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Le "Sahara occidental" est l’appellation consacrée dans toutes les résolutions internationales

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  • Le "Sahara occidental" est l’appellation consacrée dans toutes les résolutions internationales

    BELGRADE - L’Ambassadeur d’Algérie en Serbie, Abdelhamid Chebchoub, a réaffirmé que l’appellation du "Sahara occidental" est consacrée dans tous les textes et résolutions des organisations internationales, qualifiant de "trompeur" le terme "Sahara marocain" utilisé par Rabat.

    Dans une mise au point, publiée par le quotidien serbe "Politika", M. Chebchoub a dénoncé "les propos mensongers" de l’ambassadeur du Maroc à Belgrade qui, s’est "écarté des usages diplomatiques qu’exige sa fonction", pour participer dans un entretien au même journal, paru le 24 juillet, à une campagne de propagande contre l’Algérie, usant de mensonges et de contre- vérités pour tromper l’opinion publique serbe.
    Dans sa réponse à ces propos à caractère fallacieux notamment sur la question du Sahara occidental, M. Chebchoub a souligné d’abord, qu’en usant du "qualificatif trompeur de Sahara marocain" contrairement au nom consacré de Sahara occidental, stipulé dans toutes les résolutions des Nations unies, l’ambassadeur marocain à Belgrade, tente d’embarquer le lecteur dans une fausse piste.
    Le "Sahara occidental" est l’appellation consacrée dans tous les textes et résolutions des organisations internationales y compris la résolution 2468", a tenu à rappeler le diplomate algérien.
    Et d’ajouter : "le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental que l’ambassadeur évite de citer, est bien inscrit dans le texte de la résolution 2468. Il constitue un droit imprescriptible des peuples sous domination coloniale et le fondement de la recherche d’une solution à ce conflit".
    De plus, l’affirmation par l’ambassadeur marocain que le Conseil de sécurité a pris en considération "le plan marocain d’autonomie" à l’exclusion de tout autre, "est grossièrement fausse car les résolutions des Nations unies citent également la proposition de règlement soumise par le Polisario", a ajouté M. Chebchoub.

    L’ambassadeur du Maroc, dans son stratagème de tromper le lecteur, qualifie péjorativement le Polisario de "groupe armé" alors que la communauté internationale le considère comme le représentant du peuple sahraoui, a précisé l’ambassadeur d’Algérie à Belgrade.

    "Dans le conflit du Sahara occidental, l’Algérie, Etat voisin, a participé, comme la Mauritanie, aux tables rondes organisées par les Nations unies entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Polisario. Désigner l’Algérie comme une partie au conflit est un raccourci facile que l’ambassadeur a utilisé pour travestir la réalité", a déploré M. Chebchoub.
    S’agissant des accusations infondées de violation des droits de l’Homme dans les camps des réfugiés sahraouis, M. Chebchoub a rappelé à l'adresse de son homologue marocain que "ces populations ont fui la brutalité de l’occupation militaire marocaine. De plus, c’est bien le Maroc qui entrave l’action de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) et s’oppose à l’élargissement du mandat de cette mission à la protection des droits de l’Homme", a-t-il ajouté.
    " Les camps de réfugiés sahraouis en Algérie sont ouverts aux organismes de défense des droits de l’Homme et aux médias internationaux, alors que le territoire occupé du Sahara occidental leur est fermé depuis longtemps", a relevé le diplomate algérien.

    Selon l’ambassadeur d’Algérie en Serbie, la grande supercherie que l’ambassadeur du Maroc tente de commercialiser en Serbie, c’est cet "amalgame entretenu sciemment entre la question du Kosovo et celle de la question du Sahara occidental".


    Le Maroc exploite toutes les occasions pour souligner "la convergence de vues entre le Maroc et la Serbie sur le principe de respect de l’intégrité territoriale des Etats" en laissant croire que sous ce vocable, la Serbie soutient l’annexion du Sahara occidental par le Maroc, a-t-il encore dit.
    "L’étudiant en première année de droit international sait que le concept d’intégrité territoriale est lié à celui des frontières internationalement reconnues. Or les frontières internationalement reconnues du Maroc n’englobent pas le Sahara occidental, alors que le Kosovo est partie intégrante de la Serbie", a-t- il précisé pour lever toute équivoque à ce sujet.
    "Il est triste à constater que l’ambassadeur du Maroc utilise les colonnes d’un quotidien serbe pour transposer dans ce pays ami, le déchainement de haine qui anime les médias marocains contre l’Algérie", a regretté M. Chebchoub Mais s’est dit convaincu que le lecteur serbe, dont la capitale du pays, Belgrade, reste pour les peuples africains, l’un des symboles de la lutte anticoloniale, aura, de lui-même, sans doute, relevé l’absurdité des propos de l’ambassadeur du Maroc.



    aps

  • #2
    Il s'agit d'un euphémisme et on peine à comprendre le sujet. Le Sahara Occidental est la dénomination régulière d'une région et aucun n'ose travestir et fusse-t-il même son colonisateur marocain.

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    • #3
      L’Ambassadeur d’Algérie en Serbie, Abdelhamid Chebchoub, a réaffirmé que l’appellation du "Sahara occidental" est consacrée dans tous les textes et résolutions des organisations internationales, qualifiant de "trompeur" le terme "Sahara marocain" utilisé par Rabat.

      il est con lui ou quoi? il parle de la fille illégitime "rasd" comme un pays, parait-il, il y a même une ambassade, et la seule solution c'est la "rasd" pour les lacostiste wlidates franssa..



      et comme un taboun 7mar bal3ote il vient le chebchoub za3ma dire son avis...

      l'armée des mercenaires est en panique... l'hyperinflation est aux portes...

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      • #4
        - Antécédents du litige

        Sur le statut international du Sahara occidental

        1 Le Sahara occidental est un territoire du nord-ouest de l’Afrique, bordé par le Maroc au nord, l’Algérie au nord-est, la Mauritanie à l’est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l’Atlantique. Il a été colonisé par le Royaume d’Espagne à la suite de la conférence de Berlin (Allemagne) de 1884 et, depuis la seconde guerre mondiale, il a constitué une province espagnole. À la suite de son indépendance en 1956, le Royaume du Maroc a revendiqué la « libération » du Sahara occidental, considérant que ce territoire lui appartenait.

        2 Le 14 décembre 1960, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté la résolution 1514 (XV) sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

        3 En 1963, à la suite d’une transmission de renseignements par le Royaume d’Espagne en application de l’article 73, sous e), de la charte des Nations unies, l’ONU a inscrit le Sahara occidental sur sa liste des territoires non autonomes. Il y figure toujours.

        4 Le 20 décembre 1966, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution 2229 (XXI) sur la question de l’Ifni et du Sahara espagnol, réaffirmant le « droit inaliénable d[u] peupl[e] [...] du Sahara espagnol à l’autodétermination ». Elle a demandé au Royaume d’Espagne, en tant que puissance administrative, d’« arrêter le plus tôt possible, en conformité avec les aspirations de la population autochtone du Sahara espagnol et en consultation avec les gouvernements marocain et mauritanien et toute autre partie intéressée, les modalités de l’organisation d’un référendum qui sera[it] tenu sous les auspices de l’[ONU] afin de permettre à la population autochtone du territoire d’exercer librement son droit à l’autodétermination ».

        5 Le requérant, le Front populaire pour la libération de la saguia-el-hamra et du rio de oro (Front Polisario), a été créé le 10 mai 1973. Aux termes de l’article 1er de ses statuts, établis lors de son treizième congrès en décembre 2011, il est « un mouvement de libération nationale, fruit de la longue résistance sahraouie contre les diverses formes d’occupation étrangère ».

        6 Le 20 août 1974, le Royaume d’Espagne a informé l’ONU qu’il se proposait d’organiser, sous les auspices de cette dernière, un référendum au Sahara occidental.

        7 Par sa résolution 3292 (XXIX) sur la question du Sahara espagnol, adoptée le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale de l’ONU a décidé de demander à la Cour internationale de justice un avis consultatif portant sur la question de savoir si le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet el Hamra) était, au moment de sa colonisation par le Royaume d’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius). Dans l’hypothèse où la réponse à cette première question serait négative, il a également été demandé à la Cour internationale de justice de se prononcer sur la question des liens juridiques du Sahara occidental avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien. En outre, l’Assemblée générale de l’ONU a invité le Royaume d’Espagne, qu’elle a qualifié de puissance administrative, à surseoir au référendum qu’elle envisageait d’organiser au Sahara occidental, tant qu’elle ne se serait pas prononcée sur la politique à suivre pour accélérer le processus de décolonisation du territoire. Elle a également prié le comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de sa résolution mentionnée au point 2 ci‑dessus « de suivre la situation sur le territoire, y compris l’envoi d’une mission de visite dans le territoire ».

        8 Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de justice a rendu l’avis consultatif qui lui avait été demandé (Sahara occidental, avis consultatif, CIJ Recueil 1975, p. 12). Selon cet avis, le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet el Hamra) n’était pas un territoire sans maître (terra nullius) au moment de la colonisation par le Royaume d’Espagne. La Cour internationale de justice a également relevé dans son avis que le Sahara occidental avait, avec le Royaume du Maroc et avec l’ensemble mauritanien, des liens juridiques, mais que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté entre le Sahara occidental, d’une part, et le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien, d’autre part.

        Elle a ainsi affirmé, au point 162 de son avis, qu’elle n’avait pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de l’ONU, du 14 décembre 1960, sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (voir point 2 ci-dessus) quant à la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

        http://curia.europa.eu/juris/documen...t=1&cid=164110
        Dernière modification par rago, 06 août 2020, 21h43.

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        • #5
          "Il est triste à constater que l’ambassadeur du Maroc utilise les colonnes d’un quotidien serbe pour transposer dans ce pays ami, le déchainement de haine qui anime les médias marocains contre l’Algérie", a regretté M. Chebchoub Mais s’est dit convaincu que le lecteur serbe, dont la capitale du pays, Belgrade,
          Ohh comme il est triste le chebchoub
          Le rapprochement de la Serbie du Maroc est spectaculaire n'est ce pas le chebchoub,t'as rien vu que du feu,et pourtant ça fait plus d'un an qu'on vous dis que la Serbie est tombé dans l'escarcelle marocaine.
          C'est le n coup qui a fait mal même a quelques inconditionnels des séparatistes dans ce forum,ils n'arrivaient pas à le croire.

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          • #6
            Ah si le régime algérien s'occupait des problèmes des algérien au quotidien

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