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MAROC-FRANCE: Un pied ici et un pied là-bas (Extrait I la santé du roi)

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  • MAROC-FRANCE: Un pied ici et un pied là-bas (Extrait I la santé du roi)

    La République de Sa Majesté EXTRAIT I

    La scène se déroule à l’Assemblée nationale française, le 18 janvier 2017, lors de la présentation d’un important rapport sur les relations entre la France et le Maghreb. C’est Élisabeth Guigou qui préside la séance même si le speech est donné par les députés Jean Glavany (Parti socialiste) et Guy Teissier (Les Républicains).

    Alors que les caméras sont allumées Jean Glavany évoque de manière imprévue l’état de santé des dirigeants du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie et déclare à propos de Mohammed VI : « Cet homme est un roi malade. Je ne suis pas porteur de secret médical. mais tout le monde sait qu’il est atteint d’une maladie à évolution lente soignée à coup de cortisone et que lui aussi il représente, après Essebsi et Bouteflika, des pouvoirs personnels qui sont d’une grande fragilité et sur lesquels pèsent beaucoup de points d’interrogation. »

    Les journalistes et les députés présents dans la salle n’en croient pas leurs oreilles. Ils échangent des regards étonnés et il a fallu que Mme Guigou intervienne et interrompe quasiment le député socialiste, en lui rappelant discrètement que l’audition est « ouverte à la presse ».

    Le lendemain, Jean Glavany est contacté par Hicham Naciri, l’avocat du palais, et Chakib Benmoussa, l’ambassadeur du Maroc en France. Le député socialiste est poliment sermonné par les deux émissaires qui lui ont transmis « l’étonnement et l’émotion de Sa Majesté après avoir écouté ces propos ». Il se confond en excuses mais les Marocains exigent un mea culpa public.

    Le 25 janvier, le député socialiste demande en urgence « une mise au point » à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale : « Madame la Présidente, dit-il, merci de me donner l’occasion de faire une mise au point pour moi urgente et indispensable. La semaine dernière, en présentant le rapport sur le Maghreb de la commission présidée par Guy Teissier et dont j’étais le rapporteur, j’ai commis une première faute, ce fut celle de ne pas me tenir aux propos que j’avais préparés avec Tiphaine Cosnier et de me croire capable de me livrer devant vous à un commentaire oral un peu libre comme j’aime le faire. Or ce jour-là, je n’en étais pas capable. Et j’ai commis une deuxième faute, celle de ne pas intégrer que la presse était présente. À un moment j’ai évoqué la fragilité des gouvernances des trois pays centraux du Maghreb dont les chefs d’État sont vieux et/ou malades. Les propos que j’ai tenus et que je dois assumer par honnêteté ont fait l’objet d’un article de presse selon lequel je faisais des révélations sur l’état de santé du roi du Maroc. Cela a provoqué une grande émotion dans ce pays et en particulier au palais. Le roi m’a fait appeler par son avocat, sans aucune agressivité puisque le roi sait les propos élogieux que j’ai écris à son sujet dans notre rapport et dont les écrits feront foi. Mais il m’a fait part à juste titre de son émotion et de la déstabilisation que cela lui imposait. J’ai fait dire au roi par l’ambassadeur du Maroc à Paris et par son avocat à quel point j’étais navré et désolé de cette situation et combien je m’en excusais. Aujourd’hui, je veux démentir, non pas mes propos puisque je les ai tenus, mais l’interprétation qui en est faite : je démens avoir fait quelque révélation que ce soit sur l’état de santé du roi du Maroc car je démens formellement détenir quelque information confidentielle que ce soit sur ce sujet. Je ne suis pas médecin et je n’ai consulté aucun médecin sur cette question. Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de préciser ce démenti. »

    Si l’état de santé de Mohammed VI reste un tabou qui fait, visiblement, trembler jusqu’aux bureaux feutrés de l’Assemblée nationale française, il n’est plus un secret d’Etat. La maladie du roi est devenue plutôt un secret de polichinelle mais qui suscite de plus en plus d’inquiétudes, y compris parmi les hauts responsables français.

    Pensant que la séance se déroulait à huis clos, Jean Glavany a reconnu implicitement, ce jour-là, devant les députés français, que l’état de santé de « M6 », au même titre que celui de Bouteflika, est devenu un élément de la politique française au Maghreb et une source d’interrogations au coeur de la république. Les propos du député socialiste montrent également que les officiels français disposent d’informations précises sur l’état de santé du monarque.

    Mais comme il le dit lui-même, au-delà de l’embarras que cette scène a dû lui causer, Jean Glavany n’a pas livré un « scoop » sur l’état de santé du roi.

    En regardant le monarque à la télévision en train d’inaugurer un projet, ou tenant un discours à son « cher peuple » lors d’une fête nationale ou religieuse, les Marocains cachent de moins en moins leurs interrogations sur ce sujet. Son visage bouffi, visiblement ravagé par la cortisone, sa voix éteinte et sa respiration difficile semblent confirmer les informations que nous avions déjà évoquées dans un précédent ouvrage : le roi souffre d’un asthme aigu qui l’affaiblit physiquement et qui le contraint à surconsommer la cortisone, tout en suivant un traitement régulier en métropole.

    C’est en France, en effet, que le roi s’échappe pour des « séjours privés » qui durent parfois plusieurs semaines : le 6 novembre 2015, il s’est envolé pour la France (où il a séjourné pendant près de deux mois) au lendemain d’un discours à la nation où on l’avait vu très affaibli, suscitant des milliers de commentaires sur les réseaux sociaux. Le palais avait dû réagir par un communiqué : « Sa Majesté souffre d’un syndrome grippal consécutif à son voyage en Inde… »

    Lorsqu’il se rend en France, il séjourne généralement dans son château de Betz. Avec ses 120 pièces et un magnifique parc de 40 hectares, le domaine est situé dans le Valois, sur l’un des plus beaux sites de l’Oise, et occupe une superficie globale de 71 hectares traversés par une rivière. « Je ne me suis jamais aussi bien reposé que dans ce château », confia un jour le roi à l’adjoint au maire et conseiller général de Betz, Philippe Boulland.

    Le Desk

  • #2
    et alors?

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    • #3
      Envoyé par Afellay
      et alors?
      Hamida a 1 château avec 120 pièces et 1 parc de 40 hectares en france , et toi ta FA

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      • #4
        il a combien la momie sur roue et ses potes?

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