Le plan consisterait en un veto au droit au retour des réfugiés. Il raserait des implantations reculées et placerait la Vieille Ville de Jérusalem sous protection internationale.
Le plan de paix au Moyen-Orient de l’administration Trump pourrait inclure la reconnaissance américaine et internationale d’un état palestinien et l’acceptation de Jérusalem-Est comme étant sa capitale, a rapporté mercredi le journal saoudien basé à Londres Asharq al-Awsat.
Le plan, selon l’article, appelle à placer la Vieille Ville de Jérusalem sous « protection internationale ».
L’article a cité « des sources diplomatiques bien informées » à Paris disant que les Etats-Unis prévoient de présenter leur plan dans le cadre d’une conférence internationale qui aurait lieu dans une capitale arabe, probablement au Caire, en présence des Israéliens.
Les sources n’ont toutefois pas précisé quand l’administration américaine ferait part de son plan, dont les détails restent secrets.
Ces informations surviennent suite à une réunion à Bruxelles, en début de semaine, au cours de laquelle les ministres arabes des Affaires étrangères et leurs homologues européens ont évoqué le conflit israélien. Cette rencontre avait été organisée parce qu’il avait été suggéré que l’administration Trump pourrait rapidement annoncer son plan de paix, auquel Trump se réfère comme étant « l’accord du siècle ».
Les médias arabes ont publié des comptes-rendus variés sur ce plan qui a d’ores et déjà été rejeté par l’Autorité palestinienne comme étant une conspiration visant à liquider la cause palestinienne. Certains responsables de l’AP se sont référés au plan comme à la « gifle du siècle », disant qu’aucun Palestinien ne l’accepterait jamais.
Selon l’article de mercredi, le plan américain demande aux Palestiniens d’abandonner leur « droit au retour » pour les réfugiés et leurs descendants dans leurs anciennes habitations en Israël.
De plus, d’importantes implantations resteraient en place et les plus petites seraient « relocalisées », selon le journal.
Le plan américain réclamerait également d’élargir les autorités sécuritaire et administrative de l’AP dans les zones A et B de la Cisjordanie, ajoute l’article.
Washington prévoirait de collecter 40 milliards de dollars pour aider à l’établissement d’un état palestinien et de ses institutions gouvernementales, ont confié les sources au journal. Cet argent n’a pas pour objectif « d’acheter » l’acceptation du plan de paix par les Palestiniens, ont-elles souligné.
Les sources ont également affirmé que le plan autoriserait Israël à conserver l’autorité sécuritaire sur les frontières avec la Cisjordanie, tandis que la responsabilité de la sécurité dans la bande de Gaza serait confiée aux Egyptiens.
Les relations entre les Palestiniens et les Etats-Unis sont dans l’impasse depuis l’annonce par Donald Trump de la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale israélienne et de son intention d’y relocaliser son ambassade, au mois de décembre. Cette décision a été condamnée par une grande partie de la communauté internationale et a suscité l’indignation des Palestiniens, qui ont déclaré que Washington ne pouvait plus assumer son rôle d’intermédiaire dans les négociations de paix au Moyen-Orient en raison de sa « partialité » envers l’Etat juif.
Depuis, l’AP a refusé tous contacts substantiels avec l’administration américaine et de hauts-responsables palestiniens ont demandé à ce que le président revienne sur sa décision.
Mercredi, le ministre des Affaires étrangères de l’AP, Riyad al-Malki, a expliqué que les pays européens oeuvraient à convaincre Trump de modifier certaines parties du plan.
Les pays européens ont accepté de demander des changements avant le dévoilement du plan américain, a déclaré Malki à la station de radio La voix de la Palestine, selon l’agence officielle d’information de l’AP, Wafa.
Il n’a pas précisé quels pays européens pressaient la Maison Blanche à apporter des modifications.
Malki a souligné que tout accord de paix futur devait comprendre des articles exprimant le soutien à une solution à deux états, l’établissement d’un état palestinien dans les frontières d’avant 167 avec Jérusalem-Est comme capitale, et la fin des constructions d’implantations israéliennes.
time of Israël
Le plan de paix au Moyen-Orient de l’administration Trump pourrait inclure la reconnaissance américaine et internationale d’un état palestinien et l’acceptation de Jérusalem-Est comme étant sa capitale, a rapporté mercredi le journal saoudien basé à Londres Asharq al-Awsat.
Le plan, selon l’article, appelle à placer la Vieille Ville de Jérusalem sous « protection internationale ».
L’article a cité « des sources diplomatiques bien informées » à Paris disant que les Etats-Unis prévoient de présenter leur plan dans le cadre d’une conférence internationale qui aurait lieu dans une capitale arabe, probablement au Caire, en présence des Israéliens.
Les sources n’ont toutefois pas précisé quand l’administration américaine ferait part de son plan, dont les détails restent secrets.
Ces informations surviennent suite à une réunion à Bruxelles, en début de semaine, au cours de laquelle les ministres arabes des Affaires étrangères et leurs homologues européens ont évoqué le conflit israélien. Cette rencontre avait été organisée parce qu’il avait été suggéré que l’administration Trump pourrait rapidement annoncer son plan de paix, auquel Trump se réfère comme étant « l’accord du siècle ».
Les médias arabes ont publié des comptes-rendus variés sur ce plan qui a d’ores et déjà été rejeté par l’Autorité palestinienne comme étant une conspiration visant à liquider la cause palestinienne. Certains responsables de l’AP se sont référés au plan comme à la « gifle du siècle », disant qu’aucun Palestinien ne l’accepterait jamais.
Selon l’article de mercredi, le plan américain demande aux Palestiniens d’abandonner leur « droit au retour » pour les réfugiés et leurs descendants dans leurs anciennes habitations en Israël.
De plus, d’importantes implantations resteraient en place et les plus petites seraient « relocalisées », selon le journal.
Le plan américain réclamerait également d’élargir les autorités sécuritaire et administrative de l’AP dans les zones A et B de la Cisjordanie, ajoute l’article.
Washington prévoirait de collecter 40 milliards de dollars pour aider à l’établissement d’un état palestinien et de ses institutions gouvernementales, ont confié les sources au journal. Cet argent n’a pas pour objectif « d’acheter » l’acceptation du plan de paix par les Palestiniens, ont-elles souligné.
Les sources ont également affirmé que le plan autoriserait Israël à conserver l’autorité sécuritaire sur les frontières avec la Cisjordanie, tandis que la responsabilité de la sécurité dans la bande de Gaza serait confiée aux Egyptiens.
Les relations entre les Palestiniens et les Etats-Unis sont dans l’impasse depuis l’annonce par Donald Trump de la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale israélienne et de son intention d’y relocaliser son ambassade, au mois de décembre. Cette décision a été condamnée par une grande partie de la communauté internationale et a suscité l’indignation des Palestiniens, qui ont déclaré que Washington ne pouvait plus assumer son rôle d’intermédiaire dans les négociations de paix au Moyen-Orient en raison de sa « partialité » envers l’Etat juif.
Depuis, l’AP a refusé tous contacts substantiels avec l’administration américaine et de hauts-responsables palestiniens ont demandé à ce que le président revienne sur sa décision.
Mercredi, le ministre des Affaires étrangères de l’AP, Riyad al-Malki, a expliqué que les pays européens oeuvraient à convaincre Trump de modifier certaines parties du plan.
Les pays européens ont accepté de demander des changements avant le dévoilement du plan américain, a déclaré Malki à la station de radio La voix de la Palestine, selon l’agence officielle d’information de l’AP, Wafa.
Il n’a pas précisé quels pays européens pressaient la Maison Blanche à apporter des modifications.
Malki a souligné que tout accord de paix futur devait comprendre des articles exprimant le soutien à une solution à deux états, l’établissement d’un état palestinien dans les frontières d’avant 167 avec Jérusalem-Est comme capitale, et la fin des constructions d’implantations israéliennes.
time of Israël
Commentaire