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Un documentaire israélien, qui évoque les combats entre les deux pays pendant la guerre des Six Jours, en juin 1967, suscite la colère du Caire.
PASSÉ inaperçu en Israël, un documentaire diffusé par la télévision publique a déclenché une vague de colère en Égypte. Consacré à une unité de commando d'élite israélien surnommé Shaked, le film rappelle les combats qui ont fait rage dans la bande de Gaza lors de la guerre des Six Jours de juin 1967 remportée par Israël.
Selon Le Caire, d'anciens militaires israéliens auraient avoué dans ce film avoir tué de sang-froid 250 prisonniers de guerre égyptiens. « Entièrement faux », réplique Ron Edelist, le réalisateur israélien, en précisant que les soldats israéliens avaient tué, « durant des combats, 250 membres d'un commando de fedayins palestiniens armés ».
Cette mise au point n'a pas suffi à calmer la tension qui a dégénéré en incident diplomatique. Binyamin Ben Eliezer, actuel ministre des Infrastructures, qui était le commandant de l'unité Shaked à l'époque, a dû reporter sa venue prévue jeudi au Caire. Détail important : Eliezer était jusqu'à présent considéré comme l'interlocuteur israélien privilégié du président Hosni Moubarak et du très influent ministre des Renseignements Omar Souleiman.
Pour sa part, Shalom Cohen, l'ambassadeur israélien en Égypte, a été convoqué dimanche au ministère égyptien qui lui a demandé des explications ainsi qu'une copie du documentaire. Le Parlement et les médias égyptiens se sont également emparés de l'affaire en lançant une virulente campagne anti-israélienne. Certains opposants n'hésitant pas à appeler à une rupture des relations diplomatiques, alors que l'Égypte a été le premier pays arabe à conclure un accord de paix avec Israël à la fin des années 1970.
Ron Edelist, quelque peu dépassé par les événements, affirme ne pas comprendre la colère des Égyptiens. « En fait, ce documentaire a été réalisé pour permettre, quarante ans après les faits, à des membres du commando Shaked de procéder à leur examen de conscience, car certains d'entre eux estiment que leur unité a fait un usage exagéré de la force », raconte le réalisateur. Il souligne toutefois que d'autres membres du commando, dont Eliezer, qui est lui aussi interviewé, « n'éprouvent aucun sentiment de culpabilité dans la mesure où ils estiment avoir rempli leur mission sans attenter à la morale ».
Sentiment d'humiliation
Il y a une dizaine d'années déjà, un historien israélien, Arieh Yitzhaki, avait suscité l'indignation au Caire en déclarant qu'environ 300 prisonniers de guerre égyptiens avaient été abattus durant la guerre de juin 1967. Il avait toutefois souligné que les Égyptiens avaient eux aussi commis des « atrocités ».
Cette sensibilité égyptienne à fleur de peau s'explique par le sentiment d'humiliation toujours vivace provoqué par la défaite des armées égyptienne, jordanienne et syrienne il y a quarante ans, estiment les commentateurs israéliens. Selon le quotidien libéral Haaretz, les remous autour de ce documentaire obéissent à des arrière-pensées politiques, l'opposition égyptienne trouvant dans une escalade verbale anti-israélienne à la fois un exutoire et une occasion d'attirer l'attention des médias accaparés en général par le pouvoir en place.
le figaro.fr
PASSÉ inaperçu en Israël, un documentaire diffusé par la télévision publique a déclenché une vague de colère en Égypte. Consacré à une unité de commando d'élite israélien surnommé Shaked, le film rappelle les combats qui ont fait rage dans la bande de Gaza lors de la guerre des Six Jours de juin 1967 remportée par Israël.
Selon Le Caire, d'anciens militaires israéliens auraient avoué dans ce film avoir tué de sang-froid 250 prisonniers de guerre égyptiens. « Entièrement faux », réplique Ron Edelist, le réalisateur israélien, en précisant que les soldats israéliens avaient tué, « durant des combats, 250 membres d'un commando de fedayins palestiniens armés ».
Cette mise au point n'a pas suffi à calmer la tension qui a dégénéré en incident diplomatique. Binyamin Ben Eliezer, actuel ministre des Infrastructures, qui était le commandant de l'unité Shaked à l'époque, a dû reporter sa venue prévue jeudi au Caire. Détail important : Eliezer était jusqu'à présent considéré comme l'interlocuteur israélien privilégié du président Hosni Moubarak et du très influent ministre des Renseignements Omar Souleiman.
Pour sa part, Shalom Cohen, l'ambassadeur israélien en Égypte, a été convoqué dimanche au ministère égyptien qui lui a demandé des explications ainsi qu'une copie du documentaire. Le Parlement et les médias égyptiens se sont également emparés de l'affaire en lançant une virulente campagne anti-israélienne. Certains opposants n'hésitant pas à appeler à une rupture des relations diplomatiques, alors que l'Égypte a été le premier pays arabe à conclure un accord de paix avec Israël à la fin des années 1970.
Ron Edelist, quelque peu dépassé par les événements, affirme ne pas comprendre la colère des Égyptiens. « En fait, ce documentaire a été réalisé pour permettre, quarante ans après les faits, à des membres du commando Shaked de procéder à leur examen de conscience, car certains d'entre eux estiment que leur unité a fait un usage exagéré de la force », raconte le réalisateur. Il souligne toutefois que d'autres membres du commando, dont Eliezer, qui est lui aussi interviewé, « n'éprouvent aucun sentiment de culpabilité dans la mesure où ils estiment avoir rempli leur mission sans attenter à la morale ».
Sentiment d'humiliation
Il y a une dizaine d'années déjà, un historien israélien, Arieh Yitzhaki, avait suscité l'indignation au Caire en déclarant qu'environ 300 prisonniers de guerre égyptiens avaient été abattus durant la guerre de juin 1967. Il avait toutefois souligné que les Égyptiens avaient eux aussi commis des « atrocités ».
Cette sensibilité égyptienne à fleur de peau s'explique par le sentiment d'humiliation toujours vivace provoqué par la défaite des armées égyptienne, jordanienne et syrienne il y a quarante ans, estiment les commentateurs israéliens. Selon le quotidien libéral Haaretz, les remous autour de ce documentaire obéissent à des arrière-pensées politiques, l'opposition égyptienne trouvant dans une escalade verbale anti-israélienne à la fois un exutoire et une occasion d'attirer l'attention des médias accaparés en général par le pouvoir en place.
le figaro.fr
IL n y a rien de special dans cette histoire qui est connu par les resoponssables militaires egyptiens depuis saddat en personne, ces hommes ont ete fusiller par l autorisation du chef de la brigade sharon a l epoque, wet sadat ont tu l affaire en com^passasion de don de la part des americains.
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