Le budget militaire américain représente à lui seul 68% du budget total des 28 pays de l'Otan. Dont seulement cinq respectent la directive de l'alliance de consacrer 2% de leur PIB à la défense.
L'Europe doit faire plus d'efforts pour soutenir financièrement l'Otan. Le secrétaire d'Etat, Rex Tillerson a prévenu mercredi que le locataire de la Maison blanche, Donald Trump, entendait se montrer "vraiment dur" avec les alliés des Etats-Unis et leur demanderait à nouveau d'augmenter leurs dépenses militaires lors du sommet de l'Otan qui se tient aujourd'hui à Bruxelles. Alors, l'Otan, est-elle vraiment une alliance déséquilibrée ? Les chiffres ne laissent pas de place au doute : le Produit intérieur brut des Etats-Unis représente 46% du PIB cumulé des pays de l'Otan, mais leur budget militaire (679 milliards de dollars en 2016) atteint 68% du total des budgets de défense des 28 pays membres. Donald Trump a donc beau jeu d'affirmer que l'alliance atlantique "coûte trop d'argent" aux Etats-Unis, et de réclamer un meilleur "partage du fardeau" avec l'Europe, même s'il a mis un peu d'eau dans son vin ces dernières semaines.
De fait, si les pays européens ont augmenté leurs budgets militaires de 3,8% en 2016, après des décennies de baisse, seuls quatre pays du Vieux Continent atteignent l’objectif de 2% du PIB : le Royaume-Uni, la Grèce, l’Estonie et la Pologne. L’Allemagne est à 1,2% seulement, l'Espagne et la Belgique sont sous la barre des 1%. Quand à la France, elle plafonne à 1,79% du PIB. Emmanuel Macron a promis d’atteindre la barre des 2% en 2025, alors que le chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, réclamait plutôt 2022. Le budget militaire français passerait ainsi de 32,7 milliards d'euros en 2017 à 50 milliards en 2025. A Paris, un haut diplomate français a indiqué que la France était prête à soutenir un rôle accru de l'Otan contre l'EI tout en insistant sur l'importance de préserver la diversité de la coalition militaire.
challenges
L'Europe doit faire plus d'efforts pour soutenir financièrement l'Otan. Le secrétaire d'Etat, Rex Tillerson a prévenu mercredi que le locataire de la Maison blanche, Donald Trump, entendait se montrer "vraiment dur" avec les alliés des Etats-Unis et leur demanderait à nouveau d'augmenter leurs dépenses militaires lors du sommet de l'Otan qui se tient aujourd'hui à Bruxelles. Alors, l'Otan, est-elle vraiment une alliance déséquilibrée ? Les chiffres ne laissent pas de place au doute : le Produit intérieur brut des Etats-Unis représente 46% du PIB cumulé des pays de l'Otan, mais leur budget militaire (679 milliards de dollars en 2016) atteint 68% du total des budgets de défense des 28 pays membres. Donald Trump a donc beau jeu d'affirmer que l'alliance atlantique "coûte trop d'argent" aux Etats-Unis, et de réclamer un meilleur "partage du fardeau" avec l'Europe, même s'il a mis un peu d'eau dans son vin ces dernières semaines.
De fait, si les pays européens ont augmenté leurs budgets militaires de 3,8% en 2016, après des décennies de baisse, seuls quatre pays du Vieux Continent atteignent l’objectif de 2% du PIB : le Royaume-Uni, la Grèce, l’Estonie et la Pologne. L’Allemagne est à 1,2% seulement, l'Espagne et la Belgique sont sous la barre des 1%. Quand à la France, elle plafonne à 1,79% du PIB. Emmanuel Macron a promis d’atteindre la barre des 2% en 2025, alors que le chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, réclamait plutôt 2022. Le budget militaire français passerait ainsi de 32,7 milliards d'euros en 2017 à 50 milliards en 2025. A Paris, un haut diplomate français a indiqué que la France était prête à soutenir un rôle accru de l'Otan contre l'EI tout en insistant sur l'importance de préserver la diversité de la coalition militaire.
challenges