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Vue du port de La Havane recouvert d'un nuage de poussière le 25 juin 2020. − YAMIL LAGE / AFP
- Un nuage de sable venu du Sahara charrié par les vents obscurci l'atmosphère de plusieurs îles des Caraïbes. Un phénomène courant mais particulièrement intense cette année d'autant qu'un 2e épisode est attendu.
26 juin 12:54 - Maxence GEVIN
Les images sont surprenantes. Cuba, Porto-Rico, la Martinique et la Guadeloupe sous un ciel obscur malgré un grand soleil. Depuis lundi, les Îles des Caraïbes sont recouvertes par un immense nuage de sable fin et de poussière en provenance du désert du Sahara. Le pic a été atteint entre le 22 et le 23 juin. La perturbation remonte désormais vers les côtes américaines. Les autorités de Floride ont ainsi prévenu que le nuage de particules risque de polluer l'air jusqu'à la semaine prochaine. Selon les météorologues, une seconde "bulle" devrait faire son apparition dans les prochaines heures et suivre une trajectoire assez similaire à la première.
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Prévision de l'épaisseur optique des aérosols pour le 26 juin à 22 heures issu du modèle opérationnel de Météo-France. − Météo France/Jonathan Guth
"Un des plus gros épisodes depuis une dizaine d'années"
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Vue de La Havane recouverte d'un nuage de poussière le 25 juin 2020 − Yamil LAGE / AFP
Créé par des tempêtes de sable et de poussière du Sahara, le nuage a voyagé jusqu'aux Caraïbes poussé par le vent d'altitude. Les températures élevées et la masse d'air sec ont favorisé cette accumulation de poussières. Jonathan Guth, chercheur sur la modélisation de la composition atmosphérique à Météo France, précise qu'il s'agit d'un "phénomène relativement courant. Entre 2010 et 2015, il y'en a en moyenne 50 par an". En revanche, l’intensité de la perturbation n'est, elle, pas si habituelle. Selon le scientifique, il s'agit de l'un des "plus gros épisodes depuis une dizaine d'années". Un tel épisode "entraîne une détérioration notable de la qualité de l'air" a confirmé Sur Facebook le météorologue cubain José Rubiera. Le nuage est constitué de matières "hautement nocives pour la santé humaine" comme du "fer, du calcium, du phosphore, du silicium et du mercure" ainsi que "des virus et des bactéries".
Vue du port de La Havane recouvert d'un nuage de poussière le 25 juin 2020. − YAMIL LAGE / AFP
- Un nuage de sable venu du Sahara charrié par les vents obscurci l'atmosphère de plusieurs îles des Caraïbes. Un phénomène courant mais particulièrement intense cette année d'autant qu'un 2e épisode est attendu.
26 juin 12:54 - Maxence GEVIN
Les images sont surprenantes. Cuba, Porto-Rico, la Martinique et la Guadeloupe sous un ciel obscur malgré un grand soleil. Depuis lundi, les Îles des Caraïbes sont recouvertes par un immense nuage de sable fin et de poussière en provenance du désert du Sahara. Le pic a été atteint entre le 22 et le 23 juin. La perturbation remonte désormais vers les côtes américaines. Les autorités de Floride ont ainsi prévenu que le nuage de particules risque de polluer l'air jusqu'à la semaine prochaine. Selon les météorologues, une seconde "bulle" devrait faire son apparition dans les prochaines heures et suivre une trajectoire assez similaire à la première.
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Prévision de l'épaisseur optique des aérosols pour le 26 juin à 22 heures issu du modèle opérationnel de Météo-France. − Météo France/Jonathan Guth
"Un des plus gros épisodes depuis une dizaine d'années"
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Vue de La Havane recouverte d'un nuage de poussière le 25 juin 2020 − Yamil LAGE / AFP
Créé par des tempêtes de sable et de poussière du Sahara, le nuage a voyagé jusqu'aux Caraïbes poussé par le vent d'altitude. Les températures élevées et la masse d'air sec ont favorisé cette accumulation de poussières. Jonathan Guth, chercheur sur la modélisation de la composition atmosphérique à Météo France, précise qu'il s'agit d'un "phénomène relativement courant. Entre 2010 et 2015, il y'en a en moyenne 50 par an". En revanche, l’intensité de la perturbation n'est, elle, pas si habituelle. Selon le scientifique, il s'agit de l'un des "plus gros épisodes depuis une dizaine d'années". Un tel épisode "entraîne une détérioration notable de la qualité de l'air" a confirmé Sur Facebook le météorologue cubain José Rubiera. Le nuage est constitué de matières "hautement nocives pour la santé humaine" comme du "fer, du calcium, du phosphore, du silicium et du mercure" ainsi que "des virus et des bactéries".
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