Le Hezbollah libanais a annoncé mardi 3 octobre que l’un de ses plus hauts chefs militaires, Ali Hadi al-Achek, est mort lors de combats contre le groupe Etat islamique, dans la région désertique de l’est de la Syrie.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Ali Hadi al-Achek est un commandant des forces spéciales du Hezbollah, les troupes d’élite du parti chiite libanais. Il est mort lundi dans l’est de la Syrie, où le groupe Etat islamique a lancé de violentes contre-offensives contre l’armée syrienne et ses alliés.
Les jihadistes ont mené des attaques surprises, reprenant aux troupes gouvernementales plusieurs positions sur la route menant de Palmyre à Deir Ezzor, à l’est. Les combattants de l’EI ont également repris la localité de Qaryatein, au nord de Damas, à mi-chemin entre Palmyre et la frontière libanaise.
Le Hezbollah aurait perdu dans ces combats une trentaine de militants en moins d’une semaine ; 160 soldats syriens et miliciens pro-gouvernementaux ont aussi perdu la vie dans ces affrontements, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui fait état de plus de 150 morts dans les rangs de l’EI.
Les attaques du groupe Etat islamique montrent que les jihadistes ont opté pour la stratégie de la guerre d’usure. Chassés des villes et des villages du centre de la Syrie, ils se sont regroupés dans le désert central, d’où ils harcèlent l’armée syrienne et ses alliés, ciblant leurs lignes de ravitaillement, sur plus d’une centaine de kilomètres.
RFI
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Ali Hadi al-Achek est un commandant des forces spéciales du Hezbollah, les troupes d’élite du parti chiite libanais. Il est mort lundi dans l’est de la Syrie, où le groupe Etat islamique a lancé de violentes contre-offensives contre l’armée syrienne et ses alliés.
Les jihadistes ont mené des attaques surprises, reprenant aux troupes gouvernementales plusieurs positions sur la route menant de Palmyre à Deir Ezzor, à l’est. Les combattants de l’EI ont également repris la localité de Qaryatein, au nord de Damas, à mi-chemin entre Palmyre et la frontière libanaise.
Le Hezbollah aurait perdu dans ces combats une trentaine de militants en moins d’une semaine ; 160 soldats syriens et miliciens pro-gouvernementaux ont aussi perdu la vie dans ces affrontements, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui fait état de plus de 150 morts dans les rangs de l’EI.
Les attaques du groupe Etat islamique montrent que les jihadistes ont opté pour la stratégie de la guerre d’usure. Chassés des villes et des villages du centre de la Syrie, ils se sont regroupés dans le désert central, d’où ils harcèlent l’armée syrienne et ses alliés, ciblant leurs lignes de ravitaillement, sur plus d’une centaine de kilomètres.
RFI
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