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La Libye demande aux Etats-Unis d’établir une base militaire pour combattre la présence russe
C’est tout ce dont nous avons besoin : une autre base américaine située en plein milieu d’une autre guerre civile que nous avons largement contribué à provoquer en premier lieu.
« Le chef de la sécurité libyenne a demandé aux États-Unis d’établir une base dans ce pays d’Afrique du Nord pour contrer l’influence croissante de la Russie en Afrique », a rapporté Bloomberg.
Il semble qu’il s’agisse d’un effort désespéré de la part du gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli pour attirer l’attention de Washington après le changement de préférence de Trump l’année dernière en faveur du général Khalifa Haftar.
Le président américain a déclaré au printemps dernier que Haftar, qui possède la double nationalité après avoir vécu hors de Washington pendant deux décennies et qui serait proche de la CIA, « sécurise le pétrole ».
Haftar est soutenu politiquement par Moscou, et il convient de noter que des mercenaires russes sont présents dans les rangs de son armée nationale libyenne, ou LNA.
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Donc, naturellement, Tripoli joue la carte de « l’influence russe » en Libye pour attirer l’administration Trump dans le camp du GNA (Gouvernement d’entente nationale).
Le ministre de l’intérieur du GNA, Fathi Bashagha, a déclaré à Bloomberg que « les Russes ne sont pas en Libye juste pour Haftar ».
Le chef de la sécurité libyenne a ajouté que les ambitions de la Russie dans ce pays sont très importantes : « Ils ont une grande stratégie en Libye et en Afrique. »
t Bloomberg explique davantage :
La nation riche en pétrole qui se trouve de l’autre côté de la Méditerranée par rapport à l’Europe a été l’une des principales étapes de la poussée d’influence de la Russie au cours de l’année dernière. Plus d’un millier de mercenaires déployés par un confident du président Vladimir Poutine ont soutenu l’offensive de Haftar pour s’emparer de la capitale du gouvernement internationalement reconnu.
Bashagha a averti que le soutien de la Russie à Haftar s’inscrivait dans le cadre d’une campagne d’influence plus large.
Les forces pro-Haftar assiègent la capitale de Tripoli depuis des mois maintenant, déplaçant des dizaines de milliers de civils, dans ce qui s’annonce rapidement comme une guerre par procuration majeure en Afrique du Nord, étant donné que les EAU, l’Égypte et la Russie ont pris le parti de Haftar, tandis que la Turquie et la plupart des grands pays de l’ONU sont restés aux côtés de Tripoli sous le Premier ministre Fayez al-Sarraj.
Bien que l’AFRICOM ait connu une expansion rapide au cours de la dernière décennie sur le continent africain, il ne semble pas que l’administration Trump soit prête à engager de sitôt un niveau quelconque de troupes américaines dans la guerre libyenne 2.0.
Source: Zero Hedge, Traduction par Nouvelordremondial
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C’est tout ce dont nous avons besoin : une autre base américaine située en plein milieu d’une autre guerre civile que nous avons largement contribué à provoquer en premier lieu.
« Le chef de la sécurité libyenne a demandé aux États-Unis d’établir une base dans ce pays d’Afrique du Nord pour contrer l’influence croissante de la Russie en Afrique », a rapporté Bloomberg.
Il semble qu’il s’agisse d’un effort désespéré de la part du gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli pour attirer l’attention de Washington après le changement de préférence de Trump l’année dernière en faveur du général Khalifa Haftar.
Le président américain a déclaré au printemps dernier que Haftar, qui possède la double nationalité après avoir vécu hors de Washington pendant deux décennies et qui serait proche de la CIA, « sécurise le pétrole ».
Haftar est soutenu politiquement par Moscou, et il convient de noter que des mercenaires russes sont présents dans les rangs de son armée nationale libyenne, ou LNA.
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Donc, naturellement, Tripoli joue la carte de « l’influence russe » en Libye pour attirer l’administration Trump dans le camp du GNA (Gouvernement d’entente nationale).
Le ministre de l’intérieur du GNA, Fathi Bashagha, a déclaré à Bloomberg que « les Russes ne sont pas en Libye juste pour Haftar ».
Le chef de la sécurité libyenne a ajouté que les ambitions de la Russie dans ce pays sont très importantes : « Ils ont une grande stratégie en Libye et en Afrique. »
t Bloomberg explique davantage :
La nation riche en pétrole qui se trouve de l’autre côté de la Méditerranée par rapport à l’Europe a été l’une des principales étapes de la poussée d’influence de la Russie au cours de l’année dernière. Plus d’un millier de mercenaires déployés par un confident du président Vladimir Poutine ont soutenu l’offensive de Haftar pour s’emparer de la capitale du gouvernement internationalement reconnu.
Bashagha a averti que le soutien de la Russie à Haftar s’inscrivait dans le cadre d’une campagne d’influence plus large.
Les forces pro-Haftar assiègent la capitale de Tripoli depuis des mois maintenant, déplaçant des dizaines de milliers de civils, dans ce qui s’annonce rapidement comme une guerre par procuration majeure en Afrique du Nord, étant donné que les EAU, l’Égypte et la Russie ont pris le parti de Haftar, tandis que la Turquie et la plupart des grands pays de l’ONU sont restés aux côtés de Tripoli sous le Premier ministre Fayez al-Sarraj.
Bien que l’AFRICOM ait connu une expansion rapide au cours de la dernière décennie sur le continent africain, il ne semble pas que l’administration Trump soit prête à engager de sitôt un niveau quelconque de troupes américaines dans la guerre libyenne 2.0.
Source: Zero Hedge, Traduction par Nouvelordremondial
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