Par RFIPublié le 21-10-2019
Plusieurs milliers de manifestants musulmans sont sortis dans les rues de plusieurs villes du Bangladesh ce lundi 21 octobre 2019.
REUTERS/Mohammad Ponir Hossain
Au moins quatre manifestants ont été tués par la police en marge d'un rassemblement spontané au Bangladesh. La colère est montée après un message publié sur Facebook et jugé blasphématoire.
L'étincelle qui a provoqué cette manifestation est un texte publié sur le compte d'un jeune hindouiste, dans lequel il aurait insulté le prophète Mahomet. C’est ce qui aurait poussé 20 000 personnes à sortir dans la rue dans l'île de Bhola pour réclamer l'exécution de cet homme, qui n'a pourtant jamais écrit ce message.
Son mot de passe a été piraté et le jeune homme est allé porter plainte au commissariat. Les autorités confirment d'ailleurs l'usurpation d'identité et la cheffe du gouvernement, Sheikh Hasina, en personne a parlé de manipulation afin de créer l'anarchie dans le pays.
Le fléau des fausses informations
Mais il est désormais trop tard, la rumeur a couru les réseaux sociaux et provoqué l'indignation des musulmans les plus radicaux et, par ricochet, le tir à balles réelles des forces de l'ordre.
Le bilan risque donc de s'alourdir, car plusieurs blessés se trouvent dans un état critique et cette réponse policière très violente provoque d'ailleurs un nouveau vent de colère. De nouveaux attroupements spontanés aujourd'hui pour dénoncer une répression disproportionnée et inconstitutionnelle.
Le gouvernement appelle au calme et promet de prendre à bras le corps ce fléau récurrent au Bangladesh : les fausses informations diffusées sans vérification sur internet.
Plusieurs milliers de manifestants musulmans sont sortis dans les rues de plusieurs villes du Bangladesh ce lundi 21 octobre 2019.
REUTERS/Mohammad Ponir Hossain
Au moins quatre manifestants ont été tués par la police en marge d'un rassemblement spontané au Bangladesh. La colère est montée après un message publié sur Facebook et jugé blasphématoire.
L'étincelle qui a provoqué cette manifestation est un texte publié sur le compte d'un jeune hindouiste, dans lequel il aurait insulté le prophète Mahomet. C’est ce qui aurait poussé 20 000 personnes à sortir dans la rue dans l'île de Bhola pour réclamer l'exécution de cet homme, qui n'a pourtant jamais écrit ce message.
Son mot de passe a été piraté et le jeune homme est allé porter plainte au commissariat. Les autorités confirment d'ailleurs l'usurpation d'identité et la cheffe du gouvernement, Sheikh Hasina, en personne a parlé de manipulation afin de créer l'anarchie dans le pays.
Le fléau des fausses informations
Mais il est désormais trop tard, la rumeur a couru les réseaux sociaux et provoqué l'indignation des musulmans les plus radicaux et, par ricochet, le tir à balles réelles des forces de l'ordre.
Le bilan risque donc de s'alourdir, car plusieurs blessés se trouvent dans un état critique et cette réponse policière très violente provoque d'ailleurs un nouveau vent de colère. De nouveaux attroupements spontanés aujourd'hui pour dénoncer une répression disproportionnée et inconstitutionnelle.
Le gouvernement appelle au calme et promet de prendre à bras le corps ce fléau récurrent au Bangladesh : les fausses informations diffusées sans vérification sur internet.
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