Si cela devait se révéler être exact, alors le Maroc s'en devrait porter plainte contre l'Espagne devant la Cour des droits de l'Homme!
-Les « scènes dantesques », selon la presse locale, ont eu lieu tout au long de la matinée de ce dimanche 3 juin, alors que des centaines de femmes marocaines qui travaillaient jusqu’ici comme saisonnières de l’entreprise Doñaña 1998 d’Almonte ont été « invitées » à bord de bus à retourner dans leur pays d’origine et ce avant le terme de leur contrat de travail qui prend fin la semaine prochaine.
Le but étant, selon leurs avocats et l’Union des travailleurs andalous (SAT) – un petit syndicat d’agriculteurs -, de les empêcher de « ratifier les allégations auprès du juge d’instruction suite à la plainte qu’elles ont formulée hier auprès de la Guardia civil, et dont elle comptait faire aussi état devant l’Inspection du travail lundi matin », rapporte La Mar de Onuba.
Depuis quelques semaines et la publication d’une enquête accablante sur des cas de viols et de harcèlements sexuels, l’affaire des saisonnières marocaines de la Huelva a pris un tournant judiciaire et diplomatique. Alerté par la presse sur leur sort, le ministre de l’Emploi, Mohamed Yatim, avait dans la précipitation catégoriquement nié, et par deux fois, des faits d’esclavage sexuel pourtant documentés.
En Espagne cependant, l’arrestation d’un suspect a poussé le ministre à réviser sa position, après que les services consulaires marocains de Séville aient reconnu les faits, mais sans reconnaître la responsabilité partagée du gouvernement marocain dans cette affaire-.
Le Desk
-Les « scènes dantesques », selon la presse locale, ont eu lieu tout au long de la matinée de ce dimanche 3 juin, alors que des centaines de femmes marocaines qui travaillaient jusqu’ici comme saisonnières de l’entreprise Doñaña 1998 d’Almonte ont été « invitées » à bord de bus à retourner dans leur pays d’origine et ce avant le terme de leur contrat de travail qui prend fin la semaine prochaine.
Le but étant, selon leurs avocats et l’Union des travailleurs andalous (SAT) – un petit syndicat d’agriculteurs -, de les empêcher de « ratifier les allégations auprès du juge d’instruction suite à la plainte qu’elles ont formulée hier auprès de la Guardia civil, et dont elle comptait faire aussi état devant l’Inspection du travail lundi matin », rapporte La Mar de Onuba.
Depuis quelques semaines et la publication d’une enquête accablante sur des cas de viols et de harcèlements sexuels, l’affaire des saisonnières marocaines de la Huelva a pris un tournant judiciaire et diplomatique. Alerté par la presse sur leur sort, le ministre de l’Emploi, Mohamed Yatim, avait dans la précipitation catégoriquement nié, et par deux fois, des faits d’esclavage sexuel pourtant documentés.
En Espagne cependant, l’arrestation d’un suspect a poussé le ministre à réviser sa position, après que les services consulaires marocains de Séville aient reconnu les faits, mais sans reconnaître la responsabilité partagée du gouvernement marocain dans cette affaire-.
Le Desk
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