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Tunis – Des cérémonies officielles et populaires ont marqué la commémoration du quatrième anniversaire de la disparition de l’homme politique Chokri Belaid, dont l’assassinat avait plongé la Tunisie dans une grave crise institutionnelle et politique.
Les proches et la famille politique de cet opposant politique réclament plus que jamais l’établissement des faits et l’élucidation des zones d’ombre entourant ce crime perpétré sous la « Troïka », premier gouvernement élu après la révolution de 2011 et dominé par le mouvement islamiste d’Ennahda.
Dans un geste symbolique destiné à traduire l’intérêt officiel à cette affaire, le chef de l’Etat Béji Caid Essebsi a inauguré, ce lundi à l’avenue Mohamed V de Tunis, une place baptisée du nom du martyr Chokri Belaid, qu’il a qualifié de « leader de la révolution tunisienne ».
M. Caid Essebsi a souligné que le défunt « est le martyr de toute la Tunisie et non d’une catégorie ou d’un parti », appelant à ne pas lancer les accusations dans cette affaire en l’absence de preuves et affirmant que « la vérité éclatera un jour ».
Un dirigeant du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (PPDU), dont le défunt fut le secrétaire général et l’un des fondateurs, a déclaré à l’agence TAP que sa formation a boycotté cette cérémonie car elle « ne se hisse pas à la hauteur de la plaie laissée par l’assassinat de Chokri Belaid ».
Dans ce sens, Basma Belaid, veuve de Chokri Belaid, a exhorté les autorités de son pays à aider à la révélation de toute la vérité, soulignant l’existence de « tentatives visant à faire étouffer l’affaire ».
Le père du défunt, Saleh Belaid, s’est montré à nouveau très critique à l’égard de l’action de la justice tunisienne qui, selon lui, « a manqué à son devoir » sur ce dossier. Chokri Belaid a été tué, le 6 février 2013, par balles devant son domicile au quartier El Menzeh à Tunis, dans une opération orchestrée par le groupe terroriste Ansar Acharia, d’après les aveux des mis en cause.
L’assassinat de cet irréductible opposant du mouvement d’Ennahda a donné lieu à de grandes manifestations contre la « Troïka », qui a fini par plier devant la colère de la rue devenue incontrôlable suite à l’assassinat, en juillet de la même année, d’un autre opposant, le député Mohamed Brahmi.
lemag et map
Les proches et la famille politique de cet opposant politique réclament plus que jamais l’établissement des faits et l’élucidation des zones d’ombre entourant ce crime perpétré sous la « Troïka », premier gouvernement élu après la révolution de 2011 et dominé par le mouvement islamiste d’Ennahda.
Dans un geste symbolique destiné à traduire l’intérêt officiel à cette affaire, le chef de l’Etat Béji Caid Essebsi a inauguré, ce lundi à l’avenue Mohamed V de Tunis, une place baptisée du nom du martyr Chokri Belaid, qu’il a qualifié de « leader de la révolution tunisienne ».
M. Caid Essebsi a souligné que le défunt « est le martyr de toute la Tunisie et non d’une catégorie ou d’un parti », appelant à ne pas lancer les accusations dans cette affaire en l’absence de preuves et affirmant que « la vérité éclatera un jour ».
Un dirigeant du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (PPDU), dont le défunt fut le secrétaire général et l’un des fondateurs, a déclaré à l’agence TAP que sa formation a boycotté cette cérémonie car elle « ne se hisse pas à la hauteur de la plaie laissée par l’assassinat de Chokri Belaid ».
Dans ce sens, Basma Belaid, veuve de Chokri Belaid, a exhorté les autorités de son pays à aider à la révélation de toute la vérité, soulignant l’existence de « tentatives visant à faire étouffer l’affaire ».
Le père du défunt, Saleh Belaid, s’est montré à nouveau très critique à l’égard de l’action de la justice tunisienne qui, selon lui, « a manqué à son devoir » sur ce dossier. Chokri Belaid a été tué, le 6 février 2013, par balles devant son domicile au quartier El Menzeh à Tunis, dans une opération orchestrée par le groupe terroriste Ansar Acharia, d’après les aveux des mis en cause.
L’assassinat de cet irréductible opposant du mouvement d’Ennahda a donné lieu à de grandes manifestations contre la « Troïka », qui a fini par plier devant la colère de la rue devenue incontrôlable suite à l’assassinat, en juillet de la même année, d’un autre opposant, le député Mohamed Brahmi.
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