Le pouvoir du président Alassane Ouattara est dans la tourmente. Pendant quatre jours, des militaires ont déserté les casernes pour investir les artères de Bouaké (centre) et d’Abidjan et tirer des coups de feu en l’air. Ses anciens rebelles, environ 8 400 hommes ayant combattu aux côtés de Ouattara pendant la crise postélectorale de 2010-2011, réclament le paiement de la totalité des primes promises.
D’ailleurs, ils n’en sont pas à leur premier coup d'essai. En janvier, ils avaient également manifesté ainsi leur impatience, contraignant le gouvernement à verser à chacun d’eux 7 500 euros. Quatre mois après, retour à la case départ. Les militaires revendiquent le versement du reliquat de plus de 10 000 euros.
Une nouvelle fois, l’Etat ivoirien a été obligé de passer à la caisse. Après des moments de tension et une quasi-paralysie de l’activité économique et des services publics, le ministre de la Défense a annoncé la conclusion d’un accord avec les mutins.
Une aide financière du Maroc ?
Le calme est revenu mardi 16 mai ; les militaires ont regagné les casernes. La Côte d’Ivoire est certes sortie de la crise, mais elle y a laissé des plumes. Le lendemain, un média local en ligne a avancé que le royaume aurait volé au secours des autorités d’Alassane Ouattara «en leur octroyant la somme» réclamée par les soldats mutins.
Le Maroc est sérieusement préoccupé par la stabilisation de ce grand pays de l’Afrique de l’Ouest. Il y est d’ailleurs le premier investisseur étranger. En plus de ses engagements dans des mégaprojets structurants, le royaume est intéressé par la rénovation de l’armée ivoirienne.
Ainsi et à l’occasion de la dernière visite de Mohammed VI à Abidjan, il a été procédé le 27 février dernier à la signature de deux protocoles d’accord entre une banque marocaine et le ministère de la Défense. Le premier «porte sur l’arrangement et la participation au financement du Projet Hexagone, relatif à la construction et l’équipement du nouvel État-major général intégré des armées ivoiriennes ainsi que de deux nouveaux camps militaires», indiquait la MAP.
Quant au second, il concerne «la mise en place d’un dispositif d’octroi de crédits acquéreurs pour le financement de logements principaux en faveur des militaires des Forces armées ivoiriennes, dans des conditions avantageuses de financement et de traitement». La banque marocaine «contribuera ainsi à l’accès des militaires à la propriété et à l’amélioration de leurs conditions de vie», expliquait l’agence officielle.
Pour mémoire, quelques jours après la première mutinerie des militaires en janvier, le roi Mohammed VI avait envoyé à Abidjan le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), Yassine Mansouri et l’ancien ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, pour rencontrer le président Ouattara.
YA,,,,,,,,,,,BIL
D’ailleurs, ils n’en sont pas à leur premier coup d'essai. En janvier, ils avaient également manifesté ainsi leur impatience, contraignant le gouvernement à verser à chacun d’eux 7 500 euros. Quatre mois après, retour à la case départ. Les militaires revendiquent le versement du reliquat de plus de 10 000 euros.
Une nouvelle fois, l’Etat ivoirien a été obligé de passer à la caisse. Après des moments de tension et une quasi-paralysie de l’activité économique et des services publics, le ministre de la Défense a annoncé la conclusion d’un accord avec les mutins.
Une aide financière du Maroc ?
Le calme est revenu mardi 16 mai ; les militaires ont regagné les casernes. La Côte d’Ivoire est certes sortie de la crise, mais elle y a laissé des plumes. Le lendemain, un média local en ligne a avancé que le royaume aurait volé au secours des autorités d’Alassane Ouattara «en leur octroyant la somme» réclamée par les soldats mutins.
Le Maroc est sérieusement préoccupé par la stabilisation de ce grand pays de l’Afrique de l’Ouest. Il y est d’ailleurs le premier investisseur étranger. En plus de ses engagements dans des mégaprojets structurants, le royaume est intéressé par la rénovation de l’armée ivoirienne.
Ainsi et à l’occasion de la dernière visite de Mohammed VI à Abidjan, il a été procédé le 27 février dernier à la signature de deux protocoles d’accord entre une banque marocaine et le ministère de la Défense. Le premier «porte sur l’arrangement et la participation au financement du Projet Hexagone, relatif à la construction et l’équipement du nouvel État-major général intégré des armées ivoiriennes ainsi que de deux nouveaux camps militaires», indiquait la MAP.
Quant au second, il concerne «la mise en place d’un dispositif d’octroi de crédits acquéreurs pour le financement de logements principaux en faveur des militaires des Forces armées ivoiriennes, dans des conditions avantageuses de financement et de traitement». La banque marocaine «contribuera ainsi à l’accès des militaires à la propriété et à l’amélioration de leurs conditions de vie», expliquait l’agence officielle.
Pour mémoire, quelques jours après la première mutinerie des militaires en janvier, le roi Mohammed VI avait envoyé à Abidjan le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), Yassine Mansouri et l’ancien ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, pour rencontrer le président Ouattara.
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