La Turquie est prête à restaurer le port de Beyrouth, dévasté par la double explosion de mardi, a déclaré ce 8 août le vice-Président turc Fuat Oktay lors de sa visite au Liban. Il a également proposé aux autorités libanaises d'utiliser le port turc de Mersin jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre.
Le vice-Président turc Fuat Oktay a annoncé ce 8 août la volonté d'Ankara de reconstruire le port de Beyrouth soufflé par l'explosion de mardi.
«La Turquie est prête à reconstruire le port gravement endommagé de Beyrouth et les bâtiments environnants», a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise, diffusée par l’agence Anadolu.
«Actuellement, les équipes turques de recherche et de sauvetage continuent de travailler à Beyrouth, à ce jour, notre pays a envoyé 400 tonnes de provision», a souligné M.Oktay.
En outre, le vice-Président a proposé aux autorités libanaises d'utiliser le port turc de Mersin, en Méditerranée, jusqu’à ce que celui de Beyrouth se rétablisse.
«[Lors d'une réunion avec le Président libanais Michel Aoun, ndlr], nous avons déclaré que notre port de Mersin pourrait être utilisé par le Liban jusqu'à ce que le port de Beyrouth soit restauré», a-t-il indiqué, en ajoutant que le Liban pourra également utiliser les entrepôts qui s'y trouvent.
«Après l'arrivée des marchandises à Mersin, tout pourra être livré au Liban par petits navires», a déclaré M.Oktay lors de sa visite.
Il a également indiqué que, si nécessaire, les victimes de l'explosion pourraient être transportées en ambulance en Turquie pour être traitées dans le pays.
Explosions dévastatrices
Une double explosion s’est produite le 4 août dans le port de Beyrouth, non loin de la base de la marine.
L’onde de choc a détruit ou endommagé des dizaines de bâtiments et véhicules, soufflant les vitres dans plusieurs quartiers de la ville. Selon un bilan officiel, au moins 154 personnes ont été tuées, près de 5.000 autres blessées et plusieurs dizaines sont portées disparues.
La déflagration aurait été provoquée par la réaction de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium confisquées par les douanes libanaises en 2014 et stockées dans la zone portuaire.
Le 6 août, au terme de sa visite dans la capitale libanaise, Emmanuel Macron a formulé l’idée d’une enquête internationale pour tirer au clair les circonstances dans lesquelles s'est produite la puissante explosion, mais le Président du Liban Michel Aoun l’a rejetée.
Sputnik
Le vice-Président turc Fuat Oktay a annoncé ce 8 août la volonté d'Ankara de reconstruire le port de Beyrouth soufflé par l'explosion de mardi.
«La Turquie est prête à reconstruire le port gravement endommagé de Beyrouth et les bâtiments environnants», a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise, diffusée par l’agence Anadolu.
«Actuellement, les équipes turques de recherche et de sauvetage continuent de travailler à Beyrouth, à ce jour, notre pays a envoyé 400 tonnes de provision», a souligné M.Oktay.
En outre, le vice-Président a proposé aux autorités libanaises d'utiliser le port turc de Mersin, en Méditerranée, jusqu’à ce que celui de Beyrouth se rétablisse.
«[Lors d'une réunion avec le Président libanais Michel Aoun, ndlr], nous avons déclaré que notre port de Mersin pourrait être utilisé par le Liban jusqu'à ce que le port de Beyrouth soit restauré», a-t-il indiqué, en ajoutant que le Liban pourra également utiliser les entrepôts qui s'y trouvent.
«Après l'arrivée des marchandises à Mersin, tout pourra être livré au Liban par petits navires», a déclaré M.Oktay lors de sa visite.
Il a également indiqué que, si nécessaire, les victimes de l'explosion pourraient être transportées en ambulance en Turquie pour être traitées dans le pays.
Explosions dévastatrices
Une double explosion s’est produite le 4 août dans le port de Beyrouth, non loin de la base de la marine.
L’onde de choc a détruit ou endommagé des dizaines de bâtiments et véhicules, soufflant les vitres dans plusieurs quartiers de la ville. Selon un bilan officiel, au moins 154 personnes ont été tuées, près de 5.000 autres blessées et plusieurs dizaines sont portées disparues.
La déflagration aurait été provoquée par la réaction de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium confisquées par les douanes libanaises en 2014 et stockées dans la zone portuaire.
Le 6 août, au terme de sa visite dans la capitale libanaise, Emmanuel Macron a formulé l’idée d’une enquête internationale pour tirer au clair les circonstances dans lesquelles s'est produite la puissante explosion, mais le Président du Liban Michel Aoun l’a rejetée.
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