Pour ceux qui n'ont pas vécu les années de plomb connues par le Maroc, il faut lire le livre de Gilles Perrault "Notre ami le roi".
L'immonde dictature chilienne de Pinochet paraissait une démocratie aboutie en comparaison de ses années de plomb. C'est tout dire.
-Le procès des 24 sahraouis de Gdim Izik, qui s’ouvrira le 26 décembre à la Cour d’appel de Salé, sera l’occasion pour des avocats marocains connus sur la scène politico-médiatique de croiser le fer avec une quarantaine de pénalistes étrangers (Français, Espagnols, Belges et un Américain). Chaque camp a tenu des points de presse, respectivement à Rabat et Paris.
Le procès de 24 sahraouis, dont 22 sont détenus, poursuivis dans le procès Gdim Izik s’ouvrira lundi 26 décembre à la Chambre criminelle près la cour d’appel de Salé. Une juridiction civile, chargée généralement des dossiers de terrorisme. La décision des familles des 11 éléments des forces de l’ordre, tués lors de l’opération du démantèlement du campement de fortune en novembre 2010, de se constituer partie civile est la principale nouveauté dans le passage de ce dossier du militaire au civil.
De célèbres avocats marocains sur la scène politico-médiatique apportent leurs appuis aux proches des victimes. La liste comprend notamment, Abdessamad El Idrissi du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdellatif Ouahbi du Parti de l’Authenticité et de la modernité (PAM), Aïcha Guellaâ de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et Mohamed Ansari du parti de l’Istiqlal. Ils ont d’ailleurs tenu, jeudi, un point de presse à Rabat et pour une fois, l’heure est à l’unité. Les querelles politiciennes sont donc mises de côté, dans le but de défendre les familles, les grands oubliés dans cette affaire.
Des revendications politiques
Les ONG internationales des droits de l’Homme évitent d’évoquer la souffrance des proches des 11 éléments des forces de sécurité pour se consacrer entièrement au groupe des 24 sahraouis. En témoigne le déplacement lundi prochain de plus d’une quarantaine d’avocats étrangers à Rabat pour assister au procès et soutenir les détenus. Eux aussi ont organisé, jeudi, dans la capitale française, un point de presse, sanctionné par une déclaration au ton très critique envers la présence marocaine au Sahara.
Le collectif estime que le « le royaume du Maroc refuse de reconnaître au Sahara occidental le statut de territoire non autonome » et en conséquence, il exige que les mise en cause soient « protégées au sens de l’article 4 de la quatrième Convention de Genève et devraient en tant que telles se voir appliquer les protections prévues par le droit international humanitaire ».-
Source: site marocain
L'immonde dictature chilienne de Pinochet paraissait une démocratie aboutie en comparaison de ses années de plomb. C'est tout dire.
-Le procès des 24 sahraouis de Gdim Izik, qui s’ouvrira le 26 décembre à la Cour d’appel de Salé, sera l’occasion pour des avocats marocains connus sur la scène politico-médiatique de croiser le fer avec une quarantaine de pénalistes étrangers (Français, Espagnols, Belges et un Américain). Chaque camp a tenu des points de presse, respectivement à Rabat et Paris.
Le procès de 24 sahraouis, dont 22 sont détenus, poursuivis dans le procès Gdim Izik s’ouvrira lundi 26 décembre à la Chambre criminelle près la cour d’appel de Salé. Une juridiction civile, chargée généralement des dossiers de terrorisme. La décision des familles des 11 éléments des forces de l’ordre, tués lors de l’opération du démantèlement du campement de fortune en novembre 2010, de se constituer partie civile est la principale nouveauté dans le passage de ce dossier du militaire au civil.
De célèbres avocats marocains sur la scène politico-médiatique apportent leurs appuis aux proches des victimes. La liste comprend notamment, Abdessamad El Idrissi du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdellatif Ouahbi du Parti de l’Authenticité et de la modernité (PAM), Aïcha Guellaâ de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et Mohamed Ansari du parti de l’Istiqlal. Ils ont d’ailleurs tenu, jeudi, un point de presse à Rabat et pour une fois, l’heure est à l’unité. Les querelles politiciennes sont donc mises de côté, dans le but de défendre les familles, les grands oubliés dans cette affaire.
Des revendications politiques
Les ONG internationales des droits de l’Homme évitent d’évoquer la souffrance des proches des 11 éléments des forces de sécurité pour se consacrer entièrement au groupe des 24 sahraouis. En témoigne le déplacement lundi prochain de plus d’une quarantaine d’avocats étrangers à Rabat pour assister au procès et soutenir les détenus. Eux aussi ont organisé, jeudi, dans la capitale française, un point de presse, sanctionné par une déclaration au ton très critique envers la présence marocaine au Sahara.
Le collectif estime que le « le royaume du Maroc refuse de reconnaître au Sahara occidental le statut de territoire non autonome » et en conséquence, il exige que les mise en cause soient « protégées au sens de l’article 4 de la quatrième Convention de Genève et devraient en tant que telles se voir appliquer les protections prévues par le droit international humanitaire ».-
Source: site marocain
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