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Le Front Polisario prévient le Maroc que le maintien de sa vision actuelle du conflit "aura des conséquences fatales".
Le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, Mohamed Salem Uld Salek, a réagi aujourd'hui aux déclarations de son homologue marocain, Nasser Bourita, qui a qualifié le Front Polisario de "mafia". Salek a affirmé que ces déclarations démontrent le niveau politique et moral de «l'esclave d'un régime» corrompu, agressif, féodal et injuste.
En ce sens, le chef de la diplomatie sahraouie a averti le Maroc que le maintien de sa vision actuelle du conflit "aura des conséquences fatales" et a insisté sur le fait que la communauté internationale ne reconnaîtra jamais la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Dans un communiqué rendu public par le cabinet du ministre sahraoui des Affaires étrangères, le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Salem Uld al Salek, a ouvertement accusé Rabat de se soustraire à ses engagements pour tenter de cacher son échec lors de ces décennies pour éliminer la RASD.
En ce sens, le responsable sahraoui a qualifié la politique internationale marocaine de "mendicité" et a assuré que ses accords avec d'autres puissances étrangères ne profiteront pas au pays mais entraîneront une crise politique, économique et sociale plus grande.
"Ce que le Maroc appelle le projet d'autonomie est né mort et l'entêtement, l'insouciance et la fuite vont conduire le royaume du Maroc dans l'abîme", a insisté le ministre.
Tension au Sahara occidental
La brèche illégale à Guerguerat, le poste frontière illégal le plus achalandé du monde, reste fermée pour la quatrième journée consécutive par des manifestants sahraouis. Les dizaines de militants sahraouis résistent dans le fossé illégal et ne prévoient pas de se retirer pour le moment tant qu'ils n'auront pas obtenu leurs revendications, qui sont, entre autres, d'organiser ce référendum promis en 1991.
Le porte-parole du groupe de manifestants sahraouis, Limam Bachir, a remis un manifeste à un responsable de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), un responsable égyptien, qui a appelé au retrait des manifestants de la route, une question qui a été immédiatement rejetée par tous les manifestants.
Selon les organisateurs, l'idée est de monter un camp et de résister à cette brèche illégale pour que le monde puisse être témoin de la détermination des sahraouis à défendre leurs terres. C'est notre lutte et notre terre. "
Situation actuelle à El Guerguerat
Des dizaines de citoyens sahraouis venus des camps de réfugiés sahraouis et certains qui habitent les territoires du Sahara Occidental, ont entamé il y a quelques jours une marche en caravane à travers les territoires du Sahara Occidental sous le contrôle du Front Polisario pour manifester devant le mur de la honte, le mur défensif construit par le Maroc pour protéger les territoires du Sahara occidental qu'il occupe illégalement depuis 1975.
Les citoyens sahraouis ont approché, dans un acte héroïque, toutes les brèches illégales ouvertes le long du mur et dont les Marías et le trafic de drogue en provenance du Maroc rongent à l'aise, non seulement pour fermer ces brèches mais aussi pour dénoncer la passivité des Nations Unies présentes dans la zone depuis 1991.
Ces citoyens se sont retrouvés face à face avec les soldats marocains gardant le mur, brandissant les drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique et criant des slogans en faveur de l'indépendance et en faveur de la cessation de l'occupation marocaine.
Les manifestants ont également remis un manifeste aux forces onusiennes qui se sont rapidement rapprochées des lieux pour éviter tout conflit physique face à la tension notable qui régnait dans l'environnement entre les civils et les forces d'occupation marocaines.
Aujourd'hui, ces citoyens se sont déplacés vers la zone sud du Sahara occidental, El Guerguerat, où se trouve la plus grande et la plus fréquentée brèche de ce mur et d'où des centaines de camions avec des marchandises du Maroc voyagent quotidiennement vers tous les nations du continent africain.
Ce fossé illégal qui génère des millions de dollars de profits pour le Maroc et qui contribue à perpétuer l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, est sans aucun doute le lieu clé que les citoyens sahraouis ont décidé de fermer en campant juste à ce col et en levant des drapeaux sahraouis coupant tout trafic qui Il est d'usage de traverser cette zone.
Cette manifestation civile est, sans aucun doute, une forme de pression directe sur les Nations Unies qui doit éviter tout affrontement entre les manifestants et les troupes marocaines, tout en causant des millions de pertes à l'occupation marocaine.
Le message est clair, la situation actuelle est irréalisable et les Sahraouis sont prêts à utiliser tous les mécanismes et outils pacifiques qui sont entre leurs mains pour le manifester.
Le Maroc y envoie des troupes et le Front Polisario annonce qu'il est prêt pour la guerre.
L'armée marocaine a envoyé hier plus de troupes à la frontière du Sahara Occidental avec la Mauritanie où il y a une crise et des tensions après la fermeture de la brèche illégale à El Guerguerat par des manifestants pacifiques sahraouis.
Selon la presse locale, les forces d'occupation marocaines ont envoyé des troupes de renfort dans la région entre hier et ce matin, où se concentrent des dizaines de manifestations civiles sahraouies.
De même, il a été indiqué que les troupes envoyées à la frontière sud du territoire occupé par le Maroc devaient préparer une attaque imminente face à l'avancée des manifestations, qui pendant trois jours ont bloqué le passage dans cette brèche illégale.
Le Front Polisario n'exclut pas un retour aux armes.
Le ministre de la Sécurité et de la Documentation (Renseignement) et chef de la Commission de sécurité et de défense du Front Polisario, Abdalahi Lehbib Balal, a déclaré hier que toutes les options sont sur la table, y compris un retour à la lutte armée, notant que la fermeture de la violation illégale d'El Guerguerat n'est pas une tactique.
Dans un entretien avec le numérique mauritanien Al Akhbar, le dirigeant sahraoui a ouvertement accusé les Nations Unies de ne pas mettre en œuvre certains aspects de l'accord de paix signé entre le Front Polisario en 1991.
Lehbib Balal a estimé que le Maroc est responsable de la situation actuelle et a qualifié le poste frontière d'El Guerguerat d'illégal et le décrit comme une violation flagrante de l'accord de paix et un acte de provocation qui menace la paix et la sécurité dans la région.
Dans l'interview, qui sera publiée dans son intégralité dans les prochaines heures, le chef du renseignement sahraoui a demandé que la situation soit revenue à ce qu'elle était en 1991, indiquant que le Front Polisario attend depuis plus de trente ans pour mettre en œuvre les aspects de l'accord.
Madrid, 24 octobre 2020. - (ECSAHARAUI)
En ce sens, le chef de la diplomatie sahraouie a averti le Maroc que le maintien de sa vision actuelle du conflit "aura des conséquences fatales" et a insisté sur le fait que la communauté internationale ne reconnaîtra jamais la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Dans un communiqué rendu public par le cabinet du ministre sahraoui des Affaires étrangères, le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Salem Uld al Salek, a ouvertement accusé Rabat de se soustraire à ses engagements pour tenter de cacher son échec lors de ces décennies pour éliminer la RASD.
En ce sens, le responsable sahraoui a qualifié la politique internationale marocaine de "mendicité" et a assuré que ses accords avec d'autres puissances étrangères ne profiteront pas au pays mais entraîneront une crise politique, économique et sociale plus grande.
"Ce que le Maroc appelle le projet d'autonomie est né mort et l'entêtement, l'insouciance et la fuite vont conduire le royaume du Maroc dans l'abîme", a insisté le ministre.
Tension au Sahara occidental
La brèche illégale à Guerguerat, le poste frontière illégal le plus achalandé du monde, reste fermée pour la quatrième journée consécutive par des manifestants sahraouis. Les dizaines de militants sahraouis résistent dans le fossé illégal et ne prévoient pas de se retirer pour le moment tant qu'ils n'auront pas obtenu leurs revendications, qui sont, entre autres, d'organiser ce référendum promis en 1991.
Le porte-parole du groupe de manifestants sahraouis, Limam Bachir, a remis un manifeste à un responsable de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), un responsable égyptien, qui a appelé au retrait des manifestants de la route, une question qui a été immédiatement rejetée par tous les manifestants.
Selon les organisateurs, l'idée est de monter un camp et de résister à cette brèche illégale pour que le monde puisse être témoin de la détermination des sahraouis à défendre leurs terres. C'est notre lutte et notre terre. "
Situation actuelle à El Guerguerat
Des dizaines de citoyens sahraouis venus des camps de réfugiés sahraouis et certains qui habitent les territoires du Sahara Occidental, ont entamé il y a quelques jours une marche en caravane à travers les territoires du Sahara Occidental sous le contrôle du Front Polisario pour manifester devant le mur de la honte, le mur défensif construit par le Maroc pour protéger les territoires du Sahara occidental qu'il occupe illégalement depuis 1975.
Les citoyens sahraouis ont approché, dans un acte héroïque, toutes les brèches illégales ouvertes le long du mur et dont les Marías et le trafic de drogue en provenance du Maroc rongent à l'aise, non seulement pour fermer ces brèches mais aussi pour dénoncer la passivité des Nations Unies présentes dans la zone depuis 1991.
Ces citoyens se sont retrouvés face à face avec les soldats marocains gardant le mur, brandissant les drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique et criant des slogans en faveur de l'indépendance et en faveur de la cessation de l'occupation marocaine.
Les manifestants ont également remis un manifeste aux forces onusiennes qui se sont rapidement rapprochées des lieux pour éviter tout conflit physique face à la tension notable qui régnait dans l'environnement entre les civils et les forces d'occupation marocaines.
Aujourd'hui, ces citoyens se sont déplacés vers la zone sud du Sahara occidental, El Guerguerat, où se trouve la plus grande et la plus fréquentée brèche de ce mur et d'où des centaines de camions avec des marchandises du Maroc voyagent quotidiennement vers tous les nations du continent africain.
Ce fossé illégal qui génère des millions de dollars de profits pour le Maroc et qui contribue à perpétuer l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, est sans aucun doute le lieu clé que les citoyens sahraouis ont décidé de fermer en campant juste à ce col et en levant des drapeaux sahraouis coupant tout trafic qui Il est d'usage de traverser cette zone.
Cette manifestation civile est, sans aucun doute, une forme de pression directe sur les Nations Unies qui doit éviter tout affrontement entre les manifestants et les troupes marocaines, tout en causant des millions de pertes à l'occupation marocaine.
Le message est clair, la situation actuelle est irréalisable et les Sahraouis sont prêts à utiliser tous les mécanismes et outils pacifiques qui sont entre leurs mains pour le manifester.
Le Maroc y envoie des troupes et le Front Polisario annonce qu'il est prêt pour la guerre.
L'armée marocaine a envoyé hier plus de troupes à la frontière du Sahara Occidental avec la Mauritanie où il y a une crise et des tensions après la fermeture de la brèche illégale à El Guerguerat par des manifestants pacifiques sahraouis.
Selon la presse locale, les forces d'occupation marocaines ont envoyé des troupes de renfort dans la région entre hier et ce matin, où se concentrent des dizaines de manifestations civiles sahraouies.
De même, il a été indiqué que les troupes envoyées à la frontière sud du territoire occupé par le Maroc devaient préparer une attaque imminente face à l'avancée des manifestations, qui pendant trois jours ont bloqué le passage dans cette brèche illégale.
Le Front Polisario n'exclut pas un retour aux armes.
Le ministre de la Sécurité et de la Documentation (Renseignement) et chef de la Commission de sécurité et de défense du Front Polisario, Abdalahi Lehbib Balal, a déclaré hier que toutes les options sont sur la table, y compris un retour à la lutte armée, notant que la fermeture de la violation illégale d'El Guerguerat n'est pas une tactique.
Dans un entretien avec le numérique mauritanien Al Akhbar, le dirigeant sahraoui a ouvertement accusé les Nations Unies de ne pas mettre en œuvre certains aspects de l'accord de paix signé entre le Front Polisario en 1991.
Lehbib Balal a estimé que le Maroc est responsable de la situation actuelle et a qualifié le poste frontière d'El Guerguerat d'illégal et le décrit comme une violation flagrante de l'accord de paix et un acte de provocation qui menace la paix et la sécurité dans la région.
Dans l'interview, qui sera publiée dans son intégralité dans les prochaines heures, le chef du renseignement sahraoui a demandé que la situation soit revenue à ce qu'elle était en 1991, indiquant que le Front Polisario attend depuis plus de trente ans pour mettre en œuvre les aspects de l'accord.
Madrid, 24 octobre 2020. - (ECSAHARAUI)
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