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Sahara occidental : l’ONU invite le Maroc, le Polisario, l’Algérie et Mauritanie à une réunion à Genève

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  • #31
    ONU: Köhler invite l’Algérie et imprime un nouveau tournant à la question du Sahara 0
    BY FRÉDÉRIC POWELTON ON 1 OCTOBRE 2018 DIPLOMATIE

    L’affaire du Sahara est peut être entrée dans un tournant décisif après l’invitation adressée par l’Envoyé de l’ONU, Horst Köhler, à l’Algérie pour prendre part au tour de table de Genève en décembre prochain, aux côtés du Maroc, du Polisario et de la Mauritanie, ce qui représente une première victoire de Rabat pour qui ce conflit n’existerait pas sans l’Algérie.

    En agissant ainsi, l’ancien président allemande Horst Köhler s’aligne sur la position du Conseil de sécurité qui a lui même insisté, en avril 2018, pour que l’Algérie s’engage effectivement dans le processus de règlement politique de la question du Sahara occidental.

    Cette évolution qualitative intervient après des années d’impasse du processus politique, qui avait été lancé en 2007 dans le sillage de la présentation par le Maroc du plan d’autonomie. Depuis, les grandes capitales considèrent que ce plan est réaliste et crédible et constitue une base sérieuse pour un règlement politique de ce conflit vieux de plus de quatre décennie.

    Un conflit régional qui constitue aujourd’hui un vestige de la guerre froide, et dont l’Algérie et le Maroc, traditionnels rivaux, représentaient l’envers dans le Sud de la méditerranée.

    Reste à savoir l’attitude qu’adoptera Alger, alors que la redoutable institution militaire considère que l’affaire du Sahara occidental est sa cause première. Les généraux algériens ont, en effet, fait du soutien au mouvement séparatiste du polisario une ligne rouge qu’aucune voix en Algérie n’ose contester. En témoigne le soutien tous azimuts de l’Algérie au polisario aux niveaux politique, militaire et financier et, surtout diplomatique.

    L’appareil diplomatique algérien est, de fait, totalement dédié à la défense de la cause séparatiste au Sahara, au point qu’en Algérie personne n’ose contester que les chefs du polisario se déplacent à l’étranger avec des passeports diplomatiques algériens et aux frais du contribuable algérien.





    ..............
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #32
      Tous les moyens sont bon pour justifier une colonie forcée par les mensonges, la corruption et les magouilles politiques ???

      *Si le sahara occidental était marocain , n y aurai pas eu un partage avec la Mauritanie ,, ??????

      En plus les alaouites rêvent du Grand Maroc ( voir la carte , et les déclarations du Makhzen /Chabat /les istiqlaliens ? AINSI le discours du sultan M V en 1958 ?? )

      -l agression lâche en 63 fait foi , en vu de récupérer Bechar et Tindouf ( le Makhzen croyait " à une khobza taiba ?? ")



      La revendication alaouite , englobant :

      la totalité de la Mauritanie , la totalité du sahara occidental , une partie de l Algérie et le Nord du Mali ???
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #33
        l’ONU invite le Maroc, le Polisario, l’Algérie et Mauritanie à une réunion à Genève
        l'Algérie devra être assidue au risque de prendre le capotage des négociations sur son dos.

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        • #34
          Il y a lieu d'être corrects et de faire cas que tant que l'Algérie et la Mauritanie n'auront pour rôle que celui d'observateurs.

          En revanche, si effectivement l'Algérie et la Mauritanie- neutres dans ce conflit- devainnt effectivement prendre part réellement à ce round entre les deux belligérants ( Maroc et RASD), on peut aussi se demander pourquoi alors le Maroc ( qui soit disant "possédait" le Sahara Oriental ) ne fut pas convié aux négociations d'Aix-les-Bains? "L'indépendance dans l'interdépendance" une fois encore?

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          • #35
            Et d'autres rancunes seront à panser afin de parvenir à un dialogue sain afin de parvenir à la décolonisation du Sahara Occidental.

            - En 1974, alors président de l'Assemblée générale des Nations unies, il accueille Yasser Arafat, dirigeant de l'OLP, avec les honneurs dus à un chef d'Etat. Mieux: il expulse les représentants de l'Afrique du Sud alors sous le régime de l'apartheid. Washington et ses alliés enragent-.

            ________________________

            - Deux hommes, deux lignes, deux styles. D'un côté, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères. De l'autre, Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. Entre les deux, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental.
            (…).
            Les premières étincelles jaillissent fin août 2017. Alors qu’il s’apprête à assister, accompagné de sa délégation, à une réunion ministérielle de la Tokyo International Conference on African Development (Ticad) à Maputo, Nasser Bourita proteste contre la présence de représentants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

            S’ensuit une bousculade surréaliste qui met aux prises les services de sécurité mozambicains et la délégation marocaine. Abdelkader Messahel saisit l’occasion et accuse quelques jours plus tard le Maroc de perturber à dessein les réunions panafricaines : « Il y aura d’autres tentatives qui connaîtront le même sort, c’est-à-dire l’échec. »

            Coup pour coup

            Les deux ministres n’en restent pas là. Ils se cherchent, et se trouvent. En marge du Forum des entreprises, le 20 octobre 2017 à Alger, Messahel s’agace des commentaires vantant la politique économique africaine du Royaume : « Les banques marocaines, c’est le blanchiment de l’argent du haschich, tout le monde le sait. […]

            Et la Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers. Et ça, tout le monde le sait. » Le lendemain, Rabat rappelle son ambassadeur à Alger. Et son ministère des Affaires étrangères d’ironiser : l’engagement du Maroc sur le continent n’est pas qu’une question de ressources financières, « sinon l’Algérie, avec ses pétrodollars, aurait pu réussir ».

            Dans ce contexte, l’accolade entre les deux ministres, le 21 janvier, à Alger, en marge de la réunion du Dialogue 5+5 sur la Méditerranée occidentale, a agréablement surpris. Las ! Lors de son allocution, le Marocain revient sur les allégations de Messahel, les qualifiant de « déclarations farfelues » : « La stabilité n’est pas compatible avec l’irresponsabilité. Et ça, tout le monde le sait ! » s’amuse-t-il-.

            Jeune Afrique

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            • #36
              posté par ANZOUL

              l'Algérie devra être assidue au risque de prendre le capotage des négociations sur son dos.
              .
              On verra la suite !! Le 31 octobre approche , déjà le branle bas à Rabat et les sujets du Roi ?

              allez !!! osez et faire sortir à l ONU , la fameuse déclaration du MAE " Bourita : le peuple marocain ATTEND , y avait cru les paroles du Makhzen ???

              Négociations avec l Algérie sinon rien ???
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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