Sa (facile) réélection dès le premier tour de la présidentielle avait suscité un mouvement de grogne dans la rue, entre crise sociale et accusation d'élections truquées.
L'annonce était devenue inéluctable. Pressé de démissionner par l'opposition, par des manifestants, par l'armée, alors que ses ministres quittaient le gouvernement les uns après les autres, le président bolivien Evo Morales a annoncé sa démission lors d'une allocution télévisée dimanche 10 novembre. Sa promesse d'élections anticipées n'a pas suffi à calmer la grogne sociale.
Dans son allocution télévisée, prononcée avec son vice-président Alvaro Garcia Linera, Morales a annoncé sa démission après l'injonction de l'état de l'armée l'enjoignant à quitter le pouvoir. "Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006. "Le coup d'Etat a été consommé", a déclaré le vice-président.
Les signes d'aggravation de la situation se multipliaient ces derniers jours, avec des mutineries d'unités policières dans plusieurs régions du pays et l'occupation de médias d'Etat par des manifestants. "Notre démocratie est en danger à cause du coup d'Etat en cours que des groupes violents ont lancé contre l'ordre constitutionnel", avait estimé Evo Morales vendredi soir. La vague de contestation qui secoue le pays depuis trois semaines a fait trois morts et 383 blessés.
francetvinfo
L'annonce était devenue inéluctable. Pressé de démissionner par l'opposition, par des manifestants, par l'armée, alors que ses ministres quittaient le gouvernement les uns après les autres, le président bolivien Evo Morales a annoncé sa démission lors d'une allocution télévisée dimanche 10 novembre. Sa promesse d'élections anticipées n'a pas suffi à calmer la grogne sociale.
Dans son allocution télévisée, prononcée avec son vice-président Alvaro Garcia Linera, Morales a annoncé sa démission après l'injonction de l'état de l'armée l'enjoignant à quitter le pouvoir. "Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006. "Le coup d'Etat a été consommé", a déclaré le vice-président.
Les signes d'aggravation de la situation se multipliaient ces derniers jours, avec des mutineries d'unités policières dans plusieurs régions du pays et l'occupation de médias d'Etat par des manifestants. "Notre démocratie est en danger à cause du coup d'Etat en cours que des groupes violents ont lancé contre l'ordre constitutionnel", avait estimé Evo Morales vendredi soir. La vague de contestation qui secoue le pays depuis trois semaines a fait trois morts et 383 blessés.
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