- Un projet de loi fixant la limite des eaux territoriales marocaines a provoqué des tensions avec l’Espagne, certains milieux qualifiant la décision de Rabat de « belliqueuse »
" Le Maroc adopte des textes pour s’attribuer l’espace maritime face au Sahara occidental."
Or, un des pays qui partagent ce plateau continental est l’Espagne. Cette dernière a accusé le Maroc de la mettre devant le fait accompli, le ministère marocain des Affaires étrangères n’ayant pas informé Madrid du contenu de cette décision que les Espagnols ont apprise par voie de presse.
Si les Mauritaniens n’ont pas particulièrement accordé d’importance à l’événement, les accusations ont fusé de partout côté espagnol pour dénoncer une « décision unilatérale » et « dépourvue de légalité ».
Le Maroc veut « occuper » le territoire canarien, peut-on entendre du côté des groupes nationalistes espagnols qui ont demandé à saisir les Nations unies contre cette « agression » et dénoncé l’occupation de facto du Sahara occidental tout en exprimant leur grande inquiétude face à cette décision « belliqueuse ».
(…).
Mais sachant que l’Espagne et les États-Unis sont tous deux membres de l’OTAN, la charte de l’organisation transatlantique oblige tout pays allié à porter assistance et secours à un autre s’il fait face à une quelconque menace.
Nous ignorons dans quel cadre se font ces mouvements militaires mais ce qui est certain, c’est qu’ils ont lieu en face des côtes marocaines.
Il ne faut pas oublier que les villes et îles marocaines du nord du pays (Ceuta, Melilla, la péninsule de Badis, l’île de Nekkor, les îles Zaffarines) occupées par l’Espagne sont considérées par l’OTAN comme faisant partie intégrante de son périmètre géomilitaire.
Il aurait été plus judicieux pour le ministre marocain des Affaires étrangères de déposer un projet de loi imposant à l’Espagne un calendrier de rétrocession des présides occupés avant de penser à un texte qui fixe la limite des eaux territoriales marocaines, malgré l’importance manifeste de ce dernier également.
Car il est temps de mettre l’Espagne devant ses responsabilités politiques, historiques et géographiques et mettre fin à ces dernières colonies d’Afrique.
Middle east eye
" Le Maroc adopte des textes pour s’attribuer l’espace maritime face au Sahara occidental."
Or, un des pays qui partagent ce plateau continental est l’Espagne. Cette dernière a accusé le Maroc de la mettre devant le fait accompli, le ministère marocain des Affaires étrangères n’ayant pas informé Madrid du contenu de cette décision que les Espagnols ont apprise par voie de presse.
Si les Mauritaniens n’ont pas particulièrement accordé d’importance à l’événement, les accusations ont fusé de partout côté espagnol pour dénoncer une « décision unilatérale » et « dépourvue de légalité ».
Le Maroc veut « occuper » le territoire canarien, peut-on entendre du côté des groupes nationalistes espagnols qui ont demandé à saisir les Nations unies contre cette « agression » et dénoncé l’occupation de facto du Sahara occidental tout en exprimant leur grande inquiétude face à cette décision « belliqueuse ».
(…).
Mais sachant que l’Espagne et les États-Unis sont tous deux membres de l’OTAN, la charte de l’organisation transatlantique oblige tout pays allié à porter assistance et secours à un autre s’il fait face à une quelconque menace.
Nous ignorons dans quel cadre se font ces mouvements militaires mais ce qui est certain, c’est qu’ils ont lieu en face des côtes marocaines.
Il ne faut pas oublier que les villes et îles marocaines du nord du pays (Ceuta, Melilla, la péninsule de Badis, l’île de Nekkor, les îles Zaffarines) occupées par l’Espagne sont considérées par l’OTAN comme faisant partie intégrante de son périmètre géomilitaire.
Il aurait été plus judicieux pour le ministre marocain des Affaires étrangères de déposer un projet de loi imposant à l’Espagne un calendrier de rétrocession des présides occupés avant de penser à un texte qui fixe la limite des eaux territoriales marocaines, malgré l’importance manifeste de ce dernier également.
Car il est temps de mettre l’Espagne devant ses responsabilités politiques, historiques et géographiques et mettre fin à ces dernières colonies d’Afrique.

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