Etonnant quand même que l'avion marocain était commandé par un équipage totalement français?
Ceci prouve indéniablement que la dictature marocaine fut complice de son tututeur français (Cf:indépendance dans l'interdépendance) afin de détourner l'appareil devant amener la délégation algérienne à Tunis.
- Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.
(...).
Des avions de chasse pour dérouter l'avion marocain
Ils regagnent ainsi Madrid, puis Nador où ils croisent Hafid Ibrahim et Abderrahman Youssoufi, selon le récit de Maurice Buttin dans «Ben Barka, Hassan II, De Gaule : ce que je sais d’eux» (Editions Karthala, 2010).
Le 21 octobre, un communiqué commun rappelle «la position du souverain dans le conflit voisin». La France, outré, suspend les négociations franco-marocaines sur l’interdépendance ouvertes après le 2 mars. La France prend sa revanche en portant un coup dur au FLN et à la souveraineté du Maroc. «Elle fait détourner un avion portant les couleurs marocaines et menant à son bord Ben Bella et ses amis, hôtes officiels du roi du Maroc», raconte Maâti Monjib dans «La monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir» (Editions L'Harmattan, 1992).
Le 22 octobre 1956, et suite aux conseils de ses proches, Mohammed V emprunte son avion royal, en compagnie notamment de Hafid et Youssoufi. Les dirigeants algériens, qui partent aussi vers la Tunisie, sont à bord d’un autre appareil, appartenant à la Compagnie chérifienne du transport aérien, sous le nom de «F OABV», comme le raconte l’historienne Mounya Essemlali dans son article «Le Maroc entre la France et l’Algérie (1956-1962)», paru dans la revue «Relations internationales» (Editions Presses universitaires de France, numéro 146, 2011). Mais cet appareil sera interpellé par les autorités françaises dans un acte de piraterie aérienne.
Ya...bi
Ceci prouve indéniablement que la dictature marocaine fut complice de son tututeur français (Cf:indépendance dans l'interdépendance) afin de détourner l'appareil devant amener la délégation algérienne à Tunis.
- Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.
(...).
Des avions de chasse pour dérouter l'avion marocain
Ils regagnent ainsi Madrid, puis Nador où ils croisent Hafid Ibrahim et Abderrahman Youssoufi, selon le récit de Maurice Buttin dans «Ben Barka, Hassan II, De Gaule : ce que je sais d’eux» (Editions Karthala, 2010).
Le 21 octobre, un communiqué commun rappelle «la position du souverain dans le conflit voisin». La France, outré, suspend les négociations franco-marocaines sur l’interdépendance ouvertes après le 2 mars. La France prend sa revanche en portant un coup dur au FLN et à la souveraineté du Maroc. «Elle fait détourner un avion portant les couleurs marocaines et menant à son bord Ben Bella et ses amis, hôtes officiels du roi du Maroc», raconte Maâti Monjib dans «La monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir» (Editions L'Harmattan, 1992).
Le 22 octobre 1956, et suite aux conseils de ses proches, Mohammed V emprunte son avion royal, en compagnie notamment de Hafid et Youssoufi. Les dirigeants algériens, qui partent aussi vers la Tunisie, sont à bord d’un autre appareil, appartenant à la Compagnie chérifienne du transport aérien, sous le nom de «F OABV», comme le raconte l’historienne Mounya Essemlali dans son article «Le Maroc entre la France et l’Algérie (1956-1962)», paru dans la revue «Relations internationales» (Editions Presses universitaires de France, numéro 146, 2011). Mais cet appareil sera interpellé par les autorités françaises dans un acte de piraterie aérienne.
Ya...bi
Commentaire