BAGDAD, 11 février (Xinhua) -- Samedi, une manifestation massive contre la corruption qui se déroulait à Bagdad, la capitale irakienne, a dégénéré et a donné lieu à de violents affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité. Au moins quatre manifestants et un membre des forces de l'ordre ont été tués.
La manifestation a commencé avant midi lorsque des milliers de personnes, principalement des partisans de l'influent prédicateur chiite Moqtada al-Sadr, se sont réunies sur la place Tahrir, sur la rive orientale du Tigre (qui traverse Bagdad), pour exiger un changement au sein de la Haute Commission électorale indépendante, et dénoncer le fait que l'organe électoral est sous l'influence des principaux partis.
Les manifestants ont également demandé une réforme réelle et complète du processus politique afin de lutter contre la corruption, très répandue dans le pays.
Le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, a demandé aux manifestants de rester calmes et ''d'obéir à la loi.''
Néanmoins, de violents affrontements ont éclaté quelques heures plus tard lorsque les manifestants ont emprunté le pont al-Jamhouriyah, gagné la rive occidentale du Tigre et avancé en direction des portes de la zone verte, où sont regroupées les principales instances gouvernementales et ambassades étrangères.
Les forces de sécurité ont prévenu les manifestants de ne pas s'approcher davantage des portes de la zone verte, et les affrontements n'ont pas tardé à éclater avec les forces de sécurité, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré des balles en l'air pour tenter de disperser les manifestants.
Le gouverneur de Bagdad, Ali al-Tamimi, a déclaré dans un communiqué de presse que quatre manifestants avaient été tués et que 320 personnes avaient été blessées, dont 79 par balles. Fin
La manifestation a commencé avant midi lorsque des milliers de personnes, principalement des partisans de l'influent prédicateur chiite Moqtada al-Sadr, se sont réunies sur la place Tahrir, sur la rive orientale du Tigre (qui traverse Bagdad), pour exiger un changement au sein de la Haute Commission électorale indépendante, et dénoncer le fait que l'organe électoral est sous l'influence des principaux partis.
Les manifestants ont également demandé une réforme réelle et complète du processus politique afin de lutter contre la corruption, très répandue dans le pays.
Le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, a demandé aux manifestants de rester calmes et ''d'obéir à la loi.''
Néanmoins, de violents affrontements ont éclaté quelques heures plus tard lorsque les manifestants ont emprunté le pont al-Jamhouriyah, gagné la rive occidentale du Tigre et avancé en direction des portes de la zone verte, où sont regroupées les principales instances gouvernementales et ambassades étrangères.
Les forces de sécurité ont prévenu les manifestants de ne pas s'approcher davantage des portes de la zone verte, et les affrontements n'ont pas tardé à éclater avec les forces de sécurité, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré des balles en l'air pour tenter de disperser les manifestants.
Le gouverneur de Bagdad, Ali al-Tamimi, a déclaré dans un communiqué de presse que quatre manifestants avaient été tués et que 320 personnes avaient été blessées, dont 79 par balles. Fin
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