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Qui sont les têtes de file du coup d'Etat au Mali ?
Le décret est signé Assimi Goita, en vertu de l'acte fondamental du CNSP en date du 24 Août 2020 !
Y est nommé un directeur du matériels, des hydrocarbures et du transport des armées.
2 remarques :
- Assimi Goita est officieusement le président du Mali.. (voire entête du document plus bas)
- L'armée prend indirectement le contrôle d'un secteur clé au Mali : Les Hydrocarbures
RFI Mali: comment la France a tourné la page IBK
Publié le : 28/08/2020 - 16:37
Le président français Emmanuel macron et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta à l'Elysée, le 31 octobre 2017.
Il y a une semaine, la Cédéao, la communauté des États ouest-africains, exigeait encore le retour d'Ibrahim Boubacar Keïta à la tête du Mali. Cette condition n'est plus d'actualité et les négociations avec la junte au pouvoir portent désormais sur l'organisation de la transition politique dans le pays. De son côté, la France, partenaire privilégié du Mali notamment sur le plan militaire, a lâché IBK, son allié depuis sept ans, beaucoup plus vite.
Le ministre des Affaires étrangères français a déclaré ce jeudi sur RTL : « Il y a eu un coup d'État que nous condamnons, mais il y a aussi eu la démission d'Ibrahim Boubacar Keïta. » En séparant bien le désordre constitutionnel en cours du départ du chef de l'État, Jean Yves Le Drian a acté définitivement, comme la Cédéao, la fin de l'ère IBK.
Le retour d’IBK jugé « irréaliste »
Le chef de la diplomatie française a même ajouté que l'ex-président malien avait déjà eu « de nombreuses alertes » du président français « Emmanuel Macron lors de la réunion [du G5] de Nouakchott fin juin », ainsi que de ses homologues ouest africains.
Dès le lendemain du putsch, une note diplomatique a été envoyée aux ambassades françaises de la région pour signifier que le retour d'IBK était « irréaliste ».
Gangréné par la corruption et le clientélisme, peu efficace sur le front sécuritaire face aux jihadistes, IBK était aussi depuis début juin la cible d’une coalition de l’opposition, le M5-RFP, qui organise de grandes manifestations à Bamako depuis trois mois. « Il y avait une crise de confiance de la part du peuple malien et une impasse politique qui menaçait d'affecter le fonctionnement de l'armée », analyse l'ancien ambassadeur français à Bamako Nicolas Normand qui a publié en 2019 Le grand livre de l'Afrique (éditions Eyrolles).
Priorité à la sécurité
De plus, explique ce dernier, « la junte qui a pris le pouvoir est apparue assez modérée et assez structurée » en annonçant vouloir transmettre le pouvoir aux civils avec l'organisation de nouvelles élections.
« Des déclarations rassurantes pour Paris » qui a vite conclu que ce coup d'Etat « était un moindre mal », explique l'ancien diplomate. D'abord de manière informelle, puis officiellement, un rapprochement s'est donc opéré avec les putschistes pour « accompagner la junte vers un retour à l'ordre démocratique ». Selon Nicolas Normand, cela montre bien que les Français ont profité de la crise pour écarter cet allié au piètre bilan et passer rapidement à autre chose, privilégiant comme d'habitude la stabilité de la zone.
Dans un rapport, l'International Crisis Group estime que la crise témoigne d'ailleurs d'un échec de cette stratégie du tout-sécuritaire au Mali.
« En privilégiant la sécurité sur la gouvernance, les partenaires du Mali ont négligé le fait qu’un État compétent et pourvoyeur de services est un fondement indispensable de la stabilité du pays et de la région », écrivent les chercheurs.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, est arrivé dimanche à Bamako, pour sa seconde visite en moins d'un mois depuis la prise de pouvoir par les militaires au Mali et le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta.
M. Boukadoum "aura une série d'entretiens avec plusieurs interlocuteurs maliens et internationaux sur la situation au Mali", précise ce communiqué diffusé par l'agence officielle.
Déplacement de Boukadoum au Niger aussi - visite de travail !
Pour le Mali, la diplomatie algerienne met tout son savoir-faire..
La solution malienne sera à 90% algerienne.. a déclaré Tebboune !!
Le Président Tebboune a assuré, par ailleurs, que l'Algérie suivait de près la situation au Mali avec lequel elle est en contact permanent, exprimant son souhait de voir "la période de transition réduite au minimum, outre une personnalité civile à la tête de l'Etat pour que nous puissions contribuer au règlement de la crise dans ce pays".
A ce propos, il affirmé que "l'Algérie n'a pas eu de discussions ni de concertations avec aucune partie internationale de l'extérieur concernant cette question", ajoutant que "90% de la solution malienne est algérienne...".
La solution malienne sera à 90% algerienne.. a déclaré Tebboune !!
La solution malienne sera à 100% malienne, sinon c'est l’échec, tebounne et son boukadoume se cherche une légitimité sur le dos des autres....ils ne l'auront pas et tout le monde sait ce qui se passent en Algérie, depuis 62....
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