Le journaliste et écrivain russe Arkadi Babtchenko, critique de longue date du régime de Vladimir Poutine, a été assassiné à Kiev, mardi 29 mai dans la soirée.
Selon plusieurs sources, dont le site ukrainien Oukrainskaïa Pravda, M. Babtchenko a reçu trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble, dans le quartier Dniprovski de la capitale ukrainienne. Il a réussi à rentrer dans son appartement, où sa femme l’a trouvé ensanglanté et a prévenu les secours. Il est mort dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital.
Cet homme de 41 ans, père d’une petite fille, avait combattu dans l’armée russe lors des deux guerres de Tchétchénie (1994-1996 et 1999-2000), avant de travailler comme reporter de guerre pour le journal Moskovsky Komsomolets ou la chaîne NTV. Il s’était ensuite rapproché de publications libérales, en particulier Novaïa Gazeta, l’employeur historique d’une autre journaliste assassinée, Anna Politkovskaïa. M. Babtchenko avait aussi raconté dans plusieurs livres son expérience au sein des forces armées russes, recevant plusieurs prix littéraires.
Menacé de mort en Russie
Opposé à l’annexion de la Crimée, en 2014, et à la guerre menée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, il s’était mué en critique virulent du régime de Vladimir Poutine. Il avait fui la Russie en février 2017 après avoir reçu des menaces de mort, consécutives à une violente campagne sur Internet et sur les télévisions russes, où il était désigné comme un traître et un fasciste et son visage livré en pâture aux téléspectateurs. « Cela fait dix ans que j’ai peur, expliquait-il au moment de son départ. Quand tu es dissident en Russie, on peut te tuer, on peut t’emprisonner... »
Source: Le monde.fr
Selon plusieurs sources, dont le site ukrainien Oukrainskaïa Pravda, M. Babtchenko a reçu trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble, dans le quartier Dniprovski de la capitale ukrainienne. Il a réussi à rentrer dans son appartement, où sa femme l’a trouvé ensanglanté et a prévenu les secours. Il est mort dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital.
Cet homme de 41 ans, père d’une petite fille, avait combattu dans l’armée russe lors des deux guerres de Tchétchénie (1994-1996 et 1999-2000), avant de travailler comme reporter de guerre pour le journal Moskovsky Komsomolets ou la chaîne NTV. Il s’était ensuite rapproché de publications libérales, en particulier Novaïa Gazeta, l’employeur historique d’une autre journaliste assassinée, Anna Politkovskaïa. M. Babtchenko avait aussi raconté dans plusieurs livres son expérience au sein des forces armées russes, recevant plusieurs prix littéraires.
Menacé de mort en Russie
Opposé à l’annexion de la Crimée, en 2014, et à la guerre menée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, il s’était mué en critique virulent du régime de Vladimir Poutine. Il avait fui la Russie en février 2017 après avoir reçu des menaces de mort, consécutives à une violente campagne sur Internet et sur les télévisions russes, où il était désigné comme un traître et un fasciste et son visage livré en pâture aux téléspectateurs. « Cela fait dix ans que j’ai peur, expliquait-il au moment de son départ. Quand tu es dissident en Russie, on peut te tuer, on peut t’emprisonner... »
Source: Le monde.fr
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