Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Afrique du Sud réaffirme son soutien total au peuple sahraoui

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Afrique du Sud réaffirme son soutien total au peuple sahraoui

    La brave Afrique du Sud démocratique ne dérogera jamais aux principes enseignés par Nelson Mandela qui, dès élu en 1994, reconnaîtra illico la RASD.

    Plus tard, Madiba narguera le narcotrafiquant et addictif à la coke M6 lors de leur duel de concert à l'obtention de l'organisation de la coupe du monde de foot de 2010.

    - L'Afrique du Sud, a réaffirmé son soutien à l'exercice du peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et souligné que sa politique étrangère est «toujours fondée sur des principes et non sur l'opportunité», insistant sur sa participation aux débats au sein du Conseil de sécurité de l'ONU en sa qualité de membre élu et président en exercice de l'Union africaine (UA).

    «L'approche de l'Afrique du Sud sur le Sahara occidental est guidée par la position de l'Union africaine, qui a toujours soutenu l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux décisions pertinentes de l'UA et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», a soutenu le ministère sud-africain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, dans un communiqué publié, hier. Le ministère sud-africain réagissait à un article publié par les médias marocains, qualifié de «rapport trompeur sur le récent débat de l'Afrique du Sud et du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) sur le territoire occupé du Sahara occidental».

    Pretoria a rappelé, également dans ce contexte, la position de l'Afrique du Sud qui «résonne avec la plupart des pays qui ont connu le colonialisme et l'occupation». «Notre politique étrangère en matière d'occupation, de décolonisation et de violations des droits de l'homme sera toujours fondée sur des principes et non sur l'opportunité», a insisté le ministère. «Cette déclaration sert à corriger la tentative de caricaturer la position de principe de l'Afrique du Sud sur les questions d'anti-occupation et de décolonisation. De plus, et sans divulguer les résultats d'une session à huis clos du Conseil de sécurité des Nations unies, la déclaration corrigera la tentative de présenter les positions de principe de l'Afrique du Sud sur ces questions comme étant ‘'en décalage avec la majorité des nations du monde''», a ajouté le ministère.

    Le ministère sud-africain, a également rappelé que le 9 avril 2020, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une vidéoconférence à huis clos pour discuter de la situation au Sahara occidental.

    «L'objectif de la réunion était d'examiner les développements récents au Sahara occidental et de recevoir un rapport sur les travaux de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) qui a été créée en 1991 pour surveiller principalement le cessez-le-feu entre les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario et organiser, aussi assurer un référendum libre et équitable sur le territoire», a-t-on indiqué.

    L'Afrique du Sud regrette «particulièrement que le Conseil de sécurité n'ait pas été en mesure de faire avancer le processus de paix. C'est regrettable, car le peuple du Sahara occidental continue de subir l'occupation et sa lutte pour son droit à l'autodétermination se prolonge». Pretoria a tenu a précisé, dans son communiqué, des éléments sur l'exposé de l'Afrique du Sud lors de cette réunion de l'ONU. En sa qualité de membre élu siégeant au Conseil de sécurité des Nations unies, le ministère a souligné que l'Afrique a saisi l'occasion pour réitérer une fois de plus son attachement résolu aux efforts visant à parvenir à une solution pacifique, qui garantira le principe de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Cela est conforme à l'approche des Nations unies et de l'Union africaine.

    L'Afrique du Sud «soutient sans équivoque et fermement le travail et le mandat de la MINURSO et exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer ses responsabilités et à veiller à ce que, par une approche neutre et équilibrée, il aide les parties à progresser vers un règlement négocié mutuellement acceptable». Et d'ajouter: "l'Afrique du Sud attend avec intérêt la nomination d'un nouvel Envoyé personnel du secrétaire général et nous espérons que le processus politique progressera pour garantir la poursuite de négociations directes et substantielles entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume de Maroc".

    Dans le contexte de la crise mondiale provoquée par la nouvelle pandémie de COVID-19, l'Afrique du Sud a indiqué qu'elle soutient l'appel au cessez-le-feu mondial d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU. En outre, à la lumière de la pandémie de COVID-19 et avec de nombreux pays en quarantaine, l'Afrique du Sud a lancé un appel à la communauté internationale à «soutenir les efforts dans les territoires sahraouis occupés et dans les camps de réfugiés, où le système de santé est pauvre afin d'apporter de l'aide médicale et les fournitures». A cet égard, l'Afrique du Sud a appelé le Royaume du Maroc à s'acquitter de sa responsabilité de puissance occupante en garantissant l'accès nécessaire et le libre passage des fournitures humanitaires et médicales aux territoires qu'il occupe-.

    L'Expression.DZ

  • #2
    On peut se demander pourquoi la dictature marocaine s'en prend à l'Afrique du Sud qui, elle, ne fait que respecter l'Acte Constitutif de l'Union africaine (UA) de 2000 du temps la dictature alaouite était exclue de l'UA pour défaut de paiement de sa contribution de 1984 à 1986 envers l'ex OUA.

    -Mohammed VI a présidé, mardi à Marrakech, un Conseil des ministres consacré à l'adoption de la loi relative à l’acte constitutif de l'Union africaine (UA) et du protocole additionnel, ainsi que du projet de loi portant approbation de la loi précitée, indique un communiqué du Palais Royal.

    Le Conseil des ministres adopte l’Acte constitutif de l’UA
    Voici la traduction du communiqué dont lecture a été donnée par le porte-parole du Palais Royal, Abdelhak Lamrini:

    «Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé, mardi 11 Rabii II 1438H correspondant au 10 janvier 2017, au Palais Royal à Marrakech, un Conseil des ministres.

    Les travaux de ce conseil ont été consacrés à l’adoption de la loi relative à l’acte constitutif de l'Union africaine signé le 11 juillet 2000 à Lomé et du protocole additionnel, ainsi que du projet de loi portant approbation de la loi précitée.

    L’adoption de cette Loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la décision Royale, annoncée par Sa Majesté le Roi, que Dieu le préserve, dans Son discours adressé au 27è Sommet africain tenu en juillet dernier à Kigali, et relatif à la volonté du Royaume du Maroc de retrouver sa place naturelle et légitime au sein de sa famille institutionnelle continentale.

    Elle intervient aussi suite à la demande officielle présentée par notre pays en septembre dernier pour adhérer à l’Union africaine et à la grande interaction manifestée par une majorité écrasante de pays africains frères qui ont exprimé leur accord et salué le retour du Royaume du Maroc en tant que membre agissant et responsable au sein de l’organisation continentale.

    Partant de la détermination de SM le Roi de parachever les procédures juridiques, le Souverain a insisté sur la nécessité d’accélérer celle relative à l’approbation de l’acte constitutif de l’Union africaine, y compris son adoption par les deux Chambres du Parlement-.

    Par Le360 (avec MAP) le 10/01/2017 à 17h11 (mise à jour le 10/01/2017 à 18h25)

    Commentaire


    • #3
      tu me fait penser a un vendeur de cercueil a deux place ....
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

      Commentaire


      • #4
        Il faut relever qu'en ratifiant l'Acte constitutif de l'Union africaine (UA) la dictature marocaine reconnaît de juris et de jurela RASD.

        Il en fut de même en 1963 lors de l'adhésion de la Mauritanie à la feue Organisation de l' Union africaine (OUA) alors qu'à cette époque la dictature marocaine ne reconnaissait pas son voisin mauritanien en mentant que ce territoire était sien!

        - Mauritanie 1963- (Mūrītāniyyah), Mauritanie -Nouakchott- arabe, français (de facto)- Ouguiya - Membre

        Si la politique mauritanienne du gouvernement chérifien demeure prudente ou indécise opinion marocaine est partagée Le Parti de Istiqlal rien perdu de ses ambitions en ce qui concerne les territoires perdus il publie même en mars 1963 la carte un Grand Maroc plus démesuré que jamais et oppose aux tentatives de rapprochement avec la Mauritanie

        En mai I960 Beyrouth Mehdi Ben Barka qualifie la politique gouvernementale opération de diversion et de camouflage partir de 1962 cette opposition se précise encore et U.N.F.P. lors de son deuxième congrès il définit ainsi sa position favorable au principe de indépendance des peuples et au libre choix par eux de leurs destins collectifs U.N.F.P aura pas la maladresse de faire une exception pour la Mauritanie. Elle prendra parti publique ment contre la propagande annexioniste Allal el Fassi Union marocaine du travail la plus importante centrale syndicale marocaine adopte sensiblement la même position en abstenant par exemple de voter contre admission de la Mauritanie O.I.T- en mai 1961 alors que la délégation gouvernementale marocaine quitte la séance-.

        Persée.fr

        Commentaire


        • #5
          Cependant, on doit reconnaître que pour le citoyen marocain scolarisé que de 54 mois, la dictature alaouite est laborieusement accessible et d'où son allégeance à la relégation de contrainte au baisemain.:22:

          - Depuis l'indépendance, la vie politique de la Mauritanie a été agitée, marquée par des conflits avec ses voisins : le Maroc d'abord qui revendique le territoire mauritanien avant de reconnaître en 1969 l'indépendance de la Mauritanie, puis en 1975 de partager avec elle le Sahara espagnol (Rio de Oro), ce qui conduit à un conflit avec l'Algérie qui soutient le Front Polisario, favorable à l'indépendance de ce territoire.

          Conflit ensuite avec le Sénégal qui soutient la minorité négro-africaine op
          primée du Nord du fleuve-.

          https://mjp.univ-perp.fr/constit/mr.htm

          et

          http://www.algerie-dz.com/forums//sh...d.php?t=365400
          Dernière modification par rago, 14 avril 2020, 11h48.

          Commentaire

          Chargement...
          X