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«Opération Écouvillon» : Dernière tentative coloniale pour en finir avec l'Armée de libération marocaine ?

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  • «Opération Écouvillon» : Dernière tentative coloniale pour en finir avec l'Armée de libération marocaine ?

    L'opération Ecouvillon est un pan essentiel du conflit du Sahara Occidental. En effet, lors de cet événement l'armée marocaine s'était alliée aux forces militaires franco-espagnoles, ce qui avait constitué le comble des combles et initié le Front du Polisario.

    - Des morts, des blessés et le déplacement de toute une population. Ce sont quelques résultats directs de l'«Opération Écouvillon». Une intervention militaire menée conjointement entre la France et l'Espagne pour la pacification de la rebellion au Sahara occidental en février 1958. En réalité, les deux colonisateurs achevaient aussi l'Armée de libération marocaine. Les derniers éléments de cette dernière se tourneront même contre le Maroc en formant le noyau dur du Front Polisario.

    Le 10 février 1958, la France et l’Espagne allient leurs forces pour sévèrement réprimer l’Armée de libération marocaine au Sahara occidental. Une intervention baptisée «Opération Écouvillon» par la France et «Opération Ouragan». Mais avant de parler de cette opération militaire, il faut la contextualiser.

    Nous sommes en 1956 et le Maroc vient de décrocher son indépendance. Une réalisation qui ne satisfait guère les membres de l’Armée de libération marocaine (ALM), qui considèrent que le royaume doit libérer l’ensemble de ses territoires, notamment ceux sous colonisation espagnole. Leur mission n’étant pas encore finie, ils refusent donc d’intégrer les Forces armées royales (FAR) ou rendre les armes et partent au sud du royaume pour soutenir les résistants sahraouis dans leur guerre contre l’occupant espagnol. Des guérillas sont alors menées à différents endroits du Sahara occidental-.

    ya.......bi

  • #2
    En cette année du cinquantenaire de l'instauration du Front du Polisario, nous cogitons à l'éventualité d'un changement d'appellation et renommer le porte-drapeau de la résistance sahraouie contre l'occupation marocaine: FLSO (Front de Libération du Sahara Occidental).

    Une telle appellation serait davantage adéquate à la réalité et de surcroît plus prestigieuse si l'on considère l'aura mondiale qu'avait connu le FLNA ( Front de Libération National Algérien) ou le FLP (Front de Libération de la Palestine).
    Dernière modification par rago, 10 février 2018, 08h15.

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    • #3
      A relever aussi que l'année 2018 consacre les 70 ans de la création par l'ONU d'Israël et les 50 ans de celle du Front du Polisario et ce n'est pas par pur hasard.

      Les cas de deux peuples sont intimement liés par la ressemblance de leurs drapeaux mais surtout par leurs colonisations de deux Etats fascistes qui ne devraient pas existés.

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      • #4
        - Engagé depuis 1975 – et l’annexion du Sahara occidental par le Maroc dans une lutte pour la reconnaissance de son territoire et de ses droits, le peuple sahraoui fait toujours face à la répression de la part des autorités marocaines. Un combat peu médiatisé, occulté même par une grande partie de la presse, sur lequel revient Altermondes, cinq ans après les événements de Gdeim Izik.

        Le camp de la dignité

        À la mi-octobre 2010, cela faisait déjà quelques mois que l’idée germait dans l’esprit d’activistes du Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis quarante ans : dresser un campement de tentes traditionnelles (les khaimas) à l’extérieur de la ville d’El Aaiún pour rassembler des milliers de Sahraouis et dénoncer la discrimination économique, sociale et politique dont souffre cette population. Après quelques tentatives avortées, le 10 octobre, une cinquantaine de tentes est montée à Gdeim Izik, à 12 km de la « capitale ». Le mouvement s’amplifie très vite. Le « camp de la dignité », comme il sera rapidement baptisé, comptera jusqu’à 6 610 khaimas, selon une estimation de l’Onu (1).

        Toujours selon l’organisation, le nombre de participants, qui a considérablement varié tout au long des trois semaines qu’a duré la mobilisation, aurait dépassé les quinze mille.
        (...).

        Silence médiatique

        « Gdeim Izik, ça a été l’histoire d’un peuple libre, raconte aujourd’hui M., président d’une association pour la protection de la culture et du patrimoine sahraouis, interdite par le Maroc comme toutes les associations sahraouies. On y avait retrouvé une solidarité, une vie collective, loin de celles que nous vivons en ville. » Organisé trois mois avant les révoltes populaires en Tunisie, en Égypte, en Lybie et dans d’autres pays arabes, le camp de Gdeim Izik a pourtant été très peu médiatisé en France. Les suites encore moins.

        1. Dans cette émission de Là-bas si j'y suis, l’intellectuel américain Noam Chomsky affirme que Gdeim Izik aurait représenté les prémisses des révolutions arabes.

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        • #5
          La vérité est dite par un roche du Palais : Mehdi Bennouna

          La vérité est dite par un roche du Palais : Mehdi Bennouna

          Opération Ouragan-Ecouvillon: naissance du Polisario?
          Des observateurs imputent la naissance du Polisario à la complicité des FAR avec les armées françaises et espagnoles lors de l'opération....


          C’est un sujet extrêmement sensible qu’aborde Mehdi Bennouna. Un sujet qui lorsqu’il est traité par la presse, conduit quelquefois à la censure comme ce fut le cas et comme l’a annoncé récemment le Premier-ministre dans une émission de télévision pour le défunt "Journal” en décembre 2001.
          - La thèse de Mehdi Bennouna est sans fioritures, le Palais aurait procédé à une alliance avec les colonisateurs pour écraser l’ALN-Sud et se débarrasser ainsi des dernières zones de résistances qui menaçaient l’équilibre de la monarchie.

          En janvier 1958, les Espagnols dépêchent 10.000 hommes dans le sud du Maroc. Les Français en envoient 6000 et l’aviation pour déloger les éléments “rebelles”. La campagne, abrégée par une sauvage brutalité, ne dure que 15 jours : les villages sont pilonnés par l’aviation, les troupeaux, source de survie des populations, décimés. “La perte d’un cheptel tuait une famille nomade aussi sûrement que si elle se trouvait directement exposée à un bombardement. Isolés et privés de ressources, les combattants de l’ALN sont contraints de se replier. Certains se rendent, d’autres plongent dans la clandestinité”.

          Le Palais garant d’une indépendance acquise de haute lutte, n’y trouve rien à redire : l’affaire affaiblit l’ALN, renforce les FAR et l’appareil sécuritaire du régime.


          * Les ex-tuteurs coloniaux continuent à assumer leur rôle de “protecteur” du trône.


          Fort de cette garantie, celui-ci donne son assentiment et son soutien à cette opération de pacification qui s inscrit dans la pure tradition coloniale. Pour le prix de sa collaboration, le prince Moulay Hassan se voit rétrocéder par Franco la région de Tarfaya dont il vient prendre possession le 10 avril 1958 à la tête d’une division des FAR conduite par Oufkir….


          Bl……..net
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            " le prince Moulay Hassan se voit rétrocéder par Franco la région de Tarfaya dont il vient prendre possession le 10 avril 1958 à la tête d’une division des FAR conduite par Oufkir"

            Oufkir toujours dans les mauvais coups! Le dernier fut de s'être suicidé en se tirant une balle dans le dos!

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