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Tanger 1958: prémices de l'Union du Maghreb arabe?

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  • Tanger 1958: prémices de l'Union du Maghreb arabe?

    Les historiens bénéficient d'une indépendance totale à lecture de l'histoire. C'est tant mieux au demeurant. Reste à savoir s'ils ont toujours raison et qu'ils soient d'une probité sans faille? Pas sûr et cela sans qu'ils puissent être critiqués dès lors qu'ils ne livrent que leur version selon des archives.

    Dans le cas des prémices de l'Union maghrébine arabe (UMA) à trois (3), le pamphlétaire du sujet élude la vérité et pour cause!

    Quid-donc- de la Mauritanie et de la Libye!:22:

    - Histoire : Conférence de Tanger de 1958 ou le rêve brisé de l'union maghrébine

    Trois ans après la conférence de Bandung de 1955, des partis maghrébins se réunirent à Tanger. Animés par les idéaux de l’unité et de l’intégration, ils appelèrent à une fédération régionale. Quelques décennies plus tard, force est de constater que ce rêve est totalement brisé.

    Du 27 au 30 avril 1958, Tanger accueillit la conférence de trois partis maghrébins : l’Istiqlal du Maroc, le FNL d’Algérie et le Néo-Destour de Tunisie. Le choix de la ville du Détroit était hautement symbolique. Avant cette rencontre, les leaders de la région s’étaient toujours donnés rendez-vous dans la capitale égyptienne.
    La conférence de Tanger traduisait une réelle volonté de poser les premiers jalons de l’union du Maghreb. A l’époque, l’Afrique et l’Asie se cherchaient une troisième voie à l’abri des nouveaux maîtres du monde : les Etats-Unis et l’Union soviétique. Tanger avait alors servi d’atelier régional visant à concrétiser sur le terrain les résolutions de la conférence de Bandung d’avril 1955.

    Une solidarité qui manque cruellement aujourd’hui

    Le sommet tripartite avait conclu à la nécessité d’examiner des moyens favorisant l’installation d’une fédération entre les trois Etats. A l’époque le problème des frontières, à l’origine de toutes les tensions politico-militaires entre le royaume et l’Algérie, n’avait pas encore pris l’ampleur qu’il connaitra quelques années plus tard au point de briser le rêve des participants à la réunion de Tanger.

    La Conférence avait pourtant donné naissance à un nouvel esprit de solidarité régionale. Le Maroc et la Tunisie, à peine indépendants, osaient s’affranchir de la tutelle française en exprimant un soutien sans faille à la guerre de libération menée par le FLN. Mohammed V et Habib Bourguiba répondaient, ainsi, aux injonctions de Paris exigeant d’eux d’observer la «neutralité» à l’égard de ce qui se passe sur le territoire algérien, même si le rapport de force était en leur défaveur.

    En 1958, la France avait encore 15 000 soldats stationnés en Tunisie. Au Maroc, les chiffres étaient encore plus importants : «54 000 fantassins, 15 000 aviateurs et 3 000 marins», selon le livre d’ Attilio Gaudio, «Guerres et paix au Maroc: reportages, 1950-1990» paru en 2000. En dépit de cette menace, la Conférence de Tanger avait réussi le double pari de se tenir sur le territoire d’un pays maghrébin et d’appeler à l’indépendance du voisin de l’Est.

    Source: Ya.............bi

  • #2
    Dans cette inanité marocaine, faudrait-il s'en résoudre au fait que la dictature marocaine songeait à annexer la Mauritanie et que la Libye reviendrait à la Tunisie?

    Sinon, pourquoi alors une Union maghrébine arabe qu'à trois (3) au départ?

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    • #3
      ... et pourquoi "arabe" tant qu'on y est?

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      • #4
        @Affelay: " ... et pourquoi "arabe" tant qu'on y est?"

        Bonne question. De plus, on peut aussi se demander pourquoi le Maroc ne fut pas convié aux négociations d'Evian dès lors qu'il persiste à dire que le Sahara Orient fut sien?

        "le 2 mars 1956 à Aix-les-Bains, nous avons été roulés dans la farine par la France" (dixit Medhi Ben Barka lors de son autocritique).

        " L'indépendance dans l'interdépendance" statut néocolonialiste n'autorisait pas le royaume à faire cas d'autres prétentions territoriales au Maroc dès lors qu'il avait lui avait succombé!:22:

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        • #5
          " La conférence de Tanger traduisait une réelle volonté de poser les premiers jalons de l’union du Maghreb. A l’époque, l’Afrique et l’Asie se cherchaient une troisième voie à l’abri des nouveaux maîtres du monde : les Etats-Unis et l’Union soviétique."

          Donc, La Tricontinentale inspirée par Medhi Ben Barka (le plus intelligent marocain de tous les temps)?-

          -Mehdi Ben Barka et la Tricontinentale
          .

          Lors de son enlèvement à Paris, le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka préparait la conférence tricontinentale, qui s’est tenue à La Havane en janvier 1966.-L'année 1956 fut vertigineuse : secousses du bloc communiste, expédition franco-britannique de Suez. Le 26 juillet, en Egypte, le président Gamal Abdel Nasser a nationalisé la Compagnie du canal de Suez. On attend l’effondrement de l’Egypte ; c’est le contraire qui se produit, avec la poussée des luttes d’indépendance.

          La conférence de Bandung, en avril 1955, avait annoncé l’essor des mouvements d’émancipation nationale d’Asie et d’Afrique avant que l’embrasement ne se propage en Amérique latine, puis gagne les colonies portugaises d’Afrique et, à terme, l’Afrique du Sud.

          Qui se souvient aujourd’hui du 14 juillet 1958, quand la République est proclamée à Bagdad, éclatante, sans voiles religieux, renouvelant la déclaration de 1789, séculière, fédérant les minorités, promettant le pluralisme de pensée et d’expression ?

          La guerre française d’Algérie n’en finit pas, mais la lutte algérienne tient jusqu’au bout. Pour l’Afrique, le centre de gravité se situe au Congo, qui sort de la domination de la Belgique. La Tricontinentale existe d’abord de fait.

          C’est pour mettre en convergence les mouvements de libération du tiers-monde que Mehdi Ben Barka, au moment de son assassinat, en octobre 1965, préparait la conférence tricontinentale, qui devait se tenir à La Havane du 3 au 13 janvier 1966.

          L’Organisation de solidarité des peuples d’Afrique et d’Asie (OSPAA) s’était réunie pour la première fois à Accra, au Ghana, dès 1957. Près de cinq cents délégués venus de trente-cinq pays représentaient les mouvements de libération et les partis plus que les Etats – une sorte de mouvement international.

          Ismaël Touré, frère du président de la Guinée (Conakry) Ahmed Sékou Touré, présidait le conseil gérant le fonds de solidarité, assisté de trois vice-présidents, dont Ben Barka. La question posée dans les réunions de l’OSPAA était de savoir si le mouvement afro-asiatique devait s’élargir à Cuba, aux Caraïbes et à l’Amérique latine- .

          Source: Le Monde Diplomatique

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