Plusieurs pays d’Europe appuient l’opération militaire des Forces armées royales à El Guerguerate du 13 novembre. Les liens diplomatiques, sécuritaires et économiques entre le royaume et certains Etats européens se sont consolidés ces dernières années. Une ouverture qui s’avère payante.
La liste des pays convaincus par les motivations marocaines visant à mettre un terme à trois semaines de blocage du passage d’El Guerguerate imposé par des éléments du Polisario, s’allonge. Après les Etats arabes, de l'Union africaine, d'Amérique latine et des Caraïbes, les manifestations de solidarité se multiplient en Europe centrale.
La Bulgarie a «salué le rétablissement de la libre circulation civile et commerciale dans la région d’El Guergarate», souligne un communiqué du ministère bulgare des Affaires étrangères. «La Bulgarie est bien consciente de l’importance du rétablissement du trafic civil et commercial dans la région (…) la stabilité de la région revêt une grande importance pour la sécurité de l’Union européenne», poursuit le communiqué. La Bulgarie a également réitéré son soutien pour une solution pacifique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional, sous l’égide des Nations unies et basée sur le compromis. Cette position exprimée par Sofia s’inscrit en droite ligne avec la politique adoptée par ce pays d’Europe centrale vis-à-vis de la question du Sahara. Le différend territorial était, d’ailleurs, au cœur de l’agenda de Nasser Bourita lors de sa visite, en septembre 2018, en Bulgarie.
La République tchèque, un autre pays d’Europe centrale, s’est félicité de «l’engagement du Maroc à maintenir le cessez-le-feu négocié par l’ONU en 1991, et appelé le Polisario à faire de même», indique le ministère tchèque des affaires étrangères dans un communiqué. Prague a affirmé «suivre de près la situation dans la région d’El Guerguerate, à la frontière maroco-mauritanienne». Plusieurs responsables politiques en République tchèque soutiennent le plan d’autonomie proposé en 2007 par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara occidental. Une position exprimée publiquement en 2014 par le président du groupe parlementaire d'amitié Tchéquie-Maroc, Vaclav Zemek, et réitérée en avril 2019 à Rabat par le vice-président du Sénat tchèque, Jiří Oberfalzer. Pour mémoire, l’ancien ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar s’était rendu à Prague en novembre 2015 et eu des entretiens avec son homologue tchèque et le président de la république, en fonction depuis mars 2013.
La Hongrie a également réagi aux derniers développements qu’a connus la zone d'El Guerguerate. Le gouvernement de Budapest a réaffirmé «son ferme attachement au règlement pacifique de la situation dans la région du Sahara, dans le cadre des efforts onusiens, comme le reflète la politique menée par le Royaume du Maroc». Le ministère hongrois des Affaires étrangères a réitéré son «soutien aux efforts menés sous les auspices exclusifs des Nations unies, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable de la question du Sahara, reposant sur la notion de compromis». «La Hongrie a tenu à souligner sa sincère reconnaissance pour le rôle stabilisateur que joue le Maroc dans toute la région.» Pour mémoire, le ministère des Affaires étrangères a souligné, fin mai 2020 dans une correspondance adressée à l’ambassade du royaume, que la Hongrie n’entretient aucun lien avec la «RASD». Une précision qui intervenait après la publication, quelques jours auparavant, d’un livre en langue hongroise avançant que Budapest a des relations diplomatiques avec le mouvement séparatiste.
La Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie et le Maroc sont des membres du Processus de Varsovie, lancé par les Etats-Unis le 14 février 2019 dans la capitale polonaise. Les représentants de ces trois Etats ont pris part, en mars 2020, à la réunion de Marrakech consacrée à la lutte contre le terrorisme et le financement illicite des groupes armés.
L’Autriche, un autre pays de l’Europe centrale, a salué l’engagement du Maroc à maintenir le cessez-le-feu signé en 1991, indique son ministère des Affaires étrangères sur Twitter. Vienne a tenu à exprimer son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour éviter une escalade des tensions au Sahara. L’Autriche a également appelé les parties à une reprise du processus politique sous l’égide de l’ONU.uer l’attachement du Maroc au cessez-le-feu.
La Pologne, par la voix de son ambassade à Rabat, a rejoint le groupe des pays européens qui se sont félicités de la reprise de la circulation des biens et personnes à travers le passage d’El Guerguerate. La chancellerie a exprimé «l’alignement de Varsovie sur les déclarations formulées par le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et de la Politique de sécurité, M. Josep Borrell, au sujet de la situation dans la zone d’El Guerguerate». La Pologne confirme ainsi «l’importance de la préservation de la liberté de circulation et des échanges transfrontaliers dans la zone d’El Guerguerate, au vu de son impact important dans toute la région du Sahel».
ya biladi
La liste des pays convaincus par les motivations marocaines visant à mettre un terme à trois semaines de blocage du passage d’El Guerguerate imposé par des éléments du Polisario, s’allonge. Après les Etats arabes, de l'Union africaine, d'Amérique latine et des Caraïbes, les manifestations de solidarité se multiplient en Europe centrale.
La Bulgarie a «salué le rétablissement de la libre circulation civile et commerciale dans la région d’El Guergarate», souligne un communiqué du ministère bulgare des Affaires étrangères. «La Bulgarie est bien consciente de l’importance du rétablissement du trafic civil et commercial dans la région (…) la stabilité de la région revêt une grande importance pour la sécurité de l’Union européenne», poursuit le communiqué. La Bulgarie a également réitéré son soutien pour une solution pacifique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional, sous l’égide des Nations unies et basée sur le compromis. Cette position exprimée par Sofia s’inscrit en droite ligne avec la politique adoptée par ce pays d’Europe centrale vis-à-vis de la question du Sahara. Le différend territorial était, d’ailleurs, au cœur de l’agenda de Nasser Bourita lors de sa visite, en septembre 2018, en Bulgarie.
La République tchèque, un autre pays d’Europe centrale, s’est félicité de «l’engagement du Maroc à maintenir le cessez-le-feu négocié par l’ONU en 1991, et appelé le Polisario à faire de même», indique le ministère tchèque des affaires étrangères dans un communiqué. Prague a affirmé «suivre de près la situation dans la région d’El Guerguerate, à la frontière maroco-mauritanienne». Plusieurs responsables politiques en République tchèque soutiennent le plan d’autonomie proposé en 2007 par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara occidental. Une position exprimée publiquement en 2014 par le président du groupe parlementaire d'amitié Tchéquie-Maroc, Vaclav Zemek, et réitérée en avril 2019 à Rabat par le vice-président du Sénat tchèque, Jiří Oberfalzer. Pour mémoire, l’ancien ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar s’était rendu à Prague en novembre 2015 et eu des entretiens avec son homologue tchèque et le président de la république, en fonction depuis mars 2013.
La Hongrie a également réagi aux derniers développements qu’a connus la zone d'El Guerguerate. Le gouvernement de Budapest a réaffirmé «son ferme attachement au règlement pacifique de la situation dans la région du Sahara, dans le cadre des efforts onusiens, comme le reflète la politique menée par le Royaume du Maroc». Le ministère hongrois des Affaires étrangères a réitéré son «soutien aux efforts menés sous les auspices exclusifs des Nations unies, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable de la question du Sahara, reposant sur la notion de compromis». «La Hongrie a tenu à souligner sa sincère reconnaissance pour le rôle stabilisateur que joue le Maroc dans toute la région.» Pour mémoire, le ministère des Affaires étrangères a souligné, fin mai 2020 dans une correspondance adressée à l’ambassade du royaume, que la Hongrie n’entretient aucun lien avec la «RASD». Une précision qui intervenait après la publication, quelques jours auparavant, d’un livre en langue hongroise avançant que Budapest a des relations diplomatiques avec le mouvement séparatiste.
La Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie et le Maroc sont des membres du Processus de Varsovie, lancé par les Etats-Unis le 14 février 2019 dans la capitale polonaise. Les représentants de ces trois Etats ont pris part, en mars 2020, à la réunion de Marrakech consacrée à la lutte contre le terrorisme et le financement illicite des groupes armés.
L’Autriche, un autre pays de l’Europe centrale, a salué l’engagement du Maroc à maintenir le cessez-le-feu signé en 1991, indique son ministère des Affaires étrangères sur Twitter. Vienne a tenu à exprimer son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour éviter une escalade des tensions au Sahara. L’Autriche a également appelé les parties à une reprise du processus politique sous l’égide de l’ONU.uer l’attachement du Maroc au cessez-le-feu.
La Pologne, par la voix de son ambassade à Rabat, a rejoint le groupe des pays européens qui se sont félicités de la reprise de la circulation des biens et personnes à travers le passage d’El Guerguerate. La chancellerie a exprimé «l’alignement de Varsovie sur les déclarations formulées par le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et de la Politique de sécurité, M. Josep Borrell, au sujet de la situation dans la zone d’El Guerguerate». La Pologne confirme ainsi «l’importance de la préservation de la liberté de circulation et des échanges transfrontaliers dans la zone d’El Guerguerate, au vu de son impact important dans toute la région du Sahel».
ya biladi
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