Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tunisie : "La liberté ne donne pas à manger"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    En Algérie, le problème n’est pas un manque de liberté.. mais le contraire.. on souffre d’un excès de liberté. Les gens ne respectent plus les lois.. Même nos dirigeants ne respectent pas les lois.. En Algérie, on a besoin d’un Etat de Droit.
    C'est un concept universel celui de respecter la loi, ça n'a rien à voir avec la notion commune de liberté, liberté d'expression, liberté du culte, liberté de circuler... ect.., et les exemples de pays jouissant pleinement de cette notion de liberté ne manquent (mon choix1est la GB..).
    Pour l'algérie, le maghreb de façon générale, il y a des contraintes biensur parmi lesquelles la culture de liberté n'existe pas,elle est remplacé par la culture tribale des ancêtres, c'est un carcan qu'il faut s'en démettre tôt ou tard même au prix de révolutions plus ou moins violente, mais quant à dire que la liberté ne nourrit pas son homme c'est prendre le taureau ar les cornes, depuis la nuit des temps l'humanité ne cesse de la revendiquer cette liberté, justement pour se nourrir convenablement en disposant de la liberté de choisir comment se nourrir.

    Ne dit on pas, vaut mieux mourir debout que vivre à genoux.

    Commentaire


    • #17
      Envoyé par fortuna
      Wow ! En tout cas, ce n'est pas du tout ma philosophie. Plutôt crever...
      On est tjrs esclave de quelque chose.. esclave de nos instincts, des lois du pays, des patrons.. un travailleur n’est qu’un esclave partiel à durée déterminée..
      Un père de famille fera d’autres choix que de voir ses enfants crever.. il acceptera d’être un esclave rémunéré.

      Envoyé par democracy
      "La liberté expliquée aux nuls" par un islamiste
      Mais toi.. t’es pas un nul.. Je ne veux pas être méchant avec toi.. Si l’islamiste ne te plait pas.. fait un peu de lecture sur le thème des libertés.. peut-être trouveras tu un philosophe ou quelqu’un qui puisse te faciliter plus le concept de liberté..
      La liberté ce n’est pas la démocratie.. et l’Etat de droit n’est pas la liberté.

      Envoyé par Anzoul
      C'est un concept universel celui de respecter la loi, ça n'a rien à voir avec la notion commune de liberté
      Ce que tu dis est vrai.. mais la « notion commune de liberté ».. n’est pas aussi commune que cela puisse paraitre.. Chacun a ses priorités.
      Dernière modification par Mohamed_Rédha, 06 octobre 2019, 11h21.

      Commentaire


      • #18
        Envoyé par Mohamed_Rédha
        On tjrs esclave de quelque chose.. esclave de nos instincts, des lois du pays, des patrons.. un travailleur n’est qu’un esclave partiel à durée déterminée..
        Un père de famille fera d’autres choix que de voir des enfants crever.. il acceptera d’être un esclave rémunéré.
        Non, n'essayons pas de noyer le poisson dans un relativisme simpliste.

        Les instincts peuvent être dominés, les lois peuvent être refusées ou changées et le salariat n'est pas une fatalité.

        Ce dont il est question ici, c'est une aliénation volontaire de sa liberté et de sa dignité à un potentat, juste pour avoir à bouffer...

        الرزق على الله يا سي
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

        Commentaire


        • #19
          ’est pas aussi commune que cela puisse paraitre.. Chacun a ses priorités
          .

          La seule priorité, à mon avis, c'est quand tu transgresses la loi on pourrait te priver de la liberté par la force du droit qui régit la loi. Mais i y a pas plus prioritaire que la liberté dans le cadre de la loi cela va de soi, encore une fois on a des exemples de pays de pleine liberté avec des lois qui a première vue peuvent nous paraître ridicules de par notre culture et notre éducation, mais qui servent de garde fou logique contre les dérives de toutes sortes,et pour la bonne marche d'une société civile moderne et libre.

          Commentaire


          • #20
            Envoyé par fortuna
            Ce dont il est question ici, c'est une aliénation volontaire de sa liberté et de sa dignité à un potentat, juste pour avoir à bouffer...
            Pourtant c’est le cas.. La liberté ne donne pas à manger. Quelqu’un de libre, sans ressources, n’aura pas de quoi manger. Le travail est la principale source de richesse. Et le travail c’est quoi ?? c’est un troc liberté contre richesse. Tu me donnes ton temps et ta sueur, je te donne de quoi manger. C’est de l’esclavage à temps partiel.


            Envoyé par Anzul
            La seule priorité, à mon avis, c'est quand tu transgresses la loi on pourrait te priver de la liberté par la force du droit qui régit la loi.
            A condition d’avoir les moyens pour surveiller et faire d’appliquer la loi..
            A mon avis, les sentiments des citoyens vis-à-vis de la loi se répartissent comme suit :
            1. Soit on est convaincu que la loi est bonne, on la respecte et on l’applique.
            2. Soit on est convaincu que la loi est mauvaise, mais on l’applique par respecte de l’avis de la majorité qui l’a voté.
            3. Soit on est convaincu que la loi est mauvaise, mais on l’applique par peur du châtiment prévu par la loi..
            4. Soit on est convaincu du sacré de la loi, on l’applique par peur du châtiment divin.
            5. Soit on est convaincu de l’illégitimité du pouvoir législatif.. on perçoit la loi comme des textes liberticides. Si les citoyens ne respectent pas leurs dirigeants.. s’ils ne respectent pas les députés.. s’ils perdent confiance dans l’appareil législatif du pays.. Les lois du pays perdent leur sacralité et leur légitimité. Le concept universel de respecter la loi, comme tu l’as dit.. ne marche pas dans ce cas.


            Remarque : Le caractère sacré des lois est un sujet très vaste, et très intéressant à développer.. à mon avis ca a tjrs été le moteur des civilisations.

            Commentaire


            • #21
              Envoyé par Mohamed_Rédha
              le travail c’est quoi ?? c’est un troc liberté contre richesse. Tu me donnes ton temps et ta sueur, je te donne de quoi manger. C’est de l’esclavage à temps partiel.
              D'abord, il ne faut pas réduire le travail uniquement au salariat. Il y a plein de gens qui travaillent pour leur propre compte : indépendants, entrepreneurs, auteurs, etc.

              Ensuite, la définition "liberté contre richesse" est clairement biaisée. Ce qui en jeu dans le travail salarié c'est un échange d'une force/compétence contre rémunération. C'est un contrat entre deux parties qui doivent chacune respecter leurs engagements. Il n'y a aucune aliénation de liberté ou de conscience là-dedans. Si l'une des deux parties n'est pas satisfaite, elle a toute latitude de rompre le contrat. Elle est libre de le faire à tout moment.

              Ceci dit, pour revenir au sujet initial, je trouve que la question est mal posée dès le début. Pourquoi opposer nécessairement liberté et survie ? Dans une société de droit, où les règles sont respectées par tous, on peut manger à sa faim et être libre. Bien sûr, cette liberté individuelle a ses limites qui sont les libertés d'autrui. Les lois existent en partie pour gérer ces libertés : faire en sorte que chacun puisse jouir de ses libertés individuelles sans que celles-ci débordent sur celles des autres, ni qu'elles se fassent bafouer par celles des autres...
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

              Commentaire


              • #22
                Envoyé par fortuna
                D'abord, il ne faut pas réduire le travail uniquement au salariat. Il y a plein de gens qui travaillent pour leur propre compte : indépendants, entrepreneurs, auteurs, etc.
                Au fond cela revient au même.. les premiers travaillent pour leurs patrons.. les autres pour leurs clients.

                Envoyé par fortuna
                Ensuite, la définition "liberté contre richesse" est clairement biaisée. Ce qui en jeu dans le travail salarié c'est un échange d'une force/compétence contre rémunération. C'est un contrat entre deux parties qui doivent chacune respecter leurs engagements. Il n'y a aucune aliénation de liberté ou de conscience là-dedans. Si l'une des deux parties n'est pas satisfaite, elle a toute latitude de rompre le contrat. Elle est libre de le faire à tout moment.
                Ce que tu dis est vrai.. Et tant que le contrat est valide.. on reste lié. Et pendant l’accomplissement de nos taches contractuelles.. on troc notre temps et notre sueur pour de l’argent. On est libre de rompre le contrat.. mais au risque de ne pas être payé. A mon avis.. au fond.. la notion de liberté, bien que relative.. a une relation importante avec la notion de richesse. La liberté est une richesse qu’on peut capitaliser.

                Envoyé par fortuna
                Ceci dit, pour revenir au sujet initial, je trouve que la question est mal posée dès le début. Pourquoi opposer nécessairement liberté et survie ? Dans une société de droit, où les règles sont respectées par tous, on peut manger à sa faim et être libre. Bien sûr, cette liberté individuelle a ses limites qui sont les libertés d'autrui. Les lois existent en partie pour gérer ces libertés : faire en sorte que chacun puisse jouir de ses libertés individuelles sans que celles-ci débordent sur celles des autres, ni qu'elles se fassent bafouer par celles des autres...
                Peut-être ta as raison.. mais dans ce cas.. il faudrait peut-être parler de "bonheur".
                La liberté n’est pas une garantie de bonheur.. et manger à sa faim est un des éléments du bonheur.

                Commentaire


                • #23
                  On est arrivé à la "famine" maintenant ?
                  Votre souffle doit être petit vous dans la vie en général...

                  Souvenez-vous, il y a des moments où les finances de l'Etat sont au beau fixe, ce jour-là, les peuples ne souffrent pas de l'abandance des richesses mais de la multplication des bandes maffieuses...

                  Je dis ça je dis rien, juste de passage.
                  Dernière modification par El-NiNo, 07 octobre 2019, 01h20.

                  Commentaire


                  • #24
                    Envoyé par Mohamed_Rédha
                    manger à sa faim est un des éléments du bonheur.
                    Pas nécessairement.

                    Il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim, voire mangent un jour sur deux, et qui ne sont pas malheureux pour autant. Tandis que des nantis qui se goinfrent matin, midi et soir sont dans un tel état de détresse morale et psychologique qu'on a presque envie d'avoir pitié d'eux.

                    Peut-être parce qu'ils sont justement trop attachés ("esclaves") à leurs biens et avoirs...
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                    Commentaire


                    • #25
                      Envoyé par fortuna
                      Pas nécessairement.
                      Pas nécessairement, oui.. mais ça aide.

                      Commentaire


                      • #26
                        Le Loup et le Chien

                        Un Loup n'avait que les os et la peau,
                        Tant les chiens faisaient bonne garde.
                        Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
                        Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
                        L'attaquer, le mettre en quartiers,
                        Sire Loup l'eût fait volontiers ;
                        Mais il fallait livrer bataille,
                        Et le Mâtin était de taille
                        A se défendre hardiment.
                        Le Loup donc l'aborde humblement,
                        Entre en propos, et lui fait compliment
                        Sur son embonpoint, qu'il admire.
                        " Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
                        D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
                        Quittez les bois, vous ferez bien :
                        Vos pareils y sont misérables,
                        Cancres, haires, et pauvres diables,
                        Dont la condition est de mourir de faim.
                        Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
                        Tout à la pointe de l'épée.
                        Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
                        Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
                        - Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
                        Portants bâtons, et mendiants ;
                        Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
                        Moyennant quoi votre salaire
                        Sera force reliefs de toutes les façons :
                        Os de poulets, os de pigeons,
                        Sans parler de mainte caresse. "
                        Le Loup déjà se forge une félicité
                        Qui le fait pleurer de tendresse.
                        Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
                        " Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
                        - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
                        De ce que vous voyez est peut-être la cause.
                        - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
                        Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
                        - Il importe si bien, que de tous vos repas
                        Je ne veux en aucune sorte,
                        Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
                        Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

                        Les Fables, Livre I
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X