Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé vendredi toutes les parties au Soudan du Sud à cesser immédiatement leurs combats, affirmant qu'"il n'y a pas de solution militaire au conflit" dans le plus jeune pays du monde.
Dans un communiqué de presse, le Conseil de sécurité a vivement condamné la poursuite de ces combats, en particulier dans les Etats d'Equatoria et du Nil Supérieur, appelant toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités.
"Les membres du Conseil de sécurité ont également condamné toutes les attaques contre des civils et ont exprimé une vive inquiétude au sujet de meurtres de civils, de violences sexuelles, de destruction de foyers, de violences ethniques, ainsi que du pillage du bétail et de biens", indique le communiqué.
David Shearer, chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), s'est dit préoccupé par l'escalade du conflit armé entre le gouvernement et les forces d'opposition, affirmant que les combats sur la rive occidentale du Nil dans le nord du pays avaient atteints "des proportions préoccupantes".
"Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté le gouvernement de transition d'unité nationale à prendre des mesures pour faire en sorte que les responsables de ces attentats soient tenus responsables", fait savoir le communiqué, ajoutant qu'"ils ont exprimé une profonde alarme" sur le fait que plus de 84.000 personnes ont quitté le Soudan du Sud depuis début janvier et que beaucoup d'autres continuent de se déplacer à l'intérieur du pays.
"Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la primauté du processus politique et qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit", déclare le communiqué.
Parallèlement, les membres du Conseil de sécurité ont rappelé à toutes les parties au Soudan du Sud que "la mise en œuvre du cessez-le-feu était essentielle pour le succès de tout processus politique véritable et inclusif, y compris le dialogue national, et que ce processus devrait être fondé sur le cadre fourni par l'Accord sur la résolution du conflit dans la République du Soudan du Sud", indique le communiqué.
"Ils ont réitéré leur appel à toutes les parties prenantes à s'engager à la pleine mise en œuvre de l'accord", selon le communiqué.
Avec plus de 3,5 millions de personnes déplacées à l'intérieur et à l'extérieur des frontières du Soudan du Sud et des milliers d'autres fuyant vers les pays voisins chaque jour, le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) a appelé vendredi à une résolution pacifique et urgente à la crise des réfugiés.
Les nouveaux arrivants font état de souffrances au Soudan du Sud, avec d'intenses combats, des enlèvements, des viols, la peur des groupes armés et des menaces pour leur vie, ainsi qu'une pénurie alimentaire aiguë, a déclaré William Spindler, porte-parole du HCR.
"Plus de 60% des réfugiés sont des enfants, dont beaucoup arrivent avec des niveaux de malnutrition alarmants, subissant l'impact dévastateur de la brutalité du conflit en cours", a-t-il dit.
Cependant, la lutte contre la crise des réfugiés, qui est actuellement dans sa quatrième année, est en proie à des niveaux chroniques de sous-financement.
La guerre civile a éclaté en décembre 2013 à la suite d'un conflit politique entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. Elle a engendré l'une des pires situations de déplacement au monde avec d'immenses souffrances des civils.
Malgré l'accord de paix signé en août 2015 qui a officiellement mis fin à la guerre, les conflits et l'instabilité se sont également étendus à des zones jusqu'alors non affectées.
chine nouvelle
Dans un communiqué de presse, le Conseil de sécurité a vivement condamné la poursuite de ces combats, en particulier dans les Etats d'Equatoria et du Nil Supérieur, appelant toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités.
"Les membres du Conseil de sécurité ont également condamné toutes les attaques contre des civils et ont exprimé une vive inquiétude au sujet de meurtres de civils, de violences sexuelles, de destruction de foyers, de violences ethniques, ainsi que du pillage du bétail et de biens", indique le communiqué.
David Shearer, chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), s'est dit préoccupé par l'escalade du conflit armé entre le gouvernement et les forces d'opposition, affirmant que les combats sur la rive occidentale du Nil dans le nord du pays avaient atteints "des proportions préoccupantes".
"Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté le gouvernement de transition d'unité nationale à prendre des mesures pour faire en sorte que les responsables de ces attentats soient tenus responsables", fait savoir le communiqué, ajoutant qu'"ils ont exprimé une profonde alarme" sur le fait que plus de 84.000 personnes ont quitté le Soudan du Sud depuis début janvier et que beaucoup d'autres continuent de se déplacer à l'intérieur du pays.
"Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la primauté du processus politique et qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit", déclare le communiqué.
Parallèlement, les membres du Conseil de sécurité ont rappelé à toutes les parties au Soudan du Sud que "la mise en œuvre du cessez-le-feu était essentielle pour le succès de tout processus politique véritable et inclusif, y compris le dialogue national, et que ce processus devrait être fondé sur le cadre fourni par l'Accord sur la résolution du conflit dans la République du Soudan du Sud", indique le communiqué.
"Ils ont réitéré leur appel à toutes les parties prenantes à s'engager à la pleine mise en œuvre de l'accord", selon le communiqué.
Avec plus de 3,5 millions de personnes déplacées à l'intérieur et à l'extérieur des frontières du Soudan du Sud et des milliers d'autres fuyant vers les pays voisins chaque jour, le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) a appelé vendredi à une résolution pacifique et urgente à la crise des réfugiés.
Les nouveaux arrivants font état de souffrances au Soudan du Sud, avec d'intenses combats, des enlèvements, des viols, la peur des groupes armés et des menaces pour leur vie, ainsi qu'une pénurie alimentaire aiguë, a déclaré William Spindler, porte-parole du HCR.
"Plus de 60% des réfugiés sont des enfants, dont beaucoup arrivent avec des niveaux de malnutrition alarmants, subissant l'impact dévastateur de la brutalité du conflit en cours", a-t-il dit.
Cependant, la lutte contre la crise des réfugiés, qui est actuellement dans sa quatrième année, est en proie à des niveaux chroniques de sous-financement.
La guerre civile a éclaté en décembre 2013 à la suite d'un conflit politique entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. Elle a engendré l'une des pires situations de déplacement au monde avec d'immenses souffrances des civils.
Malgré l'accord de paix signé en août 2015 qui a officiellement mis fin à la guerre, les conflits et l'instabilité se sont également étendus à des zones jusqu'alors non affectées.
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