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Analyse Relation Maroc Algérie

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  • Analyse Relation Maroc Algérie

    Une analyse qui date d'il y a 5 ans et qui n'a pas pris une seule ride

    4 janvier 2015
    On ne peut pas comprendre la politique d’hostilité algérienne à l’égard du Maroc, sans caractériser le régime qui gouverne l’Algérie depuis l’indépendance.

    Ce régime n’est pas une démocratie. C’est une dictature dont l’acte fondateur est un meurtre : celui de l’architecte de la révolution algérienne Abane Ramdane par Abdelhafid Boussouf et Lakhdar Ben Tobbal. Par cet assassinat, ces deux hommes ont été, avec Houari Boumediene, les principaux fossoyeurs de l’idéal démocratique du congrès de la Soummam de 1956 « qui prônait la primauté du politique sur le militaire ».
    Par la répression, par la terreur, par la délation, par la manipulation, par le crime, par le travestissement de l’histoire, le clan Boumediene a confisqué l’indépendance de l’Algérie, fait main basse sur le pouvoir, en mettant en place le monopole d’une oligarchie arbitraire, dominée sans partage par l’institution militaire.

    Houari Boumediene a renforcé, consolidé et définitivement installé cette dictature. Il jette, à la suite de son coup d’état militaire de 1965, les fondements de la doctrine qui marquera pour des décennies les relations du Maroc et de l’Algérie. Cette doctrine, pose l’hégémonie de l’Algérie sur le Maghreb comme une donnée stratégique vitale. Sa concrétisation passe par l’affaiblissement du Maroc. Houari Boumediene lance alors l’une des plus longues guerres larvées, dont l’objectif avoué est la déstabilisation du Maroc dans ses fondements historiques, politiques, institutionnels, économiques et sociétaux.

    Dans sa quête éperdue pour affaiblir le Maroc et imposer son pouvoir hégémonique sur l’ensemble du Maghreb, le Régime algérien a fait feu de tout bois. Il a nourri la haine entre les Algériens et les Marocains, suscité toutes les tensions régionales, en exploitant toutes les situations pour mettre à genou le Maroc. Alger, fut le refuge et le soutien d’un certain nombre d’opposants marocains dans les années soixante. Dans ces mémoires, l’ancien Président algérien Chadli Benjedid, suggère de manière très allusive une implication de Boumediene dans le coup d’État d’Oufrir de 1972. Ce Régime a apporté une aide financière et logistique à ces « Héros sans gloire » des événements de mars 1973 qui ont secoué le Maroc et tout particulièrement l’Atlas. Le 18 décembre 1975, quelques semaines après la Marche Verte, Boumediene ordonne en guise de représailles, l’expulsion massive de 45 000 familles marocaines (350 000 personnes), pour la plupart établies depuis des générations en Algérie. L’expulsion massive de ces 45 000 familles marocaines restera à jamais un crime contre l’humanité, dans la mesure où elle est caractérisé par « une violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques ».

    Depuis 1975, le conflit du Sahara constitue le point de tension culminant de la politique d’hostilité algérienne contre le Maroc. Toutes les tentatives de déstabilisation du Maroc par les tenants de la doctrine Boumediene ont basculé, à partir de cette date, de l’escarmouche à l’état permanent de guerre larvée. Une guerre, marquée par une diplomatie algérienne agressive, qui fait de la question de l’intégrité territoriale marocaine, son seul dossier de politique étrangère.

    Certains commentateurs, qualifient d’hystérique cette agressivité de la diplomatie algérienne. Concernant les rapports de certaines personnalités algériennes vis-à-vis du Maroc, Mohammed Sifaoui va jusqu’à les qualifier de rapports relevant de la psychiatrie.

    Dans le documentaire « Les dernières heures du président Houari Boumediene », Abelmalek KERKEB rapporte cet étrange comportement du Président algérien qui, au sujet du problème du Sahara lors du quinzième sommet de l’OUA de Khartoum (Soudan) en 1978, était dans « un état de nervosité extrême, qu’il n’arrivait plus à se contrôler ». Cela rejoint le témoignage de Jean Daniel qui décrit la réaction du Président Algérien le 16 octobre 1975, à l’annonce par le Roi Hassan II de la Marche Verte pour la récupération du Sahara : « Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout. Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine. »

    Aujourd’hui, quand le Ministre des Affaires Étrangères algérien Ramtane Lamamra déclare « La région a besoin que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara Occidental », il est dans cette irrationnelle guerre diplomatique de quarante ans, que certains commentateurs qualifient de jeu de bonneteau obsessionnel du pouvoir en Algérie.

    Cet entêtement à vouloir à tout prix une défaite marocaine dans le dossier du Sahara, pose la question de la construction maghrébine :

    - L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir sur cette volonté constante et irréductible d’amputer un des membres de cette union d’une partie de son territoire historique ?
    - L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir alors que depuis quatre décennies, l’Algérie entretient sur son territoire, la présence armée du Polisario contre le Maroc, et des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dont les enfants ont été élevés dans la haine du Maroc ?
    - L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir alors que l’Algérie partage avec la Corée du Nord le triste privilège d’être les seuls au monde à tourner obstinément le dos à leurs voisins ?

    Contrairement à Ramtane Lamamra, un certain nombre d’intellectuels maghrébins pensent que la région a certainement plus besoin que s’accomplisse la démocratie en Algérie. Car la nature du régime algérien peut être un danger pour la paix et la stabilité au Maghreb. La fin du régime oligarchique en Algérie est immanquablement une donnée stratégique vitale pour la construction maghrébine.

    Tous les faits historiques montrent et démontrent que face à la doctrine qui fonde la politique du Régime Algérien à son égard, le Maroc a toujours adopté une stratégie défensive, se signalant par des réactions modérées, privilégiant la main tendue et la sauvegarde du bon voisinage.

    Cette stratégie de modération et de la main tendue a systématiquement été mise en échec par le manque de raison et de bon sens, d’un Régime Algérien incapable à jamais de concevoir l’idée d’un espace humain, économique et politique intégré, dans une communauté d’un Maghreb fédéral apaisé.

    Pour que ne soit pas compromise sa marche résolue vers une société des droits, des libertés et des justices sociales, et pour une communauté de destin maghrébine apaisée, solidaire et fraternelle :

    - Le Maroc se doit d’assumer avec fermeté sa responsabilité de puissance régionale politique, économique et militaire, en opérant une rupture radicale avec la doctrine qui consiste à garder l’équilibre des forces, attendre des jours meilleurs et une autre génération d’hommes politiques algériens, porteurs d’une vision et d’une pensée politique nouvelles.

    - Le Maroc se doit d’apporter un soutien massif, déterminé, sans complexe et sans concession à la question de la démocratie et des droits de l’homme en Algérie.

    La seule main tendue, se doit d’être à l’adresse de la démocratie en Algérie, à l’endroit du citoyen algérien et des seuls démocrates algériens.

    Avec les démocrates tunisiens, le Maroc, ses partis politiques, ses associations, ses intellectuels, ses médias, sa société civile, se doivent d’accueillir et d’aider tous les démocrates algériens, pour contribuer à la victoire des forces démocratiques en Algérie.

    Le régime des généraux en Algérie n’a plus sa place dans la construction maghrébine. Il porte à jamais, devant l’histoire, le plus grand passif dans la haine et la discorde qu’il sème depuis plusieurs décennies, non seulement au sein de son propre peuple, mais au sein de l’ensemble des populations du Maghreb.

  • #2
    On ne peut pas comprendre la politique d’hostilité algérienne à l’égard du Maroc, sans caractériser le régime qui gouverne l’Algérie depuis l’indépendance.

    On ne peut pas comprendre la politique d'hostilité marocaine à l'égard de l'Algérie,sans caractériser la monarchie qui gouverne le Maroc et ce depuis l'indépendance .


    .....ETC.........
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Il faudrait connaître la source de ce ramassis. En effet, celui-ci fait des agressions marocaines contre ses voisins.

      Comble du ridicule, même l'Espagne avait été agressée lors de l'invasion suicidaire des FARces de l'ilot ibérique de Persil en juillet 2002,.

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      • #4
        La dictature marocaine veut nous apporté ce qu'elle interdit chez elle aux marocains la démocratie et les droits de l'homme

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        • #5
          Certains commentateurs, qualifient d’hystérique cette agressivité de la diplomatie algérienne. Concernant les rapports de certaines personnalités algériennes vis-à-vis du Maroc, Mohammed Sifaoui va jusqu’à les qualifier de rapports relevant de la psychiatrie.
          quand on a toujours été un acteur secondaire au maghreb on ne peut pas du jour au lendemain devenir et détroner l'acteur principal, il faudrait du temps, beaucoup de temps...peut etre des siecles.

          Dans le documentaire « Les dernières heures du président Houari Boumediene », Abelmalek KERKEB rapporte cet étrange comportement du Président algérien qui, au sujet du problème du Sahara lors du quinzième sommet de l’OUA de Khartoum (Soudan) en 1978, était dans « un état de nervosité extrême, qu’il n’arrivait plus à se contrôler ». Cela rejoint le témoignage de Jean Daniel qui décrit la réaction du Président Algérien le 16 octobre 1975, à l’annonce par le Roi Hassan II de la Marche Verte pour la récupération du Sahara : « Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout. Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine. »
          à chaque fois que je lis ce passage, je ne peux pas m'empecher de rire
          sada9a man 9al, tel un voyou de bab el oued. un voyou qui se prenait pour un brisida.

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          • #6
            -Ramtane Lamamra : "Pour l’Algérie, Mme Zuma a fait un excellent travail, sur tous les plans"

            Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont décrites comme difficiles…
            Elles sont fraternelles, depuis toujours, même quant il s’agit de parler de dossier importants.


            " Parmi eux, le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA). Est-ce la réintégration d’un membre fondateur de l’OUA devenue UA en 2002, ou une nouvelle adhésion à une nouvelle organisation?

            Il n’y a pas de débat, ceci est de la rigolade. Il y a une nouvelle organisation, et il y a un État qui n’a jamais appartenu à cette organisation. Il n’y a pas besoin de sortir de la Sorbonne ou d’avoir un doctorat en droit pour en conclure qu’il s’agit d’une adhésion. Le reste, c’est de la propagande
            "

            Pourtant, la dernière adhésion d’un pays à l’UA avant le Maroc, le Soudan du Sud en 2011, avait suscité moins de tergiversations. Un simple communiqué avait officialisé son intégration, après qu’une majorité simple de chefs d’États eurent répondu favorablement à sa demande. Pourquoi est-ce si différent pour le Maroc ?

            " Il n’y a aucune comparaison possible entre les deux situations.
            Pourquoi, s’il s’agit d’une simple adhésion ?

            Au Soudan du Sud, il y a eu un référendum, entériné par les deux parties et les Nations unies et soutenu par l’Union africaine. Est-ce le cas dans l’autre situation [l’ONU et l’UA ont demandé l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, NDLR] ?
            "

            Craignez-vous qu’un débat s’installe entre les partisans de l’entrée du Maroc (qui souhaite que la RASD soit un jour suspendue de l’UA) et les défenseurs des Sahraouis ?

            "Il n’y aura pas de débat autour de la RASD, c’est un membre fondateur qui bénéficie des mêmes droits et obligations que tout le monde. Le débat est autour d’une demande d’adhésion du royaume du Maroc à l’Union africaine. Point final".

            La taxe de 0,2% sur les importations, afin de financer l’organisation, est-elle la bonne solution ?

            "C’est en tout cas cela qui a été retenu par les chefs d’État. Un groupe de dix ministres des Finances a été constitué pour étudier la question de manière très rigoureuse et très professionnelle. Nous avons tout à fait intérêt à ce que l’Union africaine puisse disposer de ressources sûres et constantes, en proportion avec les besoins de financement de ses activités afin d’élargir sans cesse sa marge de manœuvre et son indépendance".

            L’Algérie est un gros importateur. Ne craignez-vous pas que cela affecte les prix des produits importés ?

            "L’Algérie a toujours fait des sacrifices pour cette organisation. Nelson Mandela a reçu sa formation militaire en Algérie, comme la plupart des cadres des mouvements de libération… Avons-nous jamais envoyé de factures après avoir fait tout cela pour l’indépendance des peuples africains ?"

            Aujourd’hui encore, si nous devons contribuer financièrement davantage, nous le ferons. Nous faisons des sacrifices pour l’UA et pour les peuples, palestiniens compris, qui aspirent à bénéficier de la solidarité de l’Algérie. Pour nous ce sont des convictions très profondes".

            Lamamra in Jeune Afrique, 28 janvier 2017 à 17h51
            Dernière modification par rago, 06 janvier 2020, 18h42.

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            • #7
              La seule main tendue, se doit d’être à l’adresse de la démocratie en Algérie, à l’endroit du citoyen algérien et des seuls démocrates algériens.
              Envoyez-nous ''La monarchie pour les nuls'' et on vous envoie ''le Hirak pour les idiots''
              Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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              • #8
                L'infame dictature marocaine commet une grave erreur en s'attaquant continuellement à l'Algérie pour cause des 8 milliards de dollars annuels qu'elle convoite par une hypothétique restauration des frontières terrestres.

                En réalité, présentement, c'est l'Afrique du Sud qui lui mène la vie dure de suite au soutien par le Maroc à l'apartheid sud-africain.

                - Histoire : Quand le Maroc livrait des armes à l’ANC de Mandela

                En 1962, la première livraison d’armes aux combattants de l’ANC a été marocaine. Nelson Mandela avait même séjourné quelques mois au royaume. Abdelkrim El Khatib avait joué un rôle très important dans le rapprochement entre Hassan II et Mandela. Les deux hommes allaient se rencontrer, une deuxième fois, en 1994 à Rabat, mais cette fois-ci plutôt par courtoisie. Durant les longues années d’incarcération de Mandela, le Maroc s’est éloigné de l’ANC et s’est rapproché du régime sud-africain-.

                Ya..bi, le 06/12/2013 à 13h03

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