- En plus de la fusillade du 17 juin 1970 à Laâyoune, commanditée par l’occupation espagnole pour disperser le rassemblement de l’intifada de Zemla, ce sont donc les autorités marocaines qui ont en eu après les jeunes du Polisario. En effet, la manifestation du 5 mai 1972 a été décisive, rappelle notre interlocuteur :
«Les autorités marocaines ont ordonné notre arrestation. Après nous avoir torturés, le commandant El Akkouri nous a dit en indiquant le sud: ‘Si vous voulez libérer le Sahara, allez là-bas. Ici, c’est le Maroc, ne nous créez pas de désordre.»
A ce moment-là, les jeunes s’étant confrontés à une telle répression ont développé une attitude violente, en réaction à ce traitement. Mahjoub Salek s’en souvient :
«Face à la violence tyrannique, ils ont développé une violence révolutionnaire. Ils sont arrivés à la conclusion que le Maroc ne les aiderait pas à affronter l’occupation espagnole. C’est ainsi que Ouali Sayed a commencé à prendre avec l’Algérie et la Libye, en quête de soutien.»-.
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«Les autorités marocaines ont ordonné notre arrestation. Après nous avoir torturés, le commandant El Akkouri nous a dit en indiquant le sud: ‘Si vous voulez libérer le Sahara, allez là-bas. Ici, c’est le Maroc, ne nous créez pas de désordre.»
A ce moment-là, les jeunes s’étant confrontés à une telle répression ont développé une attitude violente, en réaction à ce traitement. Mahjoub Salek s’en souvient :
«Face à la violence tyrannique, ils ont développé une violence révolutionnaire. Ils sont arrivés à la conclusion que le Maroc ne les aiderait pas à affronter l’occupation espagnole. C’est ainsi que Ouali Sayed a commencé à prendre avec l’Algérie et la Libye, en quête de soutien.»-.
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