Quand le président français Valéry Giscard D’Estaing visitait l'Algérie en 1975 (la première d’un président français), il déclarait à sa descente d’avion, devant la presse et le président Boumediene venu l’accueillir : «La France historique salue l’Algérie indépendante.»
Comme beaucoup d’Algériens, Boumediene ressenti à ces propos une sorte d’humiliation parce qu’ils contenaient une pointe d’insinuation blessante. Historique, la France l’était assurément depuis un millénaire, l’Algérie l’était fraîchement, depuis à peine treize ans. Il lui répondait : «Quand Jugurtha est mort en prison a Rome, la France n'existait pas.»
La visite a failli tourner à l'incident diplomatique. Boumediene, en signe de mécontentement des propos du président français, déclinera une invitation pour une visite officielle en France.
Comme beaucoup d’Algériens, Boumediene ressenti à ces propos une sorte d’humiliation parce qu’ils contenaient une pointe d’insinuation blessante. Historique, la France l’était assurément depuis un millénaire, l’Algérie l’était fraîchement, depuis à peine treize ans. Il lui répondait : «Quand Jugurtha est mort en prison a Rome, la France n'existait pas.»
La visite a failli tourner à l'incident diplomatique. Boumediene, en signe de mécontentement des propos du président français, déclinera une invitation pour une visite officielle en France.