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Syrie: Bachar el-Assad, le pyromane

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  • Syrie: Bachar el-Assad, le pyromane

    Alors que la stabilité du Moyen-Orient et au-delà, la question du terrorisme ou la crise des migrants dépendent de lui, le dictateur syrien Bachar el-Assad joue plus que jamais avec le feu.

    Des enfants pâles et inconscients, sans blessures apparentes, aux pupilles dilatées. Des hommes et des femmes pris de convulsions qui tombent "comme des mouches", de la mousse sortant de leur bouche. Ce matin du 4 avril 2017, les habitants de Khan Cheikhoun, un village tenu par les rebelles, se réveillent sous l'effet d'un puissant gaz neurotoxique. Quatre-vingt-sept personnes meurent dans d'atroces souffrances.

    Cette attaque rappelle le massacre à l'arme chimique du 21 août 2013 contre les quartiers est de Damas, notamment à la Ghouta: plus de 1400 morts, dont 426 enfants. Les experts de l'ONU et de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques sont formels, il s'agit bien, dans les deux cas, de gaz sarin.

    Soutenu par ses alliés russe et iranien, Bachar el-Assad nie être à l'origine de ces bombardements. Selon les services de renseignements occidentaux, notamment français, pourtant, tout désigne le régime syrien ou ses sbires: la provenance des substances mortelles, les munitions utilisées, les appareils ayant effectué les frappes...

    À son actif, une liste d'exactions interminable

    Bachar, le plus grand criminel de guerre du XXIe siècle? Si le tyran de Damas est un jour traduit devant un tribunal international chargé de juger ses crimes contre l'humanité, la liste des exactions sera longue: incarcérations et tortures de masse, exécutions sommaires, bombardements des populations civiles avec des barils d'explosifs, attaques chimiques... Sa folie meurtrière contre son peuple semble ne pas avoir de limite.




    "Le Moyen-Orient est un champ de bataille où les pires atrocités sont commises, souligne le diplomate Denis Bauchard, conseiller à l'Institut français des relations internationales. Bachar el-Assad est le responsable politique qui atteint des records."

    Pour échapper à la vague des "révolutions arabes" de 2011, qui ont déboulonné les dictateurs au pouvoir en Tunisie, en Egypte et en Libye, le président syrien a déclenché une guerre civile au bilan effroyable. Six années de conflit ont fait des centaines de milliers de morts -321000 selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (basé à Londres), 400000 selon l'ONU, jusqu'à 470000 selon l'ONG Violations Documentation Center, qui en attribue le plus grand nombre au régime. Plus de 11 millions de personnes, soit la moitié de la population syrienne, ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont été poussées à l'exil dans des Etats voisins et en Europe.


    La situation en Syrie impacte, chaque année davantage, le reste du monde. Ce qui n'était au départ qu'un problème intérieur est devenu un enjeu international, où se défient les grandes puissances. "Nous dépendons de ce dictateur impénétrable à l'allure de cadre supérieur, résume Antoine Vitkine, dans son remarquable documentaire Bachar, moi ou le chaos (2016). Le terrorisme qui nous frappe, la crise des migrants, la stabilité du Moyen-Orient, nos relations avec la Russie... Tout cela passe par lui."

    Une apparence doublement trompeuse
    Sa personnalité reste un mystère. "Vous pensez que Bachar est comme vous parce qu'il porte un costume et une cravate, mais détrompez-vous, il est syrien, comme nous", décrypte, dans le film de Vitkine, Bouthaïna Chaabane, la conseillère médias du président syrien. L'apparence est doublement trompeuse. Sans charisme particulier, le chef de l'Etat ne ressemble pas non plus aux caricatures des dictateurs arabes virils et autoritaires. De ses quinze mois d'études à Londres, en 1992, où il a rencontré son épouse, la très glamour Asma Al-Akras, une jeune analyste financière, Bachar el-Assad a conservé les bonnes manières britanniques qui lui donnent des airs de grand échalas réservé et poli avec lesquels il s'emploie à désarmer ses interlocuteurs.

    LIRE AUSSI >> Journal de guerre d'une enfant syrienne

    Meurtrier de masse n'était pas sa vocation première. Sans la mort accidentelle, en 1994, de Bassel, son frère aîné, auquel le pouvoir était destiné, le cadet n'aurait pas été propulsé successeur de son père, le général Hafez el-Assad, qui a mis la Syrie en coupe réglée dans les années 1970. A la mort de ce dernier, en 2000, de nombreuses nations, en particulier les Etats-Unis et la France, ont cru que ce jeune président occidentalisé serait un réformateur. Erreur.

    C'est un orgueilleux, doublé d'un menteur, qui "ne cesse de prouver qu'il est à la hauteur de son père", comme le souligne Stephen Hadley, ancien conseiller à la sécurité de la Maison-Blanche. L'ophtalmologue de formation est devenu un despote aveugle. Et, désormais, sanguinaire. Pire que son père... Une autre raison le pousse à conduire cette politique destructrice: sa survie! Alors que la Syrie est en majorité sunnite, son pouvoir repose sur un clan minoritaire alaouite, une branche dissidente du chiisme, qui ne contrôle plus qu'un tiers du territoire.

    Donné perdu à plusieurs reprises, le "boucher de Damas" est toujours là, reclus dans son palais fortifié sur les hauteurs de Damas. "Il a survécu alors qu'on ne donnait pas cher de sa peau, admet un diplomate occidental. Le personnage a été sous-estimé." Bachar a su trouver, avec la Russie et l'Iran, les alliés politiques et militaires qu'il lui fallait pour résister, mais il est maintenant dépendant de la volonté de Moscou et de Téhéran.

    Bachar ne cesse de jouer avec le feu
    L'inertie occidentale, après le renoncement de Barack Obama -imposé à François Hollande à frapper le régime, malgré les preuves de son implication dans les bombardements au gaz sarin contre la Ghouta en 2013, a renforcé son sentiment d'impunité. Même si l'armée a dû -théoriquement- démanteler son arsenal chimique, sous le contrôle de la Russie.

    C'est pourquoi Moscou s'est trouvé en porte-à-faux après le bombardement du 4 avril. Celui-ci est intervenu au moment où Vladimir Poutine et Donald Trump commençaient à rapprocher leurs discours sur le sort de Bachar el-Assad -dont le départ n'était plus une "priorité". Difficile d'y voir un simple hasard... Coincés, les Russes ont été contraints de soutenir leur allié. Le président syrien a-t-il été débordé par une frange radicale incontrôlée de son armée?

    *

    "Le chimique, c'est la bombe nucléaire du pauvre, observe un expert du renseignement. Pour ce genre d'arme, la chaîne de décision remonte au plus haut niveau." S'il s'agissait de tester Donald Trump, la réponse n'a pas tardé.

    Contrairement à son prédécesseur, le président américain a ordonné des frappes contre la base aérienne d'où, selon le Pentagone, sont partis les bombardiers syriens. En cas de nouvelles attaques chimiques, Emmanuel Macron a déclaré que la France frapperait le régime, au besoin seule. En bon pyromane, Bachar, lui, n'a pas fini de jouer avec le feu.


    l'express

  • #2
    De bonheur je lis a moitié cette article de l'Express, je suis dégouté que tel article soit publiés dans ce forum!
    Pendant que les ennemis de la presse française de leur bureau à Paris , Non seulement Bachar el-Assad a presque nettoyé les derniers terroristes de son pays mais 600.000 Syriens sont revenue a leurs cite Alep.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      Y'a des gens comme ça... inconsciemment ou non, à leurs corps dépendants font les hérauts des incongruités publiées ici ou là!

      Nan!
      ceux ne sont pas les terroristes et leurs sponsors actifs ou par le coeur qui ont martyrisé la Syrie mais Bachar ...tout seul!

      Quand même! a t-on le droit d'être d'une telle mauvaise foi!!!!?...

      Effectivement, si Bachar était ce qu'on lui attribuait comme étant le seul pyromane de la Syrie, comment expliquer le fait qu'il ait pu mener et en voie de gagner une guerre contre tous les terroristes de la terre soutenus fiancièrement et materiellement par la ....mauvaise conscienceaut universelle...

      Quand on est ignorant, il faut faire appel à sa raison!
      Qui est contre Bachar!!?..

      Voyons voir!
      Les US, les sionistes, les saoud'istes, ....
      Les a t-on déjà vu du bon côté de l'histoire!!!?

      A méditer!

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      • #4
        les pyromane sont bien les francais et cela depuis des siecles
        notre region avait connu la meme chose, venir massacrer les berbers pour proteger et installer leur caniche alaouite (protectora des alaouite"
        massacres des algeriens , ruanda ,dernier en libye, sahel, syrie,,,,
        parler des francais mais sans oublier leur esclave de leur protectorat qui ont les mains plein de sang d'africain,syrins, libyens, algerien, rifain,, chleuh, sahraoui,,,,,
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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