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Golfe Persique: la normalisation avec Israël passe mal

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  • Golfe Persique: la normalisation avec Israël passe mal

    Beaucoup de pays du Golfe voient dans l’accord entre les Émirats arabes unis et Israël une trahison à la cause palestinienne.

    L’annonce d’une normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël a fait l’effet d’une bombe diplomatique. La nouvelle, une première dans le golfe Persique, est accueillie avec malaise voire hostilité. Beaucoup dans la région y voient une trahison à la cause palestinienne.

    En devenant le premier pays du golfe Persique à établir des relations officielles avec l’État hébreu, les Émirats arabes unis sont dépeints dans les médias locaux comme le chantre de la «paix», dans une région particulièrement divisée et sous tension avec le voisin iranien.

    Dans les cinq autres pays du conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Koweït et Oman), la pilule ne passe pas auprès de tout le monde. Après l’annonce surprise par le président américain, Donald Trump, de cet accord «historique», les yeux se sont tournés vers l’Arabie saoudite, première puissance arabe, alliée des Émirats et qui s’est discrètement rapprochée d’Israël ces dernières années. Mais Ryad n’a pas réagi. Sur les réseaux sociaux, les jeunes saoudiens, très actifs, ont largement relayé le hashtag très populaire dans le Golfe «la normalisation est une trahison».

    «Poignard dans le dos»

    Bahreïn a été le premier pays de la région à saluer l’accord négocié par les États-Unis, un très proche allié. Plusieurs partis d’opposition ont dénoncé dans un communiqué commun «toute normalisation avec l’entité sioniste».

    «C’est une trahison, un coup de poignard dans le dos des frères palestiniens», fustige un père de famille bahreïni qui a requis l’anonymat. Manama, particulièrement hostile à l’Iran à l’instar d’Israël et des Émirats, pourrait bien emboîter le pas à ces derniers, selon des analystes. «Malheureusement, je ne pourrai rien faire d’autre que protester sur les réseaux sociaux à cause de la situation sécuritaire», dit-il à l’AFP, en référence à la répression menée par les autorités contre les voix critiques dans ce royaume.
    (...).
    «Pas un vrai pays»

    Jeudi, les Émirats arabes unis ont assuré que leur accord prévoyait de «mettre fin à toute annexion supplémentaire» de territoires palestiniens en Cisjordanie. Mais le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a averti que l’annexion était simplement «reportée».

    Le Qatar, qui n’a pas réagi à l’annonce de jeudi, est depuis 2017 en crise diplomatique avec les Émirats, l’Arabie saoudite, Bahreïn et l’Égypte, qui l’accusent de soutien aux mouvements islamistes et de connivence avec l’Iran. Très proche des États-Unis, Doha dément ces allégations. «Je ne crois pas qu’Israël soit un vrai pays», dit à l’AFP le jeune étudiant qatari en colère. Il rejette toute normalisation pendant que «les Palestiniens se battent pour leur terre avec des pierres contre des chars».

    TDG.ch

  • #2
    La cause Palestinienne a été enterrée le jour ou Arafat a accepté les accords d'Oslo, une partie du budget de l'autorité palestinienne est assurée par l'entité sioniste..
    - Dans ces accords, il est clairement stipulé que la police palestinienne DOIT activement coopérer avec sionistes pour traquer les résistants (terroristes !) palestiniens..

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