Le Maroc poursuit ses attaques contre l’Algérie. Ce lundi, la presse marocaine rapporte des propos d’une extrême gravité tenus par Abdelhak Khiame, dirigeant du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), un haut responsable du pays. Il accuse, ni plus ni moins, l’Algérie d’avoir créé des groupes terroristes.
« Ce pays, qui a d’ailleurs été derrière la création de nombre de groupes terroristes et qui a souffert de cette plaie des années durant, sait pertinemment que nul n’est à l’abri d’une attaque », a-t-il affirmé. « Même si l’Algérie ne coopère pas, le jour où nous saurons que les citoyens algériens sont menacés par une quelconque attaque, nous n’hésiterons pas à fournir les informations et l’aide nécessaire », a-t-il ajouté.
C’est la seconde fois en moins d’un mois que le responsable marocain formule des accusations aussi graves à l’égard de l’Algérie. Il avait tenu des propos similaires en mars et en avril derniers. Khiame avait notamment affirmé que l’absence de coopération entre le Maroc et l’Algérie constituait « une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région ».
Ces déclarations viennent s’ajouter à un autre affront subi récemment : la convocation, le 22 avril dernier, de notre ambassadeur à Rabat pour protester contre la tentative de 54 ressortissants syriens d’entrer illégalement au Maroc à partir de l’Algérie, selon la version marocaine. L’Algérie s’est retrouvée accusée de maltraitance à l’égard des réfugiés.
Mettre en cause un État dans une affaire de terrorisme n’est pas une accusation anodine. Même si l’Algérie est considérée par ses partenaires occidentaux comme un bon exemple en matière de lutte contre le terrorisme, cette rhétorique marocaine peut faire des dégâts, au moins en matière d’image. Elle peut aussi, demain, servir de prétexte pour ceux qui voudraient chercher des prétextes pour nous attaquer.
Curieusement, notre diplomatie observe le silence. Aucune déclaration officielle n’est venue apporter un démenti ou dénoncer les propos du responsable marocain. On sait que la diplomatie est affaiblie depuis la maladie du président Bouteflika. Mais jusqu’à un passé récent, elle assurait le « service minimum », surtout quand l’Algérie est mise en cause. Depuis quelques temps, même ce service minimum n’est plus assuré. La diplomatie algérienne s’est emmurée dans un silence incompréhensible.tsa
« Ce pays, qui a d’ailleurs été derrière la création de nombre de groupes terroristes et qui a souffert de cette plaie des années durant, sait pertinemment que nul n’est à l’abri d’une attaque », a-t-il affirmé. « Même si l’Algérie ne coopère pas, le jour où nous saurons que les citoyens algériens sont menacés par une quelconque attaque, nous n’hésiterons pas à fournir les informations et l’aide nécessaire », a-t-il ajouté.
C’est la seconde fois en moins d’un mois que le responsable marocain formule des accusations aussi graves à l’égard de l’Algérie. Il avait tenu des propos similaires en mars et en avril derniers. Khiame avait notamment affirmé que l’absence de coopération entre le Maroc et l’Algérie constituait « une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région ».
Ces déclarations viennent s’ajouter à un autre affront subi récemment : la convocation, le 22 avril dernier, de notre ambassadeur à Rabat pour protester contre la tentative de 54 ressortissants syriens d’entrer illégalement au Maroc à partir de l’Algérie, selon la version marocaine. L’Algérie s’est retrouvée accusée de maltraitance à l’égard des réfugiés.
Mettre en cause un État dans une affaire de terrorisme n’est pas une accusation anodine. Même si l’Algérie est considérée par ses partenaires occidentaux comme un bon exemple en matière de lutte contre le terrorisme, cette rhétorique marocaine peut faire des dégâts, au moins en matière d’image. Elle peut aussi, demain, servir de prétexte pour ceux qui voudraient chercher des prétextes pour nous attaquer.
Curieusement, notre diplomatie observe le silence. Aucune déclaration officielle n’est venue apporter un démenti ou dénoncer les propos du responsable marocain. On sait que la diplomatie est affaiblie depuis la maladie du président Bouteflika. Mais jusqu’à un passé récent, elle assurait le « service minimum », surtout quand l’Algérie est mise en cause. Depuis quelques temps, même ce service minimum n’est plus assuré. La diplomatie algérienne s’est emmurée dans un silence incompréhensible.tsa
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