Le drapeau berbère est un drapeau culturel proposé pour les Berbères. Il a été créé par un révolutionnaire kabyle, Youcef Medkour (plus connu sous le nom de Youcef Amazigh).

C'est dans les années 1970 que l'Académie berbère présente le premier drapeau berbère. En 1998, le Congrès mondial amazighe officialise le drapeau à Tafira (Las Palmas de Gran Canaria), dans les Îles Canaries, peuplées autrefois par les Guanches, ancien peuple berbère.
Le drapeau est composé de trois bandes horizontales de même largeur (bleu, vert, et jaune), et en rouge la lettre Z en Tifinagh.
Chaque couleur renvoie à un élément de Tamazgha, territoire où vivent les Berbères (correspondant au nord de l'Afrique) :
le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ;
le vert représente les plaines et les montagnes verdoyantes ;
le jaune représente le désert du Sahara.
Le symbole central est la lettre Z de l'alphabet Tifinagh (ⵣ), de par sa forme humanoïde, ce symbole de la résistance berbère représente l'homme libre.
L’Académie berbère (en kabyle : Agraw imaziɣen) était une association culturelle basée à Paris et vouée aux cultures berbères; elle est dissoute depuis.
Amokrane, Taous Amrouche, Mohand Arab Bessaoud qui sera parrainé par Jacques Bénet.
À partir des années 1968/70, le bureau de cette académie comprenait :
un président : Mohand Said Hanouz, professeur de pharmacologie et écrivain ;
un vice-président : Youssef Achour, ancien sous-préfet et sénateur ;
un secrétaire général : Hamici Hamid, animateur de la chaîne de radio kabyle ;
une trésorière : Mme Mina Charlette.
Mohand Arab Bessaoud assurait les fonctions de secrétaire de l’association. Le travail de l'Académie berbère a contribué à l’éclosion et à l’éveil des consciences pour la reconnaissance de l’identité et de la culture amazighes, notamment en Algérie. L'association sera finalement dissoute en 1978, à la suite de pressions du gouvernement algérien sur la France.
L’Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés en Algérie, dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères.
Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.
L'Académie berbère est également à l'origine de la création du drapeau berbère.
Jacques Bénet, né le 8 juillet 1915 à Blainville-Crevon (Seine-Maritime), mort le 23 avril 2009 à Créteil, est un résistant, homme politique et haut fonctionnaire français.
Mobilisé dès le début de la Seconde Guerre mondiale, arrêté par les Allemands en 1940 et interné au Stalag XII-D de Trèves en Allemagne, il réussit à la troisième tentative à s’évader et à rejoindre la France. À partir du printemps 1942, il prend part activement à la création d'un mouvement de résistance regroupant d'anciens évadés des camps de prisonniers en Allemagne. Ce mouvement prendra d'abord le nom de RNPG, Rassemblement national des prisonniers de guerre. Avec François Mitterrand évadé comme lui, Jacques Bénet en est un des dirigeants nationaux et prend les pseudonymes de Seguin, Turgis puis, à Alger, Auvray.
À partir de février 1943, il entre dans la clandestinité, rejoins la Zone libre qu'il sillonne pour y développer le mouvement. Il reçoit alors le soutien financier de l'ORA, Organisation de résistance de l'armée du général Revers. Le 12 mars 1944, rue Notre Dame des Champs à Paris, eu lieu la réunion consacrant la fusion des 3 principaux mouvements de résistance regroupant d'anciens prisonniers de guerre en un mouvement unique, le MNPGD, Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, dont Jacques Bénet sera un des dirigeants nationaux. Début juin il est à Alger, délégué par le MNPGD auprès du général de Gaulle, qui le reçoit. De retour à Paris, Il crée en septembre 1944 le Centre de liaison et de documentation (CLD), une sorte de petit service secret composé généralement de prisonniers, la mission du CLD est l'exploitation et la centralisation de la masse d'informations collectées parmi les 250 000 prisonniers, parfois même les STO, grâce à eux, le CLD peut localiser les nouvelles usines nazis qui construisaient les missiles V1 et les V2 et en fournissant les renseignements aux alliés3.
Après le débarquement, Jacques Bénet, François Mitterrand et ses amis du Mouvement des prisonniers réussissent à convaincre de Gaulle et le général Juin, qui commande alors les troupes françaises, de libérer en priorité les camps.
En novembre 1944, il est nommé par le Général de Gaulle député à la deuxième Assemblée consultative provisoire pour représenter le MNPGD.
Après la Libération
En 1946, il entre au cabinet du gouverneur civil de la zone française en Allemagne, Emile Laffon. Il est ensuite chargé du contrôle des émissions en langue hongroise de la radiodiffusion française. Après le retour du Général de Gaulle, il entre au Commissariat Général au Plan et de la coopération pour participer à l'élaboration du plan de de développement de l'Algérie. Il passe ensuite au Ministère de la Coopération où il suit les dossiers de l'Afrique francophone jusqu'en 1980.
En 1959, il est élu maire de la commune de Bosc-le-Hard et le reste jusqu'en 1979.
Engagement pour la cause berbère
En 1965, il rencontre à Paris Mohand Arab Bessaoud un militant Algérien de la cause berbère, ancien combattant de la guerre d'indépendance, opposant au régime de Boumédiène et réfugié en France. Avec un groupe de militants berbères, Mohand Arab Messaoud projette de créer une académie berbère à Paris, avec le parrainage de Jacques Bénet qui a aidé plus tard Mohand Arab Bessaoud a s'exiler en Angleterre, ce dernier se sent menacé par les services secrets algériens. L'académie voit le jour en 1966. Cette académie, cristallisera les énergies militantes en faveur de la cause berbère et contribuera à l'éclosion d'une conscience et à l'éveil revendicatif pour la reconnaissance de l'identité et la culture amazigh.
Mohand Arab Bessaoud n’a cessé de parler de Jacques Bénet, engagé dans le combat pour l’identité amazigh. Il écrit à son propos dans son livre L’Histoire de l’Académie berbère4 :
« Si les Berbères, mes frères, devaient un jour se souvenir de moi au point de vouloir honorer mon nom, je leur demanderais instamment de lui associer celui de Jacques Bénet, car sans l’aide de ce grand ami des Berbères, mon action en faveur de notre identité n’aurait peut-être pas connu le succès qui est le sien. Ce serait donc faire preuve de justice que de dire : Mohand Arab-Jacques Bénet comme on dit Erckmann-Chatrian." »
Vie privée
Jacques Bénet est marié à Marie-Claire Sarrazin parente de François Mitterrand qui devient très proche de lui à son retour de captivité en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale
Wikipédia

C'est dans les années 1970 que l'Académie berbère présente le premier drapeau berbère. En 1998, le Congrès mondial amazighe officialise le drapeau à Tafira (Las Palmas de Gran Canaria), dans les Îles Canaries, peuplées autrefois par les Guanches, ancien peuple berbère.
Le drapeau est composé de trois bandes horizontales de même largeur (bleu, vert, et jaune), et en rouge la lettre Z en Tifinagh.
Chaque couleur renvoie à un élément de Tamazgha, territoire où vivent les Berbères (correspondant au nord de l'Afrique) :
le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ;
le vert représente les plaines et les montagnes verdoyantes ;
le jaune représente le désert du Sahara.
Le symbole central est la lettre Z de l'alphabet Tifinagh (ⵣ), de par sa forme humanoïde, ce symbole de la résistance berbère représente l'homme libre.
L’Académie berbère (en kabyle : Agraw imaziɣen) était une association culturelle basée à Paris et vouée aux cultures berbères; elle est dissoute depuis.
Amokrane, Taous Amrouche, Mohand Arab Bessaoud qui sera parrainé par Jacques Bénet.
À partir des années 1968/70, le bureau de cette académie comprenait :
un président : Mohand Said Hanouz, professeur de pharmacologie et écrivain ;
un vice-président : Youssef Achour, ancien sous-préfet et sénateur ;
un secrétaire général : Hamici Hamid, animateur de la chaîne de radio kabyle ;
une trésorière : Mme Mina Charlette.
Mohand Arab Bessaoud assurait les fonctions de secrétaire de l’association. Le travail de l'Académie berbère a contribué à l’éclosion et à l’éveil des consciences pour la reconnaissance de l’identité et de la culture amazighes, notamment en Algérie. L'association sera finalement dissoute en 1978, à la suite de pressions du gouvernement algérien sur la France.
L’Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés en Algérie, dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères.
Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.
L'Académie berbère est également à l'origine de la création du drapeau berbère.
Jacques Bénet, né le 8 juillet 1915 à Blainville-Crevon (Seine-Maritime), mort le 23 avril 2009 à Créteil, est un résistant, homme politique et haut fonctionnaire français.
Mobilisé dès le début de la Seconde Guerre mondiale, arrêté par les Allemands en 1940 et interné au Stalag XII-D de Trèves en Allemagne, il réussit à la troisième tentative à s’évader et à rejoindre la France. À partir du printemps 1942, il prend part activement à la création d'un mouvement de résistance regroupant d'anciens évadés des camps de prisonniers en Allemagne. Ce mouvement prendra d'abord le nom de RNPG, Rassemblement national des prisonniers de guerre. Avec François Mitterrand évadé comme lui, Jacques Bénet en est un des dirigeants nationaux et prend les pseudonymes de Seguin, Turgis puis, à Alger, Auvray.
À partir de février 1943, il entre dans la clandestinité, rejoins la Zone libre qu'il sillonne pour y développer le mouvement. Il reçoit alors le soutien financier de l'ORA, Organisation de résistance de l'armée du général Revers. Le 12 mars 1944, rue Notre Dame des Champs à Paris, eu lieu la réunion consacrant la fusion des 3 principaux mouvements de résistance regroupant d'anciens prisonniers de guerre en un mouvement unique, le MNPGD, Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, dont Jacques Bénet sera un des dirigeants nationaux. Début juin il est à Alger, délégué par le MNPGD auprès du général de Gaulle, qui le reçoit. De retour à Paris, Il crée en septembre 1944 le Centre de liaison et de documentation (CLD), une sorte de petit service secret composé généralement de prisonniers, la mission du CLD est l'exploitation et la centralisation de la masse d'informations collectées parmi les 250 000 prisonniers, parfois même les STO, grâce à eux, le CLD peut localiser les nouvelles usines nazis qui construisaient les missiles V1 et les V2 et en fournissant les renseignements aux alliés3.
Après le débarquement, Jacques Bénet, François Mitterrand et ses amis du Mouvement des prisonniers réussissent à convaincre de Gaulle et le général Juin, qui commande alors les troupes françaises, de libérer en priorité les camps.
En novembre 1944, il est nommé par le Général de Gaulle député à la deuxième Assemblée consultative provisoire pour représenter le MNPGD.
Après la Libération
En 1946, il entre au cabinet du gouverneur civil de la zone française en Allemagne, Emile Laffon. Il est ensuite chargé du contrôle des émissions en langue hongroise de la radiodiffusion française. Après le retour du Général de Gaulle, il entre au Commissariat Général au Plan et de la coopération pour participer à l'élaboration du plan de de développement de l'Algérie. Il passe ensuite au Ministère de la Coopération où il suit les dossiers de l'Afrique francophone jusqu'en 1980.
En 1959, il est élu maire de la commune de Bosc-le-Hard et le reste jusqu'en 1979.
Engagement pour la cause berbère
En 1965, il rencontre à Paris Mohand Arab Bessaoud un militant Algérien de la cause berbère, ancien combattant de la guerre d'indépendance, opposant au régime de Boumédiène et réfugié en France. Avec un groupe de militants berbères, Mohand Arab Messaoud projette de créer une académie berbère à Paris, avec le parrainage de Jacques Bénet qui a aidé plus tard Mohand Arab Bessaoud a s'exiler en Angleterre, ce dernier se sent menacé par les services secrets algériens. L'académie voit le jour en 1966. Cette académie, cristallisera les énergies militantes en faveur de la cause berbère et contribuera à l'éclosion d'une conscience et à l'éveil revendicatif pour la reconnaissance de l'identité et la culture amazigh.
Mohand Arab Bessaoud n’a cessé de parler de Jacques Bénet, engagé dans le combat pour l’identité amazigh. Il écrit à son propos dans son livre L’Histoire de l’Académie berbère4 :
« Si les Berbères, mes frères, devaient un jour se souvenir de moi au point de vouloir honorer mon nom, je leur demanderais instamment de lui associer celui de Jacques Bénet, car sans l’aide de ce grand ami des Berbères, mon action en faveur de notre identité n’aurait peut-être pas connu le succès qui est le sien. Ce serait donc faire preuve de justice que de dire : Mohand Arab-Jacques Bénet comme on dit Erckmann-Chatrian." »
Vie privée
Jacques Bénet est marié à Marie-Claire Sarrazin parente de François Mitterrand qui devient très proche de lui à son retour de captivité en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale
Wikipédia
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