«Le plus triste dans une trahison, c’est que cela ne vient jamais de nos ennemis.» Ce proverbe marque un des derniers rebondissements dans le procès de destitution du 42e président des États-Unis.
PUBLIE LE : 28-01-2020
«Le plus triste dans une trahison, c’est que cela ne vient jamais de nos ennemis.» Ce proverbe marque un des derniers rebondissements dans le procès de destitution du 42e président des États-Unis.
D onald Trump vient de l’apprendre à ses dépends. L'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton affirme, dans un manuscrit, que le président américain souhaitait geler une aide militaire à l'Ukraine jusqu'à ce que Kiev enquête sur son rival potentiel à la présidentielle, écrit dimanche le New York Times.
Les démocrates ont rapidement réagi à cet article du quotidien américain pour réclamer que M.Bolton et d'autres personnes occupant des postes importants au sein de l'administration Trump soient convoqués pour témoigner au procès en destitution du locataire de la Maison-Blanche en cours au Sénat. Ils souhaitent également que Mick Mulvaney, directeur de cabinet du président, témoigne.
Faisant référence à l'ouvrage non publié de M. Bolton, le NYT avance que M. Trump avait confié à M. Bolton son refus de verser une aide de 391 millions de dollars à l'Ukraine, tant que les autorités ukrainiennes ne l'aideraient pas en lançant une enquête sur le démocrate Joe Biden et sur son fils Hunter, qui siégeait au conseil d'administration d'un groupe gazier ukrainien. La Chambre des représentants, aux mains des démocrates, a mis le président en accusation le 18 décembre. Le Sénat, contrôlé par les républicains (53 sièges sur 100), est chargé de décider d'une éventuelle destitution au terme du procès en cours. Deux tiers des sénateurs sont nécessaires pour sa destitution. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas eu de condition au versement de l'aide, arguant que son gel était indépendant des requêtes pour une enquête sur les Biden. Mais le manuscrit de M. Bolton viendrait contredire cette défense. Ce dernier a déjà fait savoir qu'il était prêt à témoigner s'il recevait une convocation. Limogé après 500 jours en tant que conseiller à la sécurité nationale, ce qui, à l’échelle de l’espérance de vie des collaborateurs les plus proches de Donald Trump, est un record, John Bolton, jette ainsi un pavé dans la mare. Vengeance ou devoir de vérité, en tout cas pour les républicains et Donald Trump cela s’assimile à un coup de couteau dans le dos.
M. T.
el moudjahid
PUBLIE LE : 28-01-2020
«Le plus triste dans une trahison, c’est que cela ne vient jamais de nos ennemis.» Ce proverbe marque un des derniers rebondissements dans le procès de destitution du 42e président des États-Unis.
D onald Trump vient de l’apprendre à ses dépends. L'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton affirme, dans un manuscrit, que le président américain souhaitait geler une aide militaire à l'Ukraine jusqu'à ce que Kiev enquête sur son rival potentiel à la présidentielle, écrit dimanche le New York Times.
Les démocrates ont rapidement réagi à cet article du quotidien américain pour réclamer que M.Bolton et d'autres personnes occupant des postes importants au sein de l'administration Trump soient convoqués pour témoigner au procès en destitution du locataire de la Maison-Blanche en cours au Sénat. Ils souhaitent également que Mick Mulvaney, directeur de cabinet du président, témoigne.
Faisant référence à l'ouvrage non publié de M. Bolton, le NYT avance que M. Trump avait confié à M. Bolton son refus de verser une aide de 391 millions de dollars à l'Ukraine, tant que les autorités ukrainiennes ne l'aideraient pas en lançant une enquête sur le démocrate Joe Biden et sur son fils Hunter, qui siégeait au conseil d'administration d'un groupe gazier ukrainien. La Chambre des représentants, aux mains des démocrates, a mis le président en accusation le 18 décembre. Le Sénat, contrôlé par les républicains (53 sièges sur 100), est chargé de décider d'une éventuelle destitution au terme du procès en cours. Deux tiers des sénateurs sont nécessaires pour sa destitution. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas eu de condition au versement de l'aide, arguant que son gel était indépendant des requêtes pour une enquête sur les Biden. Mais le manuscrit de M. Bolton viendrait contredire cette défense. Ce dernier a déjà fait savoir qu'il était prêt à témoigner s'il recevait une convocation. Limogé après 500 jours en tant que conseiller à la sécurité nationale, ce qui, à l’échelle de l’espérance de vie des collaborateurs les plus proches de Donald Trump, est un record, John Bolton, jette ainsi un pavé dans la mare. Vengeance ou devoir de vérité, en tout cas pour les républicains et Donald Trump cela s’assimile à un coup de couteau dans le dos.
M. T.
el moudjahid
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