Bonjour
Vladimir Poutine a dénoncé la volonté de domination «déstabilisatrice» des Etats-Unis et l'expansionnisme de l'OTAN.
Le président russe a enfoncé le clou dans une interview à al-Jazira.
«Nous sommes surpris et déçus par les déclarations du président Poutine. Ses accusations sont fausses. Nous comptons poursuivre la coopération avec la Russie dans les domaines importants pour la communauté internationale comme la lutte contre le terrorisme et la réduction de la menace des armes de destruction massive et de leur prolifération», a déclaré un porte-parole du conseiller à la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Gordon Johndroe.
M. Poutine a prononcé samedi devant la 43e conférence de Munich sur la sécurité un véritable réquisitoire contre Washington. «Les Etats-Unis sortent de leurs frontières nationales dans tous les domaines et cela est très dangereux, personne ne se sent plus en sécurité parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international», a affirmé le chef de l'Etat russe.
Devant le gratin des experts civils et militaires, quelque 270 personnes d'une quarantaine de pays, le maître du Kremlin s'en est pris également à l'OTAN, qui viole, selon lui, les accords de réduction des forces conventionnelles en Europe.
Pire que Saddam
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision al-Jazira, M. Poutine a enfoncé le clou, en affirmant que l'intervention américaine avait fait plus de mal à l'Irak que Saddam Hussein.
Rappelant que l'ancien dictateur irakien a été pendu le 30 décembre pour l'exécution de 148 villageois chiites, M. Poutine a souligné que «pendant les combats en Irak plus de 3000 Américains ont été tués et (que) les victimes civiles en Irak sont estimées à des centaines de milliers».
«Peut-on comparer l'un et l'autre?», s'est-il interrogé, appelant une nouvelle fois Washington à établir un délai pour le retrait des troupes multinationales d'Irak et a critiqué la stratégie américaine.
Cette interview, dont le texte a été publié samedi sur le site officiel du Kremlin, a été accordée à Al-Jazira alors que Vladimir Poutine entame dimanche une tournée en Arabie Saoudite, au Qatar et en Jordanie, dans le pré-carré américain au Proche-Orient.
Source: SDA/ATS
Vladimir Poutine a dénoncé la volonté de domination «déstabilisatrice» des Etats-Unis et l'expansionnisme de l'OTAN.
Le président russe a enfoncé le clou dans une interview à al-Jazira.
«Nous sommes surpris et déçus par les déclarations du président Poutine. Ses accusations sont fausses. Nous comptons poursuivre la coopération avec la Russie dans les domaines importants pour la communauté internationale comme la lutte contre le terrorisme et la réduction de la menace des armes de destruction massive et de leur prolifération», a déclaré un porte-parole du conseiller à la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Gordon Johndroe.
M. Poutine a prononcé samedi devant la 43e conférence de Munich sur la sécurité un véritable réquisitoire contre Washington. «Les Etats-Unis sortent de leurs frontières nationales dans tous les domaines et cela est très dangereux, personne ne se sent plus en sécurité parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international», a affirmé le chef de l'Etat russe.
Devant le gratin des experts civils et militaires, quelque 270 personnes d'une quarantaine de pays, le maître du Kremlin s'en est pris également à l'OTAN, qui viole, selon lui, les accords de réduction des forces conventionnelles en Europe.
Pire que Saddam
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision al-Jazira, M. Poutine a enfoncé le clou, en affirmant que l'intervention américaine avait fait plus de mal à l'Irak que Saddam Hussein.
Rappelant que l'ancien dictateur irakien a été pendu le 30 décembre pour l'exécution de 148 villageois chiites, M. Poutine a souligné que «pendant les combats en Irak plus de 3000 Américains ont été tués et (que) les victimes civiles en Irak sont estimées à des centaines de milliers».
«Peut-on comparer l'un et l'autre?», s'est-il interrogé, appelant une nouvelle fois Washington à établir un délai pour le retrait des troupes multinationales d'Irak et a critiqué la stratégie américaine.
Cette interview, dont le texte a été publié samedi sur le site officiel du Kremlin, a été accordée à Al-Jazira alors que Vladimir Poutine entame dimanche une tournée en Arabie Saoudite, au Qatar et en Jordanie, dans le pré-carré américain au Proche-Orient.
Source: SDA/ATS
Commentaire