au quotidien».
Il a également rappelé que la partie sahraouie avait repris les hostilités après que le Polisario s’est désengagé du cessez-le-feu violé le 13 novembre dernier par l’occupant marocain.
Sur le front diplomatique, la représentation du Front Polisario auprès des Nations unies a appelé l’ONU à «appliquer ses propres résolutions» concernant la décolonisation du Sahara occidental, déplorant de nouveau les obstacles dressés devant les efforts internationaux visant à parvenir à une solution pacifique et durable au conflit dans la dernière colonie de l’Afrique. «Le peuple sahraoui, qui a repris sa lutte de légitime défense contre l’occupation marocaine de certaines parties de son territoire, compte toujours sur l’ONU pour appliquer ses propres résolutions concernant la décolonisation du Sahara occidental», souligne la représentation du Front Polisario dans un communiqué rendu public à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations unies portant sur la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. «De nombreuses résolutions de l’ONU ont été adoptées depuis pour demander au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, mais la décolonisation du Sahara occidental est toujours en cours», déplore-t-elle.
En outre, regrette encore le Front Polisario dans son communiqué, «tous les efforts déployés par les Nations unies et l’Organisation de l’unité africaine (OUA, actuellement l’Union africaine) en vue de parvenir à une solution pacifique et durable à la décolonisation attendue du Sahara occidental se sont heurtés à l’obstructionnisme et au rejet du Maroc», qui continue de dresser les obstacles dans ce sens, à travers notamment son agression militaire lancée le 13 novembre dernier contre des Sahraouis pacifiques dans la zone tampon de Guerguerat, qui a conduit à la rupture du cessez-le-feu en place depuis 1991 et la reprise de l’affrontement militaire.
Face à ce blocage persistant, l’ONU, poursuit la même source, «doit donc assumer sa responsabilité sacrée envers le peuple sahraoui et créer les conditions nécessaires pour permettre à notre peuple d’exercer librement et démocratiquement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, conduisant ainsi à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique».
EL WATAN
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