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Qui perd le plus de la guerre au Sahara?
¿Quién pierde más con la guerra en el Sáhara?
Barcelone, 7 août 2020. - (ECSAHARAUI)
OPINION
Par Mah Iahdih Nan / ECS
Allez-y, je n'ai pas l'intention de faire une chanson gratuite à la guerre, loin de là. Le simple fait d'être sahraoui m'empêche déjà de faire l'éloge de la guerre, puisque tous les sahraouis à un degré moindre ou plus grand ont subi les ravages de la guerre avec la perte d'un être cher. Ce que personne ne peut remettre en question, c'est le droit de défendre un peuple dont les droits les plus élémentaires sont bafoués en toute impunité jour après jour. Et surtout lorsqu'ils se sont vu refuser à plusieurs reprises l'exercice de ces droits légitimes et largement reconnus.
OPINIÓN
Por Mah Iahdih Nan/ECS
Vaya por delante que no pretendo hacer un canto gratuito a la guerra, ni mucho menos. El solo hecho de ser Saharaui ya me impide pregonar loas a la guerra, ya que todos los saharauis en menor o mayor medida hemos sufrimos los estragos de la guerra con la perdida de algún ser querido. Lo que nadie puede poner en cuestión es el derecho a la defensa de un pueblo que día tras día son atropellados de forma impune sus derechos más elementales. Y sobre todo cuando le han sido negados de forma reiterada el ejercicio de esos legítimos y sobradamente reconocidos derechos.
Bien que cela semble répétitif et cliché, je veux chanter à la défense des droits de l'homme, de la légalité internationale et du droit international, que malheureusement pour leur défense, le peuple sahraoui n'a laissé aucune autre option que de prendre les armes pour défendre ce qu'il c'est à lui.
Concernant la démission de M. Kohler et les questions peu flatteuses qui s'ouvrent à l'horizon et surtout sur les quelques possibilités et perspectives d'une solution pacifique, juste, durable et équitable au conflit sahraoui. Face à cette fermeture, obstination, obstination et obstruction imposées par le régime féodal marocain et son grand partisan de l'État français immoral, il reste une ressource très vantée et utilisée ces dernières années, qui est sans aucun doute la guerre. Le discours sur qui gagne ou perd avec le retour aux armes, c'est entrer dans une zone boueuse dont il serait difficile de sortir, cependant, la dure réalité nous dit que, mis à part les fabricants et les vendeurs d'armes qui sont les seuls à gagner avec guerres, il y a toujours ceux qui perdent plus qu'ils ne gagnent de la guerre.
Aunque suene a reiterativo y tópico, quiero hacer un canto a la defensa de los DDHH, de la legalidad internacional y el Derecho internacional, que desgraciadamente para su defensa, al pueblo Saharaui no le han dejado otra opción que empuñar las armas para defender lo que es suyo.
A propósito de la dimisión del Sr. Kohler y de las interrogantes nada halagüeñas que se abren en el horizonte y sobre todo de las pocas posibilidades y perspectivas de una solución pacifica, justa, duradera y equitativa del conflicto saharaui. Ante esta cerrazón, obstinación testarudez y obstaculización impuesta por el régimen feudal Marroquí y su gran valedor el inmoral estado Francés, queda un recurso muy cacareado y utilizado en los últimos años, que es sin duda la guerra. Disertar sobre quien gana o pierde con la vuelta a las armas es entrar en una zona fangosa de la que costaría salir, sin embargo, la cruda realidad nos dice, que a parte de los fabricantes y vendedores de armas que son los únicos que ganan con las guerras, siempre hay quien pierde mas de los que gana con la guerra.
Pour essayer d'ajuster le raisonnement précédent au conflit sahraoui, je pense qu'il y a peu de doute sur qui est le grand perdant avec le retour des hostilités et cela ne peut être que l'infâme autocratie marocaine, soutenue par l'hypocrisie occidentale.
A priori et après une analyse superficielle, les sahraouis ont tout à perdre (manque de moyens et de ressources, faible population, seules l'Algérie et l'Afrique du Sud les soutiennent, etc.) contre le Maroc (ils sont soutenus par la France, les USA et les monarchies féodales du Golfe , il y a 32 millions de personnes etc.). Ce sont les premières conclusions de tout profane sur le sujet, cependant, personne ne remet en question ce que les deux parties gagnent avec la situation actuelle du "ststus quo", la réponse est relativement simple: les Sahraouis ne gagnent absolument RIEN et le Makhzen gagne pratiquement tout; Il jouit du pillage et de l'exploitation des ressources naturelles du territoire avec tranquillité, il jouit d'une impunité totale de la part des puissances et organismes internationaux, personne ne lui reproche d'occuper un territoire NON-AUTONOME par la force, personne ne lui attire l'attention pour abus et débordement les droits de l'homme des Sahraouis; au contraire, ils l'encouragent, l'encouragent et dans certains cas comme la France, l'Espagne et l'Union européenne partagent le butin avec lui. Bref, l'Etat féodal marocain jouit d'une situation privilégiée de stabilité absolue, détendu et profitant de sa zone de confort, ça ne peut pas être mieux.
Par conséquent, il est parfaitement clair qui perd le plus avec le retour à la guerre, si à tout cela on ajoute que le retour de la guerre sera total et liquidera toutes les zones de confort, celles des Sahraouis sont peu nombreuses, voire inexistantes et ceux des MAJZEN qui sont innombrables. Quelqu'un a commencé à évaluer les conséquences, pour le Makhzen et pour sa protectrice, la France, du résultat d'un missile lancé par le Front Polisario avec la cible sur la Plaza de Jamee Lefna. Je vous avance la réponse; Ce sera la ruine totale pour le Makhzen, son tourisme sexuel et cannabique, et un désastre pour les investissements millionnaires du maître français. En ne restant pas, il n'y aura plus d'immigrants pour faire pression et faire chanter l'Europe.
Pour un Etat comme le Marocain, dont plus de 65% de son PIB provient du SAHARA, DE L'IMMIGRATION ET DE LA DROGUE, une guerre conduirait au chaos total, il est déjà sans guerre, imaginez que ses trois joyaux cessent de fonctionner pleinement et que les caisses de la royauté féodale cessent de recevoir ces revenus millionnaires qui, en cas de guerre, se limiteraient à l'expression minimale.
La machinerie de propagande du Makhzen et de ses alliés nous a dévoré la tête au cours des 27 dernières années avec lesquelles les Sahraouis n'ont rien pour faire la guerre et que nous serions de la chair à canon et l'idée s'est installée dans l'imaginaire populaire des Sahraouis et de leurs copains. Mais la réalité est bien différente pour ceux qui ne veulent pas de guerre, car ce sont eux qui perdent le plus, c'est celui qui répand la même propagande, qui est le makhzen.
Personne ne peut vous encourager à faire quelque chose d'aussi nocif et destructeur que la guerre, mais si vous êtes écrasé, piétiné, annulé et les portes fermées, les fenêtres et les fissures et que vous voulez survivre, vous devrez sortir quelque part, et il ne fait aucun doute que que le Maroc, la France et l'ONU, les Sahraouis n'ont laissé qu'une seule alternative: la GUERRE.
Barcelone, 7 août 2020. - (ECSAHARAUI)
OPINION
Par Mah Iahdih Nan / ECS
Allez-y, je n'ai pas l'intention de faire une chanson gratuite à la guerre, loin de là. Le simple fait d'être sahraoui m'empêche déjà de faire l'éloge de la guerre, puisque tous les sahraouis à un degré moindre ou plus grand ont subi les ravages de la guerre avec la perte d'un être cher. Ce que personne ne peut remettre en question, c'est le droit de défendre un peuple dont les droits les plus élémentaires sont bafoués en toute impunité jour après jour. Et surtout lorsqu'ils se sont vu refuser à plusieurs reprises l'exercice de ces droits légitimes et largement reconnus.
OPINIÓN
Por Mah Iahdih Nan/ECS
Vaya por delante que no pretendo hacer un canto gratuito a la guerra, ni mucho menos. El solo hecho de ser Saharaui ya me impide pregonar loas a la guerra, ya que todos los saharauis en menor o mayor medida hemos sufrimos los estragos de la guerra con la perdida de algún ser querido. Lo que nadie puede poner en cuestión es el derecho a la defensa de un pueblo que día tras día son atropellados de forma impune sus derechos más elementales. Y sobre todo cuando le han sido negados de forma reiterada el ejercicio de esos legítimos y sobradamente reconocidos derechos.
Bien que cela semble répétitif et cliché, je veux chanter à la défense des droits de l'homme, de la légalité internationale et du droit international, que malheureusement pour leur défense, le peuple sahraoui n'a laissé aucune autre option que de prendre les armes pour défendre ce qu'il c'est à lui.
Concernant la démission de M. Kohler et les questions peu flatteuses qui s'ouvrent à l'horizon et surtout sur les quelques possibilités et perspectives d'une solution pacifique, juste, durable et équitable au conflit sahraoui. Face à cette fermeture, obstination, obstination et obstruction imposées par le régime féodal marocain et son grand partisan de l'État français immoral, il reste une ressource très vantée et utilisée ces dernières années, qui est sans aucun doute la guerre. Le discours sur qui gagne ou perd avec le retour aux armes, c'est entrer dans une zone boueuse dont il serait difficile de sortir, cependant, la dure réalité nous dit que, mis à part les fabricants et les vendeurs d'armes qui sont les seuls à gagner avec guerres, il y a toujours ceux qui perdent plus qu'ils ne gagnent de la guerre.
Aunque suene a reiterativo y tópico, quiero hacer un canto a la defensa de los DDHH, de la legalidad internacional y el Derecho internacional, que desgraciadamente para su defensa, al pueblo Saharaui no le han dejado otra opción que empuñar las armas para defender lo que es suyo.
A propósito de la dimisión del Sr. Kohler y de las interrogantes nada halagüeñas que se abren en el horizonte y sobre todo de las pocas posibilidades y perspectivas de una solución pacifica, justa, duradera y equitativa del conflicto saharaui. Ante esta cerrazón, obstinación testarudez y obstaculización impuesta por el régimen feudal Marroquí y su gran valedor el inmoral estado Francés, queda un recurso muy cacareado y utilizado en los últimos años, que es sin duda la guerra. Disertar sobre quien gana o pierde con la vuelta a las armas es entrar en una zona fangosa de la que costaría salir, sin embargo, la cruda realidad nos dice, que a parte de los fabricantes y vendedores de armas que son los únicos que ganan con las guerras, siempre hay quien pierde mas de los que gana con la guerra.
Pour essayer d'ajuster le raisonnement précédent au conflit sahraoui, je pense qu'il y a peu de doute sur qui est le grand perdant avec le retour des hostilités et cela ne peut être que l'infâme autocratie marocaine, soutenue par l'hypocrisie occidentale.
A priori et après une analyse superficielle, les sahraouis ont tout à perdre (manque de moyens et de ressources, faible population, seules l'Algérie et l'Afrique du Sud les soutiennent, etc.) contre le Maroc (ils sont soutenus par la France, les USA et les monarchies féodales du Golfe , il y a 32 millions de personnes etc.). Ce sont les premières conclusions de tout profane sur le sujet, cependant, personne ne remet en question ce que les deux parties gagnent avec la situation actuelle du "ststus quo", la réponse est relativement simple: les Sahraouis ne gagnent absolument RIEN et le Makhzen gagne pratiquement tout; Il jouit du pillage et de l'exploitation des ressources naturelles du territoire avec tranquillité, il jouit d'une impunité totale de la part des puissances et organismes internationaux, personne ne lui reproche d'occuper un territoire NON-AUTONOME par la force, personne ne lui attire l'attention pour abus et débordement les droits de l'homme des Sahraouis; au contraire, ils l'encouragent, l'encouragent et dans certains cas comme la France, l'Espagne et l'Union européenne partagent le butin avec lui. Bref, l'Etat féodal marocain jouit d'une situation privilégiée de stabilité absolue, détendu et profitant de sa zone de confort, ça ne peut pas être mieux.
Par conséquent, il est parfaitement clair qui perd le plus avec le retour à la guerre, si à tout cela on ajoute que le retour de la guerre sera total et liquidera toutes les zones de confort, celles des Sahraouis sont peu nombreuses, voire inexistantes et ceux des MAJZEN qui sont innombrables. Quelqu'un a commencé à évaluer les conséquences, pour le Makhzen et pour sa protectrice, la France, du résultat d'un missile lancé par le Front Polisario avec la cible sur la Plaza de Jamee Lefna. Je vous avance la réponse; Ce sera la ruine totale pour le Makhzen, son tourisme sexuel et cannabique, et un désastre pour les investissements millionnaires du maître français. En ne restant pas, il n'y aura plus d'immigrants pour faire pression et faire chanter l'Europe.
Pour un Etat comme le Marocain, dont plus de 65% de son PIB provient du SAHARA, DE L'IMMIGRATION ET DE LA DROGUE, une guerre conduirait au chaos total, il est déjà sans guerre, imaginez que ses trois joyaux cessent de fonctionner pleinement et que les caisses de la royauté féodale cessent de recevoir ces revenus millionnaires qui, en cas de guerre, se limiteraient à l'expression minimale.
La machinerie de propagande du Makhzen et de ses alliés nous a dévoré la tête au cours des 27 dernières années avec lesquelles les Sahraouis n'ont rien pour faire la guerre et que nous serions de la chair à canon et l'idée s'est installée dans l'imaginaire populaire des Sahraouis et de leurs copains. Mais la réalité est bien différente pour ceux qui ne veulent pas de guerre, car ce sont eux qui perdent le plus, c'est celui qui répand la même propagande, qui est le makhzen.
Personne ne peut vous encourager à faire quelque chose d'aussi nocif et destructeur que la guerre, mais si vous êtes écrasé, piétiné, annulé et les portes fermées, les fenêtres et les fissures et que vous voulez survivre, vous devrez sortir quelque part, et il ne fait aucun doute que que le Maroc, la France et l'ONU, les Sahraouis n'ont laissé qu'une seule alternative: la GUERRE.
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