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@Awtil: Dossier réalisé par Hassan Hamdani
et Karim Boukhari avec Ahmed Najim
Histoire
Hassan II. Ses coups de sang, ses coups de génie
26 décembre 1997. Discours
d’ouverture du Parlement.
(AFP)
Tour à tour séduisant ou menaçant, orateur hors pair toujours, Hassan II s'est servi de son érudition et de son sens aigu de la psychologie humaine pour soigner son image à l'étranger et marquer le peuple marocain. Ses mots choisis à propos résonnent encore aujourd'hui d'une étrange actualité. Florilège de 38 ans de com' et de propagande.
- "Avec l'aide de Dieu, je prends le pouvoir."
Premier discours de trône, 3 mars 1961
Dès son intronisation, l'ancien prince Moulay Hassan remet les pendules à l'heure : son règne cavalera constamment entre ces deux bornes que sont Dieu et le pouvoir. Commandeur des croyants et chef suprême des armées, autrement dit le roi légitime, détenteur de tous les pouvoirs possibles. En quatre décennies de règne absolu, Hassan II fera appel, même aux moments les plus sombres de son histoire, à ses deux béquilles : l'autorité spirituelle et l'autorité tout court. Le roi a souvent répété cette formule, qui résume bien ses pouvoirs : “L'Etat, c'est moi !”. Dans la pratique de tous les jours, ses discours, ses actes, laissaient distiller à leur manière d'autres déclinaisons possibles, du style : “L'islam c'est moi, celui qui détient le bâton (et la carotte) c'est moi”-.
et Karim Boukhari avec Ahmed Najim
Histoire
Hassan II. Ses coups de sang, ses coups de génie
26 décembre 1997. Discours
d’ouverture du Parlement.
(AFP)
Tour à tour séduisant ou menaçant, orateur hors pair toujours, Hassan II s'est servi de son érudition et de son sens aigu de la psychologie humaine pour soigner son image à l'étranger et marquer le peuple marocain. Ses mots choisis à propos résonnent encore aujourd'hui d'une étrange actualité. Florilège de 38 ans de com' et de propagande.
- "Avec l'aide de Dieu, je prends le pouvoir."
Premier discours de trône, 3 mars 1961
Dès son intronisation, l'ancien prince Moulay Hassan remet les pendules à l'heure : son règne cavalera constamment entre ces deux bornes que sont Dieu et le pouvoir. Commandeur des croyants et chef suprême des armées, autrement dit le roi légitime, détenteur de tous les pouvoirs possibles. En quatre décennies de règne absolu, Hassan II fera appel, même aux moments les plus sombres de son histoire, à ses deux béquilles : l'autorité spirituelle et l'autorité tout court. Le roi a souvent répété cette formule, qui résume bien ses pouvoirs : “L'Etat, c'est moi !”. Dans la pratique de tous les jours, ses discours, ses actes, laissaient distiller à leur manière d'autres déclinaisons possibles, du style : “L'islam c'est moi, celui qui détient le bâton (et la carotte) c'est moi”-.
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