Le Télégramme Publié le 06 novembre 2020 à 19h55
Ce vendredi, une lycéenne brestoise a été condamnée à de la prison avec sursis pour avoir approuvé l’acte barbare du meurtrier de Samuel Paty, lors de l’hommage national qui lui était rendu lundi dernier.
« Que signifie le mot influençable ? », a demandé la jeune fille de 18 ans qui comparaissait ce vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Brest, pour apologie publique d’un acte de terrorisme. « Influençable, cela signifie qu’on ne réfléchit pas, qu’on s’informe mal, qu’on redit des choses sans y réfléchir, sans esprit critique », lui a précisé le président du tribunal correctionnel.
Lundi dernier, après la minute de silence dans le cadre de l’hommage national à Samuel Paty - le professeur d’histoire décapité pour avoir montré les caricatures de Mahomet - un débat s’ensuit dans une classe de CAP d’un lycée brestois. « C’était mérité, il l’avait cherché, j’aurais fait pareil », lâche alors une jeune fille de 18 ans. La jeune fille est exclue pour 19 jours de son établissement, puis placée en garde à vue mercredi, au service de la police judiciaire, pour apologie d’un acte de terrorisme. Une perquisition est réalisée à son domicile, qui ne donne rien.
« Ma parole a dépassé ma pensée »
« Je m’excuse pour ces propos. Désormais, je comprends la différence entre l’État islamique et la religion musulmane. Ma parole a dépassé ma pensée », a-t-elle reconnu, ce vendredi à la barre du tribunal, très émue. Le tribunal lui a alors demandé d’où lui venaient ses propos. Les réseaux sociaux, un peu. Ses amis, aussi.
Après délibération, le tribunal l’a condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour apologie d’acte de terrorisme. La jeune fille devra également suivre un stage de citoyenneté.
Ce vendredi, une lycéenne brestoise a été condamnée à de la prison avec sursis pour avoir approuvé l’acte barbare du meurtrier de Samuel Paty, lors de l’hommage national qui lui était rendu lundi dernier.
« Que signifie le mot influençable ? », a demandé la jeune fille de 18 ans qui comparaissait ce vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Brest, pour apologie publique d’un acte de terrorisme. « Influençable, cela signifie qu’on ne réfléchit pas, qu’on s’informe mal, qu’on redit des choses sans y réfléchir, sans esprit critique », lui a précisé le président du tribunal correctionnel.
Lundi dernier, après la minute de silence dans le cadre de l’hommage national à Samuel Paty - le professeur d’histoire décapité pour avoir montré les caricatures de Mahomet - un débat s’ensuit dans une classe de CAP d’un lycée brestois. « C’était mérité, il l’avait cherché, j’aurais fait pareil », lâche alors une jeune fille de 18 ans. La jeune fille est exclue pour 19 jours de son établissement, puis placée en garde à vue mercredi, au service de la police judiciaire, pour apologie d’un acte de terrorisme. Une perquisition est réalisée à son domicile, qui ne donne rien.
« Ma parole a dépassé ma pensée »
« Je m’excuse pour ces propos. Désormais, je comprends la différence entre l’État islamique et la religion musulmane. Ma parole a dépassé ma pensée », a-t-elle reconnu, ce vendredi à la barre du tribunal, très émue. Le tribunal lui a alors demandé d’où lui venaient ses propos. Les réseaux sociaux, un peu. Ses amis, aussi.
Après délibération, le tribunal l’a condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour apologie d’acte de terrorisme. La jeune fille devra également suivre un stage de citoyenneté.
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