Véritable menace ou simple mise en garde ? Donald Trump s'est fendu d'un tweet guerrier ce mercredi, prévenant la Russie qu'il allait lancer des missiles sur la Syrie. Une déclaration qui intervient à l'heure où les chancelleries occidentales se préparaient à intervenir, quatre jours après une attaque chimique orchestrée par Damas.
"La Russie jure d'abattre n'importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et 'intelligents !' Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui gaze son peuple et aime cela", a écrit Donald Trump dans un premier tweet avant d'indiquer, dans un second, que la relation entre les Washington et Moscou "était plus mauvaise que jamais, même en incluant la Guerre froide
Guerre des mots
Si le chef de l'Etat est coutumier des provocations sur Twitter, celle-ci semble confirmer le regain de tensions entre les Etats-Unis et la Russie. La confrontation s'est en effet durcie sur le dossier syrien : Moscou, soutien indéfectible de Damas, a opposé mardi son veto au Conseil de sécurité à un projet de résolution américain visant à créer un mécanisme d'enquête indépendant sur le recours aux armes chimiques en Syrie. Ce mercredi, en réaction au message de Donald Trump, la Russie a tenu à rappeler que les missiles devaient viser "les terroristes" et non "le gouvernement légitime", tout en insinuant que Washington voulait "effacer les traces de provocations" avec des frappes. De son côté, la Syrie a dénoncé comme une "escalade dangereuse" les menaces de frappes, critiquant un régime comme celui des Etats-Unis qui a parrainé et parraine encore le terrorisme en Syrie".
En face, les Occidentaux, Etats-Unis et France en tête, ont redoublé de détermination après avoir déjà fait clairement planer la menace de représailles militaires. "La France mettra tout en oeuvre contre l'impunité chimique", a assuré l'ambassadeur français François Delattre. Elle annoncera "dans les prochains jours" la "décision" sur sa riposte, en coordination avec les alliés américain et britannique, a précisé à Paris le président Emmanuel Macron.
La guerre des mots a repris dès ce mercredi, le Kremlin mettant en garde une nouvelle fois les occidentaux. "Nous espérons encore que toutes les parties vont éviter tout acte qui ne serait en réalité en aucun cas justifié et qui pourrait déstabiliser la situation, déjà fragile sans cela dans la région", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, jugeant la situation actuelle "très tendue".
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"La Russie jure d'abattre n'importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et 'intelligents !' Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui gaze son peuple et aime cela", a écrit Donald Trump dans un premier tweet avant d'indiquer, dans un second, que la relation entre les Washington et Moscou "était plus mauvaise que jamais, même en incluant la Guerre froide
Guerre des mots
Si le chef de l'Etat est coutumier des provocations sur Twitter, celle-ci semble confirmer le regain de tensions entre les Etats-Unis et la Russie. La confrontation s'est en effet durcie sur le dossier syrien : Moscou, soutien indéfectible de Damas, a opposé mardi son veto au Conseil de sécurité à un projet de résolution américain visant à créer un mécanisme d'enquête indépendant sur le recours aux armes chimiques en Syrie. Ce mercredi, en réaction au message de Donald Trump, la Russie a tenu à rappeler que les missiles devaient viser "les terroristes" et non "le gouvernement légitime", tout en insinuant que Washington voulait "effacer les traces de provocations" avec des frappes. De son côté, la Syrie a dénoncé comme une "escalade dangereuse" les menaces de frappes, critiquant un régime comme celui des Etats-Unis qui a parrainé et parraine encore le terrorisme en Syrie".
En face, les Occidentaux, Etats-Unis et France en tête, ont redoublé de détermination après avoir déjà fait clairement planer la menace de représailles militaires. "La France mettra tout en oeuvre contre l'impunité chimique", a assuré l'ambassadeur français François Delattre. Elle annoncera "dans les prochains jours" la "décision" sur sa riposte, en coordination avec les alliés américain et britannique, a précisé à Paris le président Emmanuel Macron.
La guerre des mots a repris dès ce mercredi, le Kremlin mettant en garde une nouvelle fois les occidentaux. "Nous espérons encore que toutes les parties vont éviter tout acte qui ne serait en réalité en aucun cas justifié et qui pourrait déstabiliser la situation, déjà fragile sans cela dans la région", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, jugeant la situation actuelle "très tendue".
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