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Gazoduc Nigéria-Maroc : Mohammed VI devrait présider une série d’accords bilatéraux lundi à Rabat

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  • Gazoduc Nigéria-Maroc : Mohammed VI devrait présider une série d’accords bilatéraux lundi à Rabat

    Le Palais royal de Rabat devrait abriter demain 15 mai en fin de matinée la signature d’une série d’accords entre des institutions publiques et privées marocaines et des hommes d’affaires nigérians portant sur le mégaprojet de gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc sous la présidence effective du roi
    Selon des sources consultées par Le Desk, le Palais royal de Rabat devrait abriter demain 15 mai, la signature d’une série d’accords entre des institutions publiques et privées marocaines et des hommes d’affaires nigérians portant sur le mégaprojet de gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc.

    Pour rappel, un accord de partenariat stratégique a été signé à l’occasion de la visite officielle de Mohammed VI au Nigéria les 2 et 3 décembre 2016 entre le fonds souverain marocain Ithmar Capital (ex-FMDT) et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), afin « d’appuyer ce projet d’envergure » dont l’objectif consiste à « acheminer le gaz produit au Nigéria jusqu’au Maroc pour se connecter in fine au marché européen », selon les termes du communiqué diffusé à la presse par Ithmar Capital.


    Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Oneyama, avait affirmé que le projet en est au stade de la réflexion, les deux pays ayant pour l’instant « décidé d’étudier et de prendre des mesures concrètes pour la promotion » de ce gazoduc. « (Il) parcourra environ 4 000 km le long des côtes ouest-africaines, les pays qu’il traversera et l’itinéraire exact seront déterminés lorsque le projet ira de l’avant, sur la base d’études supplémentaires », a indiqué de son côté un porte-parole d’Ithmar Capital à l’agence spécialisée Platts.

    Une première réunion de travail a été organisée le 13 décembre 2016 au palais royal de Casablanca en présence de responsables marocains et nigérians. « Les discussions ont porté sur la faisabilité technique et le financement du projet », avait indiqué un communiqué du cabinet royal.

    Jusqu’ici, les experts internationaux du secteur, demeurent réservés. « Ce n’est pas un projet pour la prochaine décennie, et probablement pas pour ce siècle… », avait commenté au Desk Jon Marks, directeur du cabinet londonien African Energy qui travaille notamment pour la Banque africaine de développement et pour le Partenariat énergétique UE-Afrique.



    Le Maroc mise d’ailleurs depuis deux ans sur une autre option, l’importation de GNL, pour alimenter dès 2021 ses nouvelles centrales à cycle combiné dans le cadre du projet « Gaz to power », qui devrait nécessiter plus de 4,6 milliards de dollars d’investissement.

    Toujours est-il que la lettre royale lue devant les institutions financières arabes réunies le 18 avril à Rabat par le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, décrit le projet comme « un modèle de coopération Sud-Sud, devant bénéficier du soutien des instances financières arabes ». Ce qui a tout de suite été interprété comme une « remise sur orbite » de l’ambitieux projet dont les contours sont encore méconnus…

    ledesk
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