Un autre "cadavre"- avec l'affaire de Medhi Ben Barka- qui dénonce la complicité avérée entre les deux Etats fascistes que sont le Maroc et Israël.
- Depuis 1970, la vente de chaque paquet de cigarettes et de chaque ticket de cinéma au Maroc rapporte quelques centimes de dirham à un fonds de soutien au peuple palestinien. Où sont passés les millions de cette “taxe Palestine” ? Enquête en eaux troubles.
"Je me rappelle, c’était vers 2001. Il y avait Sa Majesté, Abderrahmane Youssoufi et Yasser Arafat à Marrakech. Le Maroc avait accordé une aide à la Palestine. Un chèque de 10 millions de dirhams. Je pense que chaque fois que le Maroc verse quelque chose aux Palestiniens, on se sert de ce fonds.”
Lorsqu’il fouille dans ses mémoires, les souvenirs de l’ancien ministre des Finances, Fathallah Oualalou, sont troubles lorsqu’il s’agit du Fonds de soutien du Maroc au peuple palestinien. Et ce n’est pas uniquement à cause du temps qui passe.
Notre enquête révèle que ce fonds, alimenté depuis les années 1970 par une taxe sur la vente des paquets de cigarettes et les tickets de cinéma et de théâtre, ne va qu’en partie au peuple palestinien. S’il n’a marqué aucun des trésoriers et argentiers du royaume successifs – certains ignorent jusqu’à son existence-, le fonds est aussi absent des lignes de compte du budget de l’Etat. Aux oubliettes, l’industrie du tabac a fini par ne plus payer cette taxe.
Tel Quel (extraits).
- Depuis 1970, la vente de chaque paquet de cigarettes et de chaque ticket de cinéma au Maroc rapporte quelques centimes de dirham à un fonds de soutien au peuple palestinien. Où sont passés les millions de cette “taxe Palestine” ? Enquête en eaux troubles.
"Je me rappelle, c’était vers 2001. Il y avait Sa Majesté, Abderrahmane Youssoufi et Yasser Arafat à Marrakech. Le Maroc avait accordé une aide à la Palestine. Un chèque de 10 millions de dirhams. Je pense que chaque fois que le Maroc verse quelque chose aux Palestiniens, on se sert de ce fonds.”
Lorsqu’il fouille dans ses mémoires, les souvenirs de l’ancien ministre des Finances, Fathallah Oualalou, sont troubles lorsqu’il s’agit du Fonds de soutien du Maroc au peuple palestinien. Et ce n’est pas uniquement à cause du temps qui passe.
Notre enquête révèle que ce fonds, alimenté depuis les années 1970 par une taxe sur la vente des paquets de cigarettes et les tickets de cinéma et de théâtre, ne va qu’en partie au peuple palestinien. S’il n’a marqué aucun des trésoriers et argentiers du royaume successifs – certains ignorent jusqu’à son existence-, le fonds est aussi absent des lignes de compte du budget de l’Etat. Aux oubliettes, l’industrie du tabac a fini par ne plus payer cette taxe.
Tel Quel (extraits).
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