Annonce

Réduire
Aucune annonce.

60 ans après où en la décolinisation des présides espagnoles?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Reste à savoir pourquoi le Maroc n'intervient pas militairement contre l'Espagne
    poser la question, c'est y répondre...
    On ne mord pas la main qui nous nourrit...
    en plus, l'armée marocaine est un nain face à l'Espagne.
    et y a aussi le courage. Le maroc ne se bat jamais s'il y a la moindre chance d'avoir des pertes. Comme un charognard, il faut que l'autre soit à terre, pour qu'il attaque.
    il a essayé pourtant à l'ilot aux chèvres. la planète entière a bien rigolé
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #17
      @Bachi: " il a essayé pourtant à l'ilot aux chèvres. la planète entière a bien rigolé"

      Certes. Reste à savoir si le Maroc peut qualifier les présides d'endroits colonisés alors qu'il n'en réclame nullement leur rétrocession à l'Espagne?

      Commentaire


      • #18
        Awedi la simili aventure à l'ilot aux chèvres, c'est un coup de bluff du makhzene pour le troupeau de sujets.
        Leur montrer qu'on a essayé mais....allah ghaleb
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

        Commentaire


        • #19
          -Voilà pour la «guerre» de Persil, qui s'est finalement achevée sans
          autre drame qu'un sérieux coup de soleil pour les 75 légionnaires espagnols déployés quatre jours durant sur un rocher sans arbres ni ombre.

          N'empêche, toute cette affaire est sans doute moins grotesque que la taille de l'îlot pourrait le laisser croire. Il n'est pas exclu que Perejil/Leïla ait servi de prétexte à des motifs relevant de la géopolitique.

          Toutes sortes d'hypothèses circulent à ce sujet au Maroc, à commencer par celle qui imputerait aux services secrets britanniques la manipulation de l'armée marocaine. «Ils ont poussé le Maroc à s'emparer de l'île sachant que cela déplairait à l'Espagne, qui occupe toujours des enclaves chez nous. Pendant ce temps, on parle moins de la rétrocession par les Anglais de Gibraltar aux Espagnols», dit un intellectuel proche du Palais royal de Rabat.

          «Ou alors, poursuit-il, c'est un coup de génie de Mohammed VI. Leïla n'aurait été qu'un prétexte pour exposer l'anachronisme de Ceuta et de Melilla, ces vestiges de la colonisation. En internationalisant la crise, le Maroc a «gagné la guerre», car aujourd'hui la terre entière parle, sur le ton de l'étonnement, des possessions espagnoles sur la côte marocaine.»

          Commentaire


          • #20
            toujours dans le délire. à en croire que ce sujet te facine ca démontre surtout que ton pays préféré, le maroc, ne t'offre pas beaucoup d'angles d'attaque pour que tu reviennes sans cesse à ces présides par là, ilot par ci. ca me fait plaisir de te voir dans cet état

            Commentaire


            • #21
              60 ans après où en la décolinisation des présides espagnoles?

              L’inimaginable Hogra à Sebta !

              Sebta ! Ceuta pour les européens ! Enclave autonome espagnole nous précisent-ils ! Autonome des autorités espagnoles comme des autorités marocaines qui ne cessent de revendiquer cette ville de 84 000 habitants comportant autant d’espagnols que de marocains « de souche ».
              La route qui mène de Tanger à Sebta présente de magnifiques paysages avec de sublimes vues sur la mer qui ressemblent extraordinairement à la corniche jijelienne. Un peu plus d’une heure pour atteindre la ville en passant par le Port Tanger Med sur le détroit de Gibraltar. On est à une dizaine de km des côtes espagnoles !
              Beaucoup de barrages de gendarmerie, mais on ne vous arrête jamais si vous ne faites aucune infraction ! Pour rentrer à Sebta il faut montrer patte blanche ! Seuls les détenteurs d’une carte de résidence ou d’un passeport de l’espace Schengen y ont droit. S’y ajoutent les marocains frontaliers – notamment de Tetouan wa dhawahiha – qui peuvent y accéder avec un passeport mais sans visa!
              Un marrakchi ou un Fassi doit présenter un passeport et un visa. Mais ce droit – une faveur considèrent les occupants espagnols- est discrétionnaire. Ce 1er mai par exemple, et dans la matinée, les autorités douanières espagnoles ont refusé l’entrée dans l’enclave à de nombreux marocains frontaliers pourtant munis de leurs passeport !
              Pour cause de « fiesta » leur a-t-on dit ! Autrement dit, ces marocains qui vivent de petits commerces entre l’enclave et la ville de Fnidek frontalière, n’ont aucune raison d’y pénétrer puisque presque tous les commerçants de Sebta sont fermés ce jour férié ! Cela ne décourage pas les plus persévérants qui restent accolés au mur du honteux passage grillagé qui canalise les piétons de la frontière marocaine au cœur de Sebta. – Mais pourquoi vous restez là alors que visiblement on vous interdit l’entrée ? – Parce qu’il suffit parfois que la brigade de douaniers change et qu’on nous laisse ! m’a répondu un homme usé par la fatigue et la chaleur.
              Cette réponse tue par sa sincérité mais aussi par sa résignation. Fi Bladi Ya bou Galb ! Fi Bladi ou lazam nestana mziate espagnoule bech nedkhoul ghir beche nakhdeem 3la rouhi ! A peine on traverse la frontière marocaine, un bus vous emmène au centre-ville moyennant 80 centimes d’euros ! Et oui ! Vous traversez ce couloir de la honte et vous êtres en territoire « européen » ! Même heure, même monnaie et même réseau téléphonique !
              Le meilleur moyen d’accéder à Sebta c’est de la faire à pied après avoir garé sa voiture dans la ville marocaine mitoyenne : la coquette Fnidek avec sa belle mosquée bleue ! Parce qu’en voiture c’est une vraie expédition ! Deux postes frontières marocains et un poste frontière espagnol avec des contrôles aussi folkloriques qu’usant ! Et puis je me suis demandé à quoi bon de rentrer dans cette enclave en voiture ? En deux heures on aura fait le tour du centre-ville et il n y a pas grand-chose à visiter à part quelques vues de la côte !
              Beaucoup de logements sociaux, quelques espaces verts, une basilique et une mosquée. Peu de jeunes et beaucoup de retraités espagnols qui – eux- ont le droit de rentrer au Maroc sans visa ! El hogra ya Rab ! El hogra ! Les salaires comme les prix à Sebta sont comparables à ceux que l’on trouve en Espagne !Il arrive souvent qu’un greffon biologique réussisse !Mais l’histoire a maintes fois montré qu’un greffon historico-géographique l’est rarement ! Ce n’est qu’une question de temps !

              Youcef L'asnami pour le quotidien d'A

              Commentaire


              • #22
                La question ici consiste à savoir si l'Espagne par sa colonisation de territoires marocains (du moins ainsi préconisés par le Maroc) est-elle réellement une démocratie?

                Pas sûr et fusse-t-il si le Maroc consent volontairement à cette occupation espagnole. Or, à l'inverse, pourquoi la dictature chéfienne avait-elle entrepris un acte téméraire en envahissant l'îlot à chèvres de Persil ne valant aucun clou?

                Commentaire

                Chargement...
                X