Que le Maroc ait le courage de réclamer à l'Espagne la rétrocession des présides et de l'ilot à chèvres de Persil et le pays ibérique changera de ton. Compter sur le soutien de son colonisateur n'est-il pas minable?
- Malgré la crise de la fermeture de sa frontière commerciale avec Melilla et les reports des visites au Maroc de Pedro Sanchez et du roi Felipe VI, Madrid ne lésine pas sur les moyens pour défendre Rabat auprès de l’Union européenne.
L’Espagne est-elle en train de supplanter la France en tant qu’avocat du Maroc au sein de l’Union européenne ? La décision du Conseil de l’Europe, à l’occasion du sommet de Bruxelles des 17 et 18 octobre, d’accorder une aide supplémentaire à Rabat pour faire face à l’immigration clandestine est due en grande partie au fort lobbying espagnol.
Une opération savamment menée durant les derniers mois et qui a coïncidé avec l’arrivée au pouvoir du socialiste Pedro Sanchez suite à une motion de censure réussie en juin dernier.
Depuis, d'influents membres au gouvernement se sont relayés pour multiplier les annonces officielles plaidant la cause marocaine auprès de l’Union européenne, aidé en cela par le changement de la route des réseaux d’immigration de l’Est à l’Ouest de la Méditerranée.
(…).
Un autre point frappant dans l'état des relations entre Rabat et Paris est le peu de visites de ministres français au royaume comparé au chassé-croisé de leurs homologues espagnols. Même l’arrivée du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, initialement fixée pour le 10 septembre, a été reportée sine die.
Les deux ministres des Affaires étrangères n’ont pu se réunir en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Quant à la visite d’Emmanuel Macron au royaume annoncée en septembre par des médias marocains, elle n'a pas eu lieu.
Mais malgré ce coup froid, l’apport de la France sur la question du Sahara occidental reste déterminant au Conseil de sécurité-.
Ya...bi
- Malgré la crise de la fermeture de sa frontière commerciale avec Melilla et les reports des visites au Maroc de Pedro Sanchez et du roi Felipe VI, Madrid ne lésine pas sur les moyens pour défendre Rabat auprès de l’Union européenne.
L’Espagne est-elle en train de supplanter la France en tant qu’avocat du Maroc au sein de l’Union européenne ? La décision du Conseil de l’Europe, à l’occasion du sommet de Bruxelles des 17 et 18 octobre, d’accorder une aide supplémentaire à Rabat pour faire face à l’immigration clandestine est due en grande partie au fort lobbying espagnol.
Une opération savamment menée durant les derniers mois et qui a coïncidé avec l’arrivée au pouvoir du socialiste Pedro Sanchez suite à une motion de censure réussie en juin dernier.
Depuis, d'influents membres au gouvernement se sont relayés pour multiplier les annonces officielles plaidant la cause marocaine auprès de l’Union européenne, aidé en cela par le changement de la route des réseaux d’immigration de l’Est à l’Ouest de la Méditerranée.
(…).
Un autre point frappant dans l'état des relations entre Rabat et Paris est le peu de visites de ministres français au royaume comparé au chassé-croisé de leurs homologues espagnols. Même l’arrivée du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, initialement fixée pour le 10 septembre, a été reportée sine die.
Les deux ministres des Affaires étrangères n’ont pu se réunir en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Quant à la visite d’Emmanuel Macron au royaume annoncée en septembre par des médias marocains, elle n'a pas eu lieu.
Mais malgré ce coup froid, l’apport de la France sur la question du Sahara occidental reste déterminant au Conseil de sécurité-.
Ya...bi
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